Utérus artificiel : vers une procréation sans humain ? Avec Céline Lafontaine et René Frydman sur France Culture.


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30.12.2022

Qu'est-ce que l'ectogenèse ? Les questions à son propos, d'ordres technologique, médical et sociétal, sont multiples : où en sommes-nous de la procréation artificielle, intégralement réalisée en laboratoire ? Assistons-nous à une "révolution anthropologique", à une rupture civilisationnelle avec la démocratisation de telles pratiques de procréation ? Quel est le lien entre logique industrielle de la bio-économie et acceptation sociale de ces pratiques scientifiques ?
Des questions auxquelles tentent de répondre René Frydman, gynécologue obstétricien et Céline Lafontaine, sociologue.

Émission "Le Meilleur des mondes", animée par François Saltiel.

GPA : la valeur de la grossesse. Avec Céline Lafontaine et Marlène Jouan sur France Culture.


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01.06.2022

Si le droit à l'avortement est aujourd'hui menacé aux Etats-Unis, alors que la question ne fait plus vraiment débat en France, c'est l'inverse qui se produit pour la GPA. Elle suscite peu d'oppositions outre-Atlantique, au nom du libéralisme.
Là ou elle est toujours interdite dans l'Hexagone, la gestation pour autrui peut elle être un travail comme les autres ? Peut on rémunérer le temps, la fatigue et les risques de la grossesse ? Et comment les quantifier ?
Des questions qui s'inscrivent dans une réflexion plus générale sur l'économie de l'utérus, où le corps des femmes est pris en otage par le marché mondialisé de la GPA, requisitionné par le baby business, sommé de répondre aux injonctions à l'altruisme et offert aux nouvelles valoriations de la bioéconomie...

Émission "Entendez-vous l'éco ?", animée par Tiphaine de Rocquigny.

Vraies révolutions et fausses promesses : la réalité des technologies aujourd'hui. Avec Céline Lafontaine et Eric Salobir sur France Culture.


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28.05.2021

Il y a des révolutions technologiques aujourd'hui, par exemple dans le numérique ou le biologique, l'intelligence artificielle ou les "bio-objets". Mais au lieu de discuter sans fin de leurs promesses ou dangers à venir, regardons leurs effets réels, dès maintenant.
Au lieu de spéculer sur les transformations, de susciter des espoirs ou des peurs et même des paniques, regardons comment elles fonctionnent, socialement, économiquement, avant de voir comment y répondre éthiquement, politiquement. Regardons comment les humains vivent avec ces objets, mettons en contact les acteurs de ces transformations et les autres dimensions de nos vies.
C'est ce que font, bien différemment, mais avec ce même souci, Céline Lafontaine en sociologue de la science concrète, des "bio-objets" et des vivants humains, et Eric Salobir, en économiste des nouvelles technologies, fondateur d'un think tank, mais aussi prêtre, et conseiller du Vatican.
Ne spéculons plus sur l'avenir, mais construisons le présent.

Émission "À présent", animée par Frédéric Worms.

Bio-objets et civilisation in vitro : pour une sociologie des biotechnologies. Avec Céline Lafontaine à l'Université de Genève.


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22.09.2021

À l'heure où l'on s'inquiète de l'avenir de la biodiversité, de nouvelles formes de vie éclosent chaque jour dans les laboratoires du monde globalisé. À mi-chemin entre le biologique et l'artificiel, les bio-objets (gamètes, embryons, cellules souches) sont les descendants directs des technologies in vitro qui ont permis de cultiver des cellules et des tissus vivants. Or ces entités biologiques sont, malgré leur omniprésence, des objets insaisissables dont la vitalité brouille de manière concrète le découpage culturel entre sujet et objet, entre nature et artifice, entre humain et non-humain. Dotés d'une très grande plasticité, ils peuvent être congelés, modifiés, transplantés, transportés et échangés. En quoi leur production croissante transforme notre rapport au vivant et à l'identité corporelle ? Quelles implications matérielles, économiques, sociales et culturelles sous-tendent leur prolifération ?
À partir d'exemples tirés de la médecine reproductive, du génie génétique et d'une enquête menée auprès de chercheurs en bio-impression, la sociologue Céline Lafontaine insiste sur le fait que les produits de la culture in vitro ne sont justement pas des objets comme les autres, du seul fait de leur vitalité biologique. Plus globalement, elle souligne les défis et les questionnements épistémologiques que les bio-objets posent à la sociologie.

