Rien ne va plus dans la santé. Chacun le sait, le sent et l'éprouve, qu'il soit citoyen, patient, soignant, médecin ou pharmacien. Tous ont compris que la finance mondiale est reine, tous ont compris que l'industrie pharmaceutique se taille la part du lion, refuge de la Bourse et sources de dividendes juteux.
Accuser Big Pharma de tous nos maux serait un raccourci dangereux. Les Italiens expliquent que la mafia ne devient vraiment dangereuse que lorsqu'elle investit les rouages de l'État.
Qui, si ce n'est le ministre, autorise la mise sur le marché de médicaments peu testés, après quelques mois d'études dites pivot sur des critères allégés, donc potentiellement dangereux, souvent peu utiles, à des prix délirants ? Qui dissimule les liens d'intérêt entre agences gouvernementales, experts et labos ? Qui donne le pouvoir bureaucratique via une multiplication d'agences médicales si ce n'est le politique à travers ordonnances, lois successives (Juppé, Bachelot, Touraine) en sus des plans cancer et nombreux décrets et circulaires ?
L'État est au coeur du système monopolistique : il impose aux médecins comme aux professeurs honnêtes leur soumission aux diktats thérapeutiques.
Gérard Delépine lève le voile sur les moyens utilisés par la dictature bureaucratique au service des lobbies, et propose quelques mesures indispensables comme la suppression des Agences régionales de santé (Ars), lourdes et coûteuses inquisitions sans contre-pouvoir.
Il n'y aura pas de médecine de qualité, quel que soit le mode d'exercice, sans liberté de prescription, ni liberté de choix du patient.
Ces produits étranges se retrouvent dans les composants d’emballages alimentaires, des encres dans les produits cosmétiques ou encore dans les ciments dentaires. Longtemps utilisés dans notre vie courante, ils sont suspectés depuis quelques années de provoquer des cancers du sein, de la prostate, d’avoir des incidences sur la croissance, le développement... d’être des perturbateurs endocriniens.
A partir de quel seuil d’exposition devenons-nous sensibles à ces produits que nous utilisons et manipulons tous les jours ? Peut-on les remplacer par d’autres qui ne soient pas nocifs pour la santé ?
Explications dans cette émission en compagnie de Claude Monneret.
Alors que Sylvie Simon est décédée le 08 novembre 2013, cette émission lui est dédiée, en l'honneur de ses combats contre les dérives de l'industrie pharmaceutique et alimentaire.
C'est donc l'occasion de passer en revue l'actualité de la marchandisation/appropriation du vivant et de la médicalisation de la société par l'usage massif des vaccins, en compagnie de Claire Séverac invitée au micro du "Libre Journal des Sciences et des Techniques" de Paul Deheuvels.
Henri Joyeux, chirurgien-cancérologue, nous rend attentif au lien causal existant entre notre alimentation et le développement de certaines maladies, notamment cancérigènes.
C'est en adoptant une diététique adaptée aux besoins de notre corps que nous pourrons prévenir le développement de certaines de ces maladies.
Un message salutaire à écouter, au milieu d'un âge industriel qui ne réfléchit qu'en terme de profit à court terme...