En 1988, Antoine Blondin acceptait de se raconter : rendez-vous était pris dans un café pour l'occasion. Evidemment dans un café, car comme l'on sait, Blondin vivait, buvait et écrivait dans les cafés. Les dérives éthylique de cet auteur, également brillant journaliste, ont d'ailleurs donné naissance à une mythologie germanopratine de leveurs de coude.
Il se livre ici au travail de la mémoire, mais aussi à celui de l'oubli. Quelqu'un de rare, Antoine Blondin. Quelqu'un de Bien. L'écouter, c'est déjà commencer à le lire.
Une émission conduite par Pierre Assouline.
Antoine Blondin était un paladin, c'est-à-dire un chevalier courageux et généreux. Mais aussi un troubadour, un joyeux compagnon, drôle, taquin et volontiers provocateur.
Par petites touches, Alain de Chantérac brosse le portrait d'un "blessé de la vie" qui, derrière les excès publics, cachait une belle âme.
"Le problème avec la postérité, c'est qu'il faut mourir", disait Blondin. Il a donc fini par tirer sa révérence. Sans s'éloigner jamais de nos coeurs.
Émission du "Libre Journal de Lumière de l'espérance", animé par Alain Sanders.