Taïwan : la guerre civile chinoise. Avec Matthieu GrandPierron pour le Cercle Messmer.


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03.2023

En 1949, après l'arrivée des communistes au pouvoir en Chine, Taïwan devient le refuge du gouvernement nationaliste de Tchang Kaï-chek. Pékin considère toujours Taïwan comme une partie de son territoire et le pays n'est pas reconnu à l'ONU. Xi Jinping considère l'île comme une région à reconquérir un jour, et si nécessaire par la force.
Depuis 2016 ont lieu des incursions régulières d'avions militaires chinois dans la zone d'identification de défense aérienne (ADIZ) de Taïwan qui font craindre une invasion chinoise. En avril 2023, la Chine a organisé un immense exercice militaire visant à "l'encerclement total" de Taïwan.
Ces intimidations ont fait suite à la visite quelques jours plus tôt de la présidente taïwanaise Tsai Ing-wen aux États-Unis. La Chine s'oppose à toute action diplomatique susceptible de conférer une légitimité à Taïwan, qui a pour allié les États-Unis, ce qui entache régulièrement les relations Chine-États-Unis.
Le géopolitologue Matthieu Grandpierron, spécialiste de la Chine, revient sur l'histoire de ce conflit et son actualité la plus récente.

Pierre-Yves Rougeyron : grand entretien pour le Cercle Aristote.


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04.2023

Dans ce grand entretien, Pierre-Yves Rougeyron revient sur l'actualité politique du mois d'avril de l'année 2023.
Une analyse où les actualités nationale et internationale sont passées au crible de l'intérêt français souverain.

 - 0'00'00 : Introduction
 - 0'02'03 : Actualité du Cercle Aristote
 - 0'09'44 : La situation financière internationale
 - 0'23'17 : Royaume-Uni et Brexit
 - 0'36'43 : Le cas ukrainien
 - 0'42'28 : La Russie et la Chine
 - 0'53'53 : Diplomatie chinoise et Moyen Orient
 - 1'03'02 : Actualité nationale
 - 1'24'19 : Le point sur l'écologie
 - 1'38'19 : Questions/réponses

Le communisme (expliqué à ceux qui l'ignorent). Avec Bruno Guigue à la Librairie Tropiques.


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01.2023

Le communisme n'est pas une doctrine abstraite, éthérée, qui brillerait au firmament des idées pures. Ce n'est pas le "millénium de la fraternité universelle" que raillait le jeune Marx, mais dit-il, "le mouvement réel qui change l'état de choses actuel'. Force agissante dans l'histoire, il a contribué à façonner le monde dans lequel nous vivons.
Au cours du siècle écoulé, il a débarrassé l'humanité du nazisme, précipité la défaite du colonialisme et infligé un coup d'arrêt à l'impérialisme : ce triple succès suffit à lui donner des lettres de noblesse révolutionnaire. Il n'a pas instauré une société sans classes, mais mené des luttes de classes qui ont changé la société. Au prix de mille difficultés, il a arraché des millions de vies à la misère, à l'analphabétisme et aux épidémies. Semé d'embûches, le long combat des communistes a soustrait au sous-développement le quart de l'humanité. Mais son histoire n'est pas terminée.
Au lendemain de l'effondrement de l'URSS, le modèle occidental devait répandre ses bienfaits sur les nations ébahies. La chute du communisme devait prononcer la "fin de l'Histoire". Erreur de pronostic. À la place du libéralisme triomphant, c'est la Chine populaire, avec son parti communiste de 95 millions de membres, qui dame le pion à l'Occident. Balayant les idées reçues, le travail de Bruno Guigue retrace l'histoire du communisme, de son élaboration théorique à ses réalisations contemporaines. Il impose une relecture des événements du XXe siècle qui en restitue la véritable signification. À rebours du discours dominant, il montre que le communisme est loin d'avoir dit son dernier mot.

La chine toute puissante ? Avec Emmanuel Lincot sur Nota Bene.


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07.2021

Spécialiste d'histoire de la Chine contemporaine, particulièrement sous l'angle de l'étude du soft power chinois, Emmanuel Lincot brosse un portait complet de l' "empire du Milieu" qui nous permet de comprendre les enjeux auxquels sont confrontés ce pays.

 - 0'00'00 : Introduction
 - 0'01'04 : Remise en contexte : la Chine post 1945
 - 0'10'43 : La Chine et l'URSS, une relation ambigue
 - 0'23'03 : Le développement de la Chine sous un regime totalitaire
 - 0'38'53 : Les effets politico-économiques du covid-19 en Chine et dans le monde
 - 0'53'01 : Le Soft Power et le Sharp Power chinois
 - 1'11'55 : Le rapport de la Chine à son histoire
 - 1'16'16 : Les difficultés d'être sinologue dans ce contexte
 - 1'21'35 : Le rapport de la Chine aux objets
 - 1'30'25 : Le renfermement de la Chine, par rapport à qui ?
 - 1'31'39 : La diaspora chinoise et leur vision de la Chine
 - 1'35'11 : Connaître l'Histoire, est-ce vain ?
 - 1'39'05 : Le Maoïsme vu par les chinois d'aujourd'hui
 - 1'42'56 : Un néo-colonialisme chinois ?
 - 1'49'09 : La situation actuelle au Tibet
 - 1'52'32 : La natalité contrôlée en Chine
 - 1'55'49 : Une préoccupation écologique en Chine ?
 - 2'04'22 : Le futur de la Chine selon Emmanuel Lincot
 - 2'05'30 : Conclusion

La Chine est-elle socialiste ? Bruno Guigue répond aux questions de Loïc Chaigneau.


