Notre cupidité, notre soif de massacre paraît sans fin. La puanteur de l’argent infecte nos vies.
Mais quand nous produisons un sonnet de Shakespeare, composons une messe en Si mineur, ou bataillons, au fil des siècles, aux prises avec la conjecture de Goldbach ou le problème des trois corps, nous nous transcendons.
Alors, en vérité, il n’est point de "plus grand prodige que l’homme".
À l'heure de l'éclatement des références culturelles, des ruptures entre les générations, nous reste-t-il la capacité de transmettre ces trésors et, plus que tout, le goût de l'effort nécessaire à leur appropriation ?