Alexandre Soljénitsyne. Avec François Bousquet et Christian Brosio sur Radio Courtoisie.


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14.08.2008

"Toute ma vie, j'ai couru comme dans un marathon", disait Soljénitsyne. C'était un athlète et un moujik. Ses livres ont été comme un coup de tonnerre. Ils ont produit une onde de choc plus grande encore que le rapport Khrouchtchev.
Tout était surdimensionné chez Soljenitsyne : les livres, la stature, le fardeau, la russité, le public. Tout, sauf une chose : le refus qu'il a adressé au mensonge.
Car cette dissidence est commune à tous les hommes. Elle se trouve en dépôt en chacun de nous. Comme une graine. À charge pour les uns et les autres de la cultiver.

Émission du "Libre Journal" de Claude Giraud.

Les non-conformistes des années 30 et leur postérité. Avec Olivier Dard, Christian Brosio et Pierre-Marie Sigaud sur Radio Courtoisie.


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11.10.2018

Souvent rattachées aux notions de déclin voire de décadence, les années trente sont aussi une période de bouillonnement et de création, porteuse de sa propre identité et d'un "esprit" incarné par des figures et des groupements communément qualifiés de "non-conformistes".
Cette émission nous propose de revisiter cette période en nous intéressant particulièrement à ses nouvelles relèves. Il s'agit de montrer le cheminement croisé de deux entités qui structurent cet ensemble, les "réalistes" et les "spiritualistes", et de relier leurs discours et leurs pratiques.
Nées dans les années vingt, ces deux sensibilités forment des ensembles, constitué pour le premier, en voie de formation pour le second, à la veille de la grande crise, qui marque autant un point d'aboutissement qu'un nouveau départ pour des nouvelles relèves aspirant à une transformation profonde du pays dans laquelle elles auraient leur part.
Présentes sur de nombreux fronts politiques, sociaux ou culturels, ces relèves ne parviendront pas, à l'exception du groupe des technocrates, à jouer un rôle à la mesure de leurs ambitions...

Émission du "Libre Journal de chrétienté", animée par Olivier François.

La quatrième guerre mondiale selon Costanzo Preve. Avec Yves Branca, Michel Thibault et Serge Gadal sur Radio Courtoisie.


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23.01.2014

La période historique qui s'est ouverte par la dissolution sociale et géopolitique des États socialistes inspirés par l'idéologie du communisme historique réel du XXe siècle (1917-1991) peut être caractérisée par le phénomène de la globalisation économique néolibérale, autrement dit, par le projet politique et géopolitique des États-Unis de constituer un empire mondial. Mais ce projet ne peut-être mené à terme sans une quatrième guerre mondiale, fût-elle informelle.
La Première Guerre mondiale (1914-1918) fut gagnée par les pires, qui désagrégèrent l'unité géopolitique multinationale des empires austro-hongrois et ottoman, et firent de l'Europe centrale et du Proche Orient un enfer. La Deuxième Guerre mondiale (1939-1945) n'a jamais été une guerre unitaire; elle fut en réalité l'addition de trois guerres bien distinctes : une guerre traditionnelle de l'Allemagne et de l'Italie contre la France et l'Angleterre (1939-1941); une guerre idéologique entre fascisme et communisme (1941-1945); et une guerre impérialiste des États-Unis visant l'occupation économique et géopolitique de l'Europe et de l'Asie Orientale (1941-1945). Ces trois guerres se sont assurément entremêlées, mais leur unification symbolique a été le fruit d'une opération idéologique postérieure.
La Troisième Guerre mondiale (1945-1991), qu'on a appelée improprement "guerre froide", a vu la victoire du modèle du capitalisme globalisé, largement post-bourgeois et post-prolétarien (et dont la projection culturelle a été qualifiée de "postmodernité") sur le modèle du Parti-État du communisme historique du XXe siècle. Ce communisme a été dissout de l'intérieur par une contre-révolution socioculturelle des nouvelles couches moyennes soviétiques, révoltées contre la prolétarisation forcée imposée par un despotisme social égalitaire.
Et nous nous trouvons aujourd'hui à une époque du monde où se découvre un nouvel horizon : celui de la Quatrième Guerre mondiale. On peut s'abstenir de prendre position, ou bien choisir l'un ou l'autre camp. Costanzo Preve a choisi le sien, contre le nouvel empire des États-Unis, fondé sur un odieux messianisme interventionniste.

