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La Banque mondiale cherche-t-elle à combattre la pauvreté dans le monde ? Quel est le bilan de son action qui s'étend sur plus de sept décennies ? Qui dirige la Banque mondiale et comment fonctionne celle-ci ? Quels sont ses rapports avec les grandes puissances et en particulier avec les États-Unis ? Quelles relations entretient-elle avec d'autres grandes institutions internationales comme l'ONU, le FMI, l'OMC ? Pourquoi les politiques qu'elle recommande ne garantissent pas aux populations la satisfaction de leurs besoins fondamentaux et de leurs droits ? Pourquoi la Banque mondiale soutient-elle des régimes dictatoriaux ? Pourquoi intervient-elle pour déstabiliser ou aider à renverser des gouvernements qui cherchent une voie originale ? Pourquoi affirme-t-elle qu'une montée des inégalités est nécessaire au développement ? Pourquoi affirme-t-elle que les pays du Sud doivent s'endetter pour se développer ? A-t-elle une responsabilité dans l'éclatement des crises de la dette des pays en développement ? Quel est l'impact de son action sur la sécurité alimentaire, sur l'environnement, sur la santé publique, sur les femmes, sur ceux et celles qui vivent de leur travail ?
Eric Toussaint adopte une démarche chronologique pour analyser la Banque mondiale des origines à nos jours. Un soin particulier est apporté à situer la politique de la Banque mondiale dans son contexte politique et géostratégique. En outre, plusieurs études de pays viennent illustrer la politique de la Banque mondiale, ses mécanismes et ses conséquences.


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De l'Amérique latine à la Chine en passant par la Grèce, la Tunisie et l'Égypte, la dette a été utilisée comme une arme de domination et de spoliation. Le recours à l'endettement extérieur et l'adoption du libre-échange constituent à partir du XIXe siècle un facteur fondamental de la mise sous tutelle d'économies entières par les puissances capitalistes. La Grèce des années 2010 est un exemple supplémentaire d'un pays et d'un peuple privés de liberté sous le prétexte de rembourser une dette illégitime.
Cette dictature de la dette n'est pas inéluctable. En deux siècles, plusieurs États ont annulé leurs dettes avec succès. Eric Toussaint analyse les répudiations réalisées par le Mexique, les États-Unis, Cuba, le Costa Rica et la Russie des soviets. Il met en lumière et actualise la doctrine de la dette odieuse.


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Docteur en Sciences économiques, Maxime Izoulet cherche ici à démontrer que l'invention de la comptabilité en partie double, à la fin du Moyen Age en Italie, est à l'origine des systèmes monétaires actuels.
Apparue comme une invention de marchands, la comptabilité est rapidement devenue une technique de marchands-banquiers, puis de banquiers tout court, avant que les Etats, dès la Renaissance, l'utilisent à leur profit pour mieux gérer leur monnaie, leur dette publique et leurs guerres. Dès lors, une compétition entre Etats aux proportions de plus en plus immenses va peu à peu permettre la maîtrise de cet instrument de puissance économique.
De la Florence des Médicis, en passant par les Républiques de Venise ou de Gênes, des Provinces-Unies en révolte contre l'Empire mondial de l'Espagne à la lutte financière et militaire de deux siècles entre la France et l'Angleterre, jusqu'à l'émergence des Etats-Unis et à la financiarisation actuelle, il retrace l'histoire du capitalisme et de la monnaie à la lumière de cette technique comptable.
Ce voyage historique de huit siècles permet de mieux comprendre la crise actuelle du capitalisme et de la finance, et de fournir des outils de compréhension réalistes pour y faire face.


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Telle qu'elle est aujourd'hui traitée médiatiquement et politiquement, l'économie est en générale réduite à des querelles techniques. Sans faire l'impasse sur cette grille de lecture, l'essayiste Guillaume Travers fait au contraire le choix de la ramener à la philosophie. Car dans des temps troublés, il est précieux d'avoir un cadre idéologique solide, une structuration mentale qui permette d'échapper à toutes les désinformations et toutes les manipulations.
Émission "La Méridienne", animée par Lt Sturm, Wilsdorf, Jean-Louis Roumégace et Alryck.


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Professeur d'économie, Frédéric Farah suit attentivement la crise libanaise, succintement évoquée dans les médias. Il s'agit en fait d'une triple crise : crise de change, crise de la dette publique, crise bancaire. Elle trouve son origine directe dans le système de développement mis en place par les élites au sortir de la guerre civile et, plus profondément, la conséquence du libre-échange et de l'ensemble du système néo-libéral.
A tous égards, nous sommes concernés par le désastre libanais.


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Pourquoi les États paient-ils des intérêts si faibles, stables et empruntent à volonté alors que les prêts bancaires n'ont jamais été aussi difficiles ? Pourquoi ces intérêts sont-ils si instables en zone euro, allant jusqu'à être négatifs ? Pourquoi n'y a-t-il pas d'inflation inhabituelle alors que les banques centrales n'ont jamais injecté autant d'argent ? Comment en sommes-nous arrivés à être aussi mystifiés ?
Tous ceux qui veulent en finir avec l'austérité, donc pouvoir répondre à toutes ces questions et à bien d'autres, doivent connaître la pensée chartaliste, théorie économique expliquant comment fonctionne la monnaie en relation avec un État, depuis l'aube des temps jusqu'à nos jours...
Une conférence organisée par les Associations Familiales Catholiques.


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Mises en place pour sauver le système financier après la crise de 2008 (dite crise des subprimes), les politiques monétaires non conventionnelles (taux négatifs et créations monétaires) perdurent alors même que l'économie globale semble stabilisée et que les bourses flambent.
Cette persistance, dix ans après la crise, est à la fois un indicateur de la faiblesse endémique du système monétaire et financier des pays occidentaux qui fausse le jeu normal de l'épargne autant que celui de l'allocation des ressources.


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Alors que la finance occupe une place toujours croissante de notre économie, est-il possible de la réguler et de financer une réindustrialisation verte ? Emmanuel Macron aura-t-il la capacité de conduire cette véritable transition écologique ?
Nouvelle économie des communs, fragilité et instabilité du système financier, dérive illibérale du gouvernement, question religieuse, laïcité et écologie : l'économiste et prêtre jésuite Gaël Giraud nous offre un panorama de la situation actuelle dans un discours clair et didactique.