Dans ce grand entretien, Pierre-Yves Rougeyron revient sur l'actualité politique du mois de mars de l'année 2024.
Une analyse où les actualités nationale et internationale sont passées au crible de l'intérêt français souverain.
- 0'00'48 : Introduction
Nécro-actualités
- 0'15'00 : Cicéron et l'impérialisme.
- 0'29'54 : L'amiral Philippe de Gaulle et l'héritage gaulliste
- 0'44'55 : Akira Toriyama et les mangas japonais.
Actualités du Cercle Aristote
- 1'00'39 : Actualité éditoriale
- 1'15'16 : Le problème des conflits d'intérêts
Actualités nationales
- 1'30'38 : Appel à une démocratisation rapide de la culture militaire
- 1'45'23 : Emmanuel et Brigitte, entre rumeurs, déstabilisation et perte de légitimité
- 2'00'57 : Appel à l'unité des souverainistes
Actualités internationales
- 2'15'58 : Benjamin Netanyahu et la politique israélienne
- 2'30'50 : Les démocrates aux États-Unis
- 2'45'38 : Élections au Portugal
- 2'59'25 : Afrique francophone, coups d'État et tensions diplomatiques
Notre société libérale prétend que l'individu a désormais le pouvoir de prendre, pour lui-même, toutes les décisions. Les "choix de vie", tant loués par la publicité ou la presse psychologique, font figure de libertés fondamentales arrachées héroïquement au conservatisme. C'est ainsi, par exemple, que nous pouvons changer de sexe comme on change d'apparence ou de fond d'écran. N'y aurait-il pas là une confusion, voire un mensonge ?
Si le sexe relève de l'anatomie et du réel biologique, le genre obéit quant à lui à la culture et à la sexualité - deux réalités très différentes. Or le concept postmoderne de genre, si cher à l'individualisme ambiant, introduit une grande nouveauté : une "simple" opération chirurgicale permettrait d'effacer la différence sexuelle. Dans le même ordre d'idée, on tient à présenter le transsexualisme comme une nouveauté. C'est oublier que depuis toujours, sous toutes les latitudes et pour mille raisons, des hommes se sont fait passer pour des femmes, des femmes pour des hommes. Le droit de fabuler sur son sexe et d'adopter des pratiques sexuelles sur-mesure s'avère aussi ancien que le droit de se tenir debout.
Dany-Robert Dufour décrypte avec précision les véritables enjeux du phénomène "trans". Où l'on se rappelle que le fonctionnement de l'économie de marché dépend de désirs toujours renouvelés. Et où l'on comprend assez vite que le changement de sexe n'est qu'une option de plus dans le catalogue libéral, peu importe son coût sociétal, médical et anthropologique...
Si la transition de genre a toujours existé chez les adultes, l’irruption du phénomène de dysphorie de genre chez les enfants et les adolescents appelle à une extrême vigilance. Comment admettre, en effet, qu'un mineur, qui n'est pas assez mature pour voter ou avoir des relations sexuelles, puisse consentir à des traitements qui supprimeront sa fertilité et modifieront son corps de manière irréversible ?
Quelles sont les conséquences médicales des hormones, et quelles en sont les conséquences psychologiques et psychiatriques ? Pourquoi une prise en charge totale des traitements et opérations alors que l'OMS déclare que la dysphorie de genre n'est plus classée parmi les maladies ? Pourquoi la détransition reste-t-il un phénomène tabou ? Comment le transgenrisme est-il entré dans le débat politique ?
Autant de questions et de réponses pour éclairer les risques et les dérives de la transition de genre chez les mineurs.
Dans ce grand entretien, Pierre-Yves Rougeyron revient sur l'actualité politique du mois de février de l'année 2024.
Une analyse où les actualités nationale et internationale sont passées au crible de l'intérêt français souverain.
Nécro-actualités
- 0'01'22 : Norman Palma
- 0'15'50 : Robert Badinter
Actualités du Cercle Aristote
- 0'46'27 : Actualités du Cercle
Actualités nationales
- 1'00'14 : Gabriel Attal, couper l'herbe sous le pied du RN ?
- 1'10'59 : La Bruno le Maire du mois
- 1'48'16 : Mayotte
Actualités internationales
- 1'54'40 : L'arme nucléaire française pour l'Allemagne ?
- 1'59'00 : Pas de liste souverainiste unitaire aux européennes
- 2'12'23 : Elections aux Etats-Unis et potentielle guerre civile
- 2'34'11 : Interview de Vladimir Poutine par Tucker Carlson
- 2'41'17 : Conflits au Proche-Orient
- 2'54'08 : Chine, Inde, Japon
Philosophe sans système à l'influence protéiforme, Nietzsche a souvent été accusé d'avoir vu sa pensée être utilisée par les allemands pour nourrir leur impérialisme. On sait moins qu'il fut reçu et commenté dans le corpus du nationalisme français tant chez les élèves de Maurras et de Barrès que chez les renégats comme Drieu la Rochelle.
Pas ses travaux, Julien Dupré comble un vide historiographique et ouvre la voie à de nouvelles recherches pour comprendre le nationalisme français.
Jeune journaliste à Eléments et contributeur à Front Populaire, Rodolphe Cart publie un ouvrage intitulé Feu sur la droite nationale, réponse aux identitaires. Argumenté et parfois provocateur, il s'affiche souverainiste et ajoute que ce n'est pas l'identitarisme qui viendra à bout des problèmes que traverse notre pays.
Pour Rodolphe Cart, l'identitaire croit au sang que l'on reçoit et le souverainiste au sang que l'on verse. L'un honore l'Europe, l'autre chérit la France. Deux points de vue s'affrontent : la civilisation ou la nation.
Le débat continue en compagnie de Pierre-Yves Rougeyron, président du think tank souverainiste Cercle Aristote et directeur de publication de la revue Perspectives Libres
La question d'une possible sécession d'un état de la fédération des États-Unis a récemment accaparé les médias outre-Atlantique.
Le Texas pourrait-il être le premier candidat ? Existe-t-il réellement un "droit", pour un État américain, de faire sécession pour devenir un pays indépendant ?
le géopolitologue David Teuscher, spécialiste des problématiques séparatistes en Amérique du Nord, actualise sa thèse sur la sécession américaine au regard des actualités les plus récentes.
Docteur en Sciences économiques, Maxime Izoulet cherche ici à démontrer que l'invention de la comptabilité en partie double, à la fin du Moyen Age en Italie, est à l'origine des systèmes monétaires actuels.
Apparue comme une invention de marchands, la comptabilité est rapidement devenue une technique de marchands-banquiers, puis de banquiers tout court, avant que les Etats, dès la Renaissance, l'utilisent à leur profit pour mieux gérer leur monnaie, leur dette publique et leurs guerres. Dès lors, une compétition entre Etats aux proportions de plus en plus immenses va peu à peu permettre la maîtrise de cet instrument de puissance économique.
De la Florence des Médicis, en passant par les Républiques de Venise ou de Gênes, des Provinces-Unies en révolte contre l'Empire mondial de l'Espagne à la lutte financière et militaire de deux siècles entre la France et l'Angleterre, jusqu'à l'émergence des Etats-Unis et à la financiarisation actuelle, il retrace l'histoire du capitalisme et de la monnaie à la lumière de cette technique comptable.
Ce voyage historique de huit siècles permet de mieux comprendre la crise actuelle du capitalisme et de la finance, et de fournir des outils de compréhension réalistes pour y faire face.