Émission du "Libre Journal des traditions", animée par Christian Brosio.

Quel avenir pour le sionisme sous Donald Trump ? Avec Youssef Hindi chez Christian Brosio sur Médias-Presse-Info.


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11.2016

L'historien des idées Youssef Hindi est interrogé par Christian Brosio au sujet de ses deux ouvrages sur l'histoire du sionisme et le choc des civilisations, publiés chez SIGEST.
La fin de l’entretien porte sur Donald Trump, et ce que sa présidence pourrait avoir comme conséquence sur ces deux thématiques. Mais l'étude de l'histoire des Etats-Unis d'Amérique ne laisse que peu d'espoir, les présidents isolationnistes ayant souvent été entraînés à la guerre à la suite de coups montés…

Quelle place doit occuper l'Islam en France ? Avec Alain de Benoist, Pierre Manent, Thibaud Collin et Christian Brosio chez Arnaud Guyot-Jeannin sur Radio Courtoisie.


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17.11.2015

Après les vagues d’immigration d’après-guerre, nous avons connu un "islam en France", puis un "islam de France". Allons-nous finalement aboutir à un "islam français" ? Et si oui, selon quelles modalités ?
C'est le problème que pose Pierre Manent dans son dernier livre Situation de la France, soit la question d’un projet commun qui serait assez mobilisateur pour susciter chez chacun la volonté de s’y associer...

Émission du "Libre Journal des enjeux actuels", animée par Arnaud Guyot-Jeannin.

Existe-t-il un socialisme opposé à la gauche ? Avec David L'Epée, Christian Brosio, Thibault Isabel et Bruno Saint-Ellier chez Arnaud Guyot-Jeannin sur Radio Courtoisie.


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09.02.2016

Savons-nous encore vraiment ce qu’était le socialisme ? Rien n’est moins sûr, à l’heure où l’imaginaire marchand colonise l’ensemble de la planète. La critique du capitalisme est passée aux oubliettes depuis le tournant social-démocrate de la présidence Mitterrand, en 1983, si bien que la gauche se résume désormais à l’aile réformiste du parti libéral. L’image qu’elle nous donne au XXe siècle ne ressemble en rien à ce qu’elle était cent ans plus tôt. Mais le problème est plus complexe qu’il n’y paraît.
Car la trahison de la gauche n’est pas seulement affaire de degrés en plus ou en moins dans la radicalité des réformes, comme tendent par exemple à le penser les derniers représentants du communisme français. La gauche s’est aussi éloignée du socialisme par les orientations générales de son discours. La question n’est pas à ce titre de savoir si elle est suffisamment à gauche, mais si elle est suffisamment socialiste ! Sa rupture idéologique avec les pionniers du mouvement concerne la nature même de ses revendications.

Émission du "Libre journal des enjeux actuels".

De la grande fracture civilisationelle et de ses racines. Avec Charles Robin, David L'Epée, Paul-François Paoli, Arnaud Guyot-Jeannin et Michel Thibault sur Radio Courtoisie.


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27.11.2014

Un débat autour des livres Le malaise de l'Occident de Paul-François Paoli et de La Gauche du Capital de Charles Robin.

Emission du "Libre Journal des traditions", animée par Christian Brosio.

Le traité de libre-échange transatlantique et le phénomène Zemmour. Avec Alain de Benoist, Patrick Péhèle, Christian Brosio chez Arnaud Guyot-Jeannin sur Radio Courtoisie.


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10.03.2015

L'émission aborde deux sujets différents :
 1. Le Traité transatlantique est en passe d'être signé : assiste-t-on à la soumission définitive de l'Europe devant les intérêts économiques américains ?
 2. Accords et désaccords autour du "Suicide français" d'Eric Zemmour, livre dans lequel nous est délivré son diagnostic personnel sur l'état de mort clinique où se trouve notre pays.

Émission du "Libre Journal des Enjeux Actuels", animée par Arnaud Guyot-Jeannin.