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12.2021

Une question fait actuellement débat : la Chine est-elle toujours socialiste ou est-elle passée "en douceur" au capitalisme, voire comme l'affirment certains, à un "turbo-capitalisme" au cours des dernières décennies ?
Pour mettre fin à la confusion sur le sujet, le spécialiste de la Chine Bruno Guigue se fait un plaisir de battre en brèche cette vision occidentale qu'il estime être "obscurcie par les idées reçues".

 - 0'02'00 : La Chine est-elle socialiste ?
 - 0'11'15 : La classe capitaliste en Chine et l'économie de marché
 - 0'18'52 : Il n'y a pas de modèle politique, mais la Chine est-elle un EXEMPLE dans la voie vers le socialisme ?
 - 0'24'50 : La Chine, un état souverain : pas de socialisme sans souveraineté, pas de souveraineté sans socialisme.
 - 0'25'30 : La Chine est-elle une Dictature ?
 - 0'32'00 : Tibet, Taïwan, Hong Kong et le génocide Ouïghours
 - 0'48'40 : Socialisme et intersectionnalité en Chine
 - 0'49'20 : Que dire du crédit social ?
 - 1'00'30 : Chine, Guerre froide, lutte contre la corruption, éthique confucéenne
 - 1'04'40 : Quelle place pour l'individu, la subjectivité en Chine ?
 - 1'09'40 : La Chine est-elle impérialiste ?

La grande éclaircie de la révolution culturelle chinoise. Avec Cécile Winter à la Librairie Tropiques.


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06.2021

La Révolution culturelle qui s'est déroulée en Chine entre 1966 et 1976 est aujourd'hui décriée à la mesure de la chape d'ignorance qui la recouvre. Or elle est à la fois le plus grand mouvement démocratique que l'humanité ait jamais connu (et à cet égard la meilleure école quant aux capacités et aux limites de tout mouvement) et la première révolution communiste de l'histoire.
Elle a mis en pratique le programme communiste de Marx, non seulement concernant la transformation de la propriété, mais aussi la réduction des grandes différences, entre ville et campagne, paysans et ouvriers, travail manuel et intellectuel, et la transformation du travail lui-même, dans sa conception et sa pratique. Elle s'est aussi attaquée à la transformation-dépérissement de l'État, tout en prouvant et éprouvant que celle-ci dépend de l'avancée des autres points du programme communiste de Marx, autrement dit que la politique, non seulement n'est pas réductible aux questions de pouvoir et d'État, mais que les questions politiques - soit les questions du "contenu", orientation, mots d'ordre - sont prééminentes par rapport à l'État et déterminent le rapport à l'État.
Ce faisant, elle a "nettoyé" les grands concepts du marxisme, depuis la notion de classe, qui fut l'enjeu de sévères discussions, de lutte de classes - pensée avant tout comme discussion au sein du peuple entre la voie capitaliste et la voie communiste, en termes d'enjeux et de mots d'ordre pratiques, ceci déterminant les questions d'affrontement et d'antagonisme, et non l'inverse -, et enfin le principal d'entre eux, celui que Marx considérait comme son apport propre, celui de dictature du prolétariat. La Révolution culturelle a désétatisé la notion de dictature du prolétariat. Elle a mis fin une fois pour toutes (même si la marque de sa "provisoire" défaite se lit dans le retour au parti-État) à la notion d' "État de dictature du prolétariat". Ce faisant elle a ouvert à la possibilité de sa mise en pratique, comme prise de pouvoir du peuple sur lui-même, quelle que soit son échelle, son lieu et sa durée, elle a donc ouvert à la possibilité de la politique communiste, aujourd'hui et à l'échelle du monde entier.
Il y a deux voies, et pas une seule. Aux militants communistes, qui ne peuvent désormais tirer leur autorité que de leur propre décision et leur propre travail, de poursuivre et traiter ce faisant les questions en suspens.

Japon, automne 1945 : le démontage d'un empire. Avec Pierre-François Souyri aux Rendez-vous de l'histoire de Blois.


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10.10.2015

15 août 1945 : l'empire colonial japonais s'effondre. Rapatriement dans des conditions épouvantables de milions de civils et de militaires, effondrement de l'idéologie impériale nationaliste, début de la décolonisation.
S'ouvre une nouvelle page de l'histoire du XXe siècle que nous raconte l'historien Pierre-François Souyri.

La Chine, du traité de Nankin à la proclamation de la République populaire (1842-1949). Avec Marianne Bastid-Bruguière, David Serfass, Xiaohong Xiao-Planes et Laurent Galy à l'Institut National des Langues et Civilisations Orientales.


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01.02.2020

Les différentes interventions visent à brosser un tableau de l'État-continent chinois et des transformations qu'il connaît depuis la signature du premier des traités "inégaux" jusqu'à la prise de pouvoir du Parti Communiste Chinois.
Les quatre spécialistes qui interviennent s'attachent à mettre en lumière, selon des logiques thématiques, les mutations politiques, sociales ou encore économiques qui marquent alors la Chine, ainsi que l'évolution de ses relations avec l’étranger. La mise au jour de la conjonction de facteurs endogènes et exogènes permet d'évoquer également les repositionnements de l'historiographie.
Marianne Bastid-Bruguière intervient sur "le nationalisme chinois (1842-1949)", David Serfass évoque "la Chine au prisme du Japon (1871-1949)", Xiaohong Xiao-Planes traite de la "participation politique et acteurs sociaux (1842-1949)" et Laurent Galy présente "les villes chinoises et l'histoire urbaine de la Chine".