Comment les techno-fascistes ont pris le pouvoir. Avec Nastasia Hadjadji et Olivier Tesquet sur Blast.


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10.2025

Et si nous étions entrés dans l’ère du technofascisme ? Depuis que Donald Trump est de retour à la Maison Blanche, quelque chose a basculé. Et pendant qu'il attire toute l'attention, qu'il semble être partout, son pouvoir se transforme. Car cette fois-ci, il s'est entouré des milliardaires de la tech à qui il doit son élection.
Après avoir accaparé nos vies privées, ces entrepreneurs veulent désormais imposer leur vision du monde et étendre leur influence, en commençant par démanteler les institutions et la démocratie américaine… 

 - 0'00'00 : Introduction
 - 0'02'48 : Présentation des intervenants
 - 0'03'47 : Définition du techno-fascisme
 - 0'07'43 : Spécificités et exemples des fonctionnement du techno-fascisme 
 - 0'15'02 : Qui sont les leaders et acteurs du techno-fascisme ?
 - 0'26'21 : Perception de la démocratie 
 - 0'34'30 : Reconfiguration du réel 
 - 0'41'14 : Exemples de techno-fascistes au pouvoir 
 - 0'47'16 : Le techno-fascisme en Europe 
 - 0'59'30 : Sécessionnisme : les formes privatisées de gouvernance politique
 - 1'06'48 : Transcender les limites : transhumanisme 
 - 1'12'44 : Conseils pour faire face à cette perspective dystopique
 - 1'20'12 : Conclusion

Émission "Le souffle de l'info", animée par Paloma Moritz.

Deep Web Fantasia. Avec Pacôme Thiellement et Benjamin Patinaud pour Blast.


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2025

Les tréfonds d'internet regorgent de trésors et d'étrangetés. Ils ont leurs propres codes, leurs propres cultures et même leurs propres mythes. Vidéos virales, détournements incontrôlables et horreur digitale : Pacôme Thiellement et Benjamin Patinaud -alias Bolchegeek- nous proposent de plonger dans les abysses du web depuis leur canapé pour en explorer les nouveaux usages et les nouvelles mythologies qui en émergent.

Le plan Bayrou, c'est le truc de trop et l'occasion ou jamais d'en finir. Avec Frédéric Lordon sur Blast.


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07.2025

Le philosophe Frédéric Lordon revient dans cet entretien sur le plan budgétaire présenté le 16 juillet 2025 par François Bayrou, sur ce qu'il appelle "l'ethos" du macronisme, sur la faillite des "médiations institutionnelles" (politiques, médiatiques, syndicales), dont le constat l'amène à réfléchir à la possibilité d'un "débordement".
Il évoque aussi la fascisation en cours, qu'il a été l'un des tout premiers à dénoncer – entre pessimisme et espoir.

Un entretien mené par Sébastien Fontenelle.

L'Empire n'a jamais pris fin. Avec Pacôme Thiellement sur Blast.


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2025

Le roman national ment. L'identité française ne résulte pas de l'alliance de la bravoure gauloise et de l'administration romaine, le tout couronné par la bonté chrétienne. Pas seulement. Non seulement la France n'a pas seulement été gauloise et romaine, mais la France n'a pas seulement été chrétienne. Le roman national ment. Par omission. Par oubli.
Pacôme Thiellement fais l'exégèse de notre histoire sur ce territoire que nous nous sommes habitués à appeler la France. Celle-ci est subjective, et même très subjective, même l'exposé est aussi rigoureux que possible possible. Alors, comme dirait l'autre, si vous n'aimez pas cette Histoire de France, écrivez la vôtre.

Le mythe du boeuf ou comment sortir du mépris de classe. Avec Rose Lamy sur Blast.


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05.2025

Le mot beauf qui à l'origine désignait le beau frère est entré dans le langage courant pour désigner la caricature d'un français moyen, réactionnaire, un peu bête, borné, macho, vulgaire… On pense alors au fameux tonton raciste ou à Kevin qui a un mulet, de grosses lunettes de soleil et fait du tuning….
Mais cela va encore plus loin, puisque petit à petit, le beauf devient l'autre, celui auquel on ne veut pas ressembler, celui qui n'a pas les bons goûts, la bonne culture, les bonnes opinions. Les beaufs n'existent que dans le regard de la société.
Dans son livre Ascendant Beauf, Rose Lamy démontre que la figure du beauf est surtout un outil de domination et de fabrique du mépris social. En se moquant des beaufs, on se moque aussi des classes populaires, on se désensibilise de leur sort. En revenant sur son histoire personnelle, l'autrice raconte tout ce qui se cache derrière l'image du beauf : une existence déterminée par la classe sociale, les morts prématurées, les emplois aliénants, les déserts médicaux. L'humiliation permanente… 
Pourtant, le dessinateur Cabu, qui a en partie créé ce personnage le disait "on est tous le beauf de quelqu'un". Pour le sociologue Gérard Mauger cité dans le livre "la figure du beauf produit simultanément une représentation stigmatisée des classes populaires et une représentation enchantée de soi-même comme l'envers du groupe stigmatisé". Le beauf en dit donc beaucoup sur la personne qui juge, la condescendance lui donne une forme de supériorité morale et intellectuelle mais tout ceci a des conséquences bien réelles. "Nous sommes toutes et tous à la fois bourreaux et victimes de l'oppression de classe" écrit Rose Lamy. 
Alors pourquoi est-ce problématique d'utiliser le mot beauf ? En quoi cette figure est-elle devenue un bouc émissaire ? Comment questionner ce mépris social ? Et comment l'extrême droite profite en partie de la stigmatisation des beaufs et donc des classes populaires blanches ?

Un entretien mené par Paloma Moritz.

Trump, la stratégie du fou ? Avec Olivier Berruyer sur Blast.


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04.2025

Avec son augmentation spectaculaire des droits de douane, Donald Trump a bouleversé le commerce mondial. Si depuis le 9 avril, une "pause" a été décrétée, elle ne concerne que la surtaxation différenciée par pays, mais pas la taxe généralisée de 10% pour tous les produits de la planète.
L'onde de choc produite par la politique agressive de Trump s'apprête à déséquilibrer les économies de nombreux pays. L'avenir donnera peut-être des explications sur les raisons d'une telle précipitation. En attendant, il faut comprendre les racines du problème américain.
Si la façon de faire est brutale, déstabilisante et probablement peu efficace voire contre-productive, il n'en reste pas moins que la situation financière des États-Unis, avec le retour de déficits jumeaux (du commerce et de l'État), est piteuse et clairement intenable à moyen terme. Trump aurait certes pu agir avec plus de prudence et de mesure, mais un changement radical de politique commerciale était inévitable.

Émission "Zoom arrière", animée par Denis Robert.