Les conséquences politiques de la paix, écrit en 1919 lors de la signature du Traité de Versailles, annonce avec vingt ans d'avance comment les erreurs de jugement des vainqueurs aboutiront au pacte germano-soviétique, à l'invasion de la Pologne, à l'Anschluss et à la seconde guerre mondiale. Il prédit également la scission entre Tchèques et Slovaques, l'éclatement de la Yougoslavie, la renaissance du panslavisme et l'anarchie de la Russie actuelle.
Mais comment Jacques Bainville a-t-il pu faire preuve d'une telle préscience ?
Retour sur la genèse et le contenu de ce "classique de la pensée française en politique internationale" (Georges-Henri Soutou).
Depuis 1793 et l'exécution du roi Louis XVI par la République, la France n'a plus de figure vivante pour incarner de façon évidente la continuité de l'histoire nationale.
Certains historiens ont remplacé le roi par un roman, glorieux hier et finalement repentant aujourd'hui.
C'est de cette substitution et de son évolution, mais aussi des récits qui l’ont précédée avant la Révolution que nous parle Stéphane Blanchonnet, agrégé de Lettres et président du Comité directeur de l'Action française.
Cette conférence invite à réfléchir aux principales distinctions entre deux pensées politiques : fascisme italien d'un côté, nationalisme intégral français de l'autre. Quel regard portait Charles Maurras sur l'expérience politique italienne enclenchée par Benito Mussolini ?
Minutage des questions :
1:12:15 - Aujourd'hui, existe-t-il une différence entre néo-fascisme et le fascisme mussolinien ?
1:14:29 - Pourquoi certaines personnes se définissent-elles comme "fascistes romantiques" ?
1:16:18 - Est-ce qu'en poussant le vice, nous pouvons dire que la République est plus proche du fascisme que le nationalisme intégral ?
1:20:13 - La systématisation du métissage rentre-t-elle dans la déconstruction de l'identité ?
1:22:03 - Aujourd'hui, l'utilisation du terme "raciste" n'est-elle pas contre-productive ? Ce mot n'est-il pas trop souvent utilisé au point de perdre son sens ?