Bio-objets, les nouvelles frontières du vivant. Avec Céline Lafontaine pour La balado de Fred Savard.


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05.2021

A l'heure où l'on s'inquiète de l'avenir de la biodiversité, de nouvelles formes de vie éclosent chaque jour dans les laboratoires du monde globalisé. A mi-chemin entre le biologique et l'artificiel, les bio-objets (gamètes, embryons, cellules souches) sont les descendants des technologies in vitro qui ont permis de cultiver des cellules et des tissus vivants. Dotés d'une très grande plasticité, ils peuvent être congelés, modifiés, transplantés, transportés et échangés.
En quoi leur production croissante transforme notre rapport au vivant et à l'identité corporelle ? Quelles implications matérielles, économiques, sociales et culturelles sous-tendent leur prolifération ?
Céline Lafontaine analyse les imaginaires scientifiques, les pratiques et les espoirs mirobolants que soulève la production d'objets vivants. Elle rend visible les ressorts épistémologiques, industriels et éthiques de ce qui est devenu une véritable économie de la promesse.
L'enjeu de son étude originale est essentiel : les frontières entre vivant et non-vivant sont de moins en moins opérantes pour comprendre un monde où la matière biologique est transformée en objet biotechnologique. Les frontières du corps humain et les barrières entre espèces, qu'on croyait immuables, deviennent malléables.
Une contribution passionnante à la réflexion sur la condition du vivant à l'ère de l'Anthropocène.

Les enjeux de la bioéconomie du corps humain. Avec Céline Lafontaine au Collège des Bernardins.


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20.05.2017

Céline Lafontaine nous propose d'analyser le phénomène du transhumanisme d'un point de vue sociologique.
En partant de la notion de bio-économie qui voit dans le vivant une matière première, elle présente successivement les concepts de bio-capital -voir le corps comme un capital personnel à valoriser-, de bio-citoyenneté et de bio-médicalisation. Ils permettent de saisir l'étendue des pratiques transhumanistes déjà à l'oeuvre.
En conclusion, elle interroge le retournement qui voit l'homme devenir à nouveau objet de recherche scientifique, à son corps défendant.

Une conférence prononcée dans le cadre du colloque "Critique de la raison transhumaniste".

La bioéconomie et les fondements imaginaires de l'industrie biomédicale. Avec Céline Lafontaine au Centre Culturel International de Cerisy.


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26.09.2015

L'ensemble des processus biologiques propres à l'existence corporelle sont désormais au cœur d'une nouvelle phase de la globalisation industrielle : la bioéconomie. Celle-ci peut se définir sommairement comme l'application des biotechnologies à la production primaire, à la santé et à l'industrie afin d¹accroître la productivité économique.
Parce qu¹elle s'enracine dans les soubassements anthropologiques les plus profonds -le désir d'échapper à la maladie, le rêve d'une jeunesse éternelle et la peur de la mort- la bioéconomie du corps humain représente l'expression ultime du capitalisme industriel. Elle se nourrit des promesses et des espoirs portés par les innovations biomédicales.
Céline Lafontaine revient sur le cas de la médecine régénératrice, plus spécifiquement la recherche sur les cellules souches, qui représente la forme la plus achevée de cette "industrie de l'espoir".

Une communication donnée dans le cadre du colloque intitulé "Imaginaire, industrie et innovation".

L'avènement du corps-marchandise. Avec Céline Lafontaine et Thérèse Miron sur Auvidec Média.


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2015

L'animateur Jean Carette accueille Céline Lafontaine, professeure et sociologue à l’Université de Montréal, et Thérèse Miron, journaliste et théologienne.
Il est question d’un sujet important et d'actualité : l'avènement du corps-marchandise.
Au-delà de l'hyper-sexualisation et de la prostitution, la discussion gravite autour des concepts de la vente et l'exploitation du corps, des tentatives de breveter du vivant et des conséquences éthiques de cette nouvelle forme de marchandisation du corps.
Une émission captivante.