La Nouvelle Action Royaliste a cinquante an ! L'occasion de revenir sur sont itinéraire en compagnie de l'historien Olivier Dard qui en retrace les principales étapes au sein de l'histoire du monarchisme après 1968, évoquant également les relations entre François Mitterrand et le chef de la Maison de France.
Le 17 juillet 2017, Emmanuel Macron a déclaré que Vichy "était le gouvernement et l’administration de la France". Reprenant ainsi la position de Jacques Chirac et de François Hollande. Telle est la thèse désormais officielle de nos dirigeants.
Il est de notre devoir de nous y opposer, et c'est ce à quoi s'attellent Bertrand Renouvin et François Broche en démontant point par point cette entreprise dont le but est de salir la France et d'insulter le peuple français.
Car seul le général de Gaulle et ses premiers compagnons se situent dans la continuité républicaine après avoir constaté l’illégalité et l’illégitimité du pouvoir établi à Vichy à la suite d’un coup d’État. La France, indissociable de l’histoire qui l’a faite et du droit qui la définit, était à Londres, à Alger puis de nouveau à Paris libérée de l’ennemi.
Si Vichy c’est la France, si son gouvernement est légal, la condamnation à mort du général de Gaulle et la chasse aux résistants en deviendraient alors justifiées. Et cela, nul ne saurait le permettre.
Le discours sur la culpabilité de la France pour les crimes commis sur le territoire métropolitain pendant l’Occupation est ancien. Il a été officialisé par Jacques Chirac puis par François Hollande lors des commémorations de la rafle du Vel d’Hiv.
Après le récent discours d’Emmanuel Macron affirmant que Vichy, "c’était le gouvernement de la France", Bertrand Renouvin a répliqué dans Vichy, Londres et la France en rappelant l’ensemble des éléments historiques et juridiques qui montrent pourquoi la France libre a pu affirmer dès juin 1940 sa légalité et sa légitimité face à Vichy.
Car la mise en accusation de la France depuis trente ans a une portée idéologique et politique qu’il s’agit de comprendre et de combattre.
"Ni droite ni gauche" : cette idée correspond à un slogan historiquement localisé et limité. A quoi renvoie-t-il ? Est-il possible de l'assumer ? Ne s'agit-il pas plutôt d'un piège, d'une illusion ?
Alors qu'il a retrouvé une actualité avec les propositions de François Bayrou, "ni droite ni gauche" signifie-t-il le centre ? Est-il vrai que l'on puisse être ni de droite, ni de gauche ? D'où vient l'aspiration à une politique qui échapperait aux grilles idéologiques ?
Les deux conférenciers Bertrand Renouvin et Frédéric Rouvillois nous font part de leur vision respective du clivage droite/gauche, clivage fondateur de l'histoire politique française moderne.