Discours médiatiques et idéologie dominante. Avec André Perrin pour le podcast Hérétiques.


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09.2023

Les grands médias contemporains (presse écrite, radiophonique ou télévisuelle) véhiculent tout un ensemble de postures, de discours qui forment ce qu'il faut bien appeller une idéologie dominante, c'est-à-dire minoritaire dans la société car propre à une classe ou une caste. À l'intersection de la "gauche" et de la "droite", ce prêt-à-penser est une camisole bien-pensante qui vise précisément à empêcher de penser, par l'intoxication, l'intimidation, le chantage politique au "fascisme". Quels sont les ressorts qui poussent la presque totalité des journalistes influents à colporter de tels discours ? Comment mener des réflexions libres dans cette époque de confusion délibérément entretenue ?
André perrin, enseignant de philosophie, dans une multitude d'exemples relevés au fil des années dans ses derniers livres, en appelle à la lucidité et au courage pour que vive une pensée juste s'émancipant tout autant du conformisme politquement correct qu'aux provocations outrancières.

Le politiquement correct dans le débat intellectuel en France. Avec André Perrin pour Connaissance et Partage.


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23.09.2020

Le débat intellectuel en France se porte mal. Il est dénaturé d'un côté par la politisation, qui substitue la logique de l'action à la logique de la connaissance, de l'autre par le "politiquement correct", qui substitue la distinction du bien et du mal à celle du vrai et du faux. Ces deux maux, intrusion de la politique et intrusion de la morale dans le débat intellectuel, tout en étant distincts, ne sont pas étrangers l'un à l'autre dès lors que la politique est elle-même conçue sur le mode d'un affrontement manichéen qui oppose le camp du bien à celui du mal.
Il en résulte que le débat intellectuel est de plus en plus gouverné par une logique de l'exclusion : disqualification de l'interlocuteur transformé en ennemi ou en délinquant de la pensée, disqualification des thèses qu'il soutient ou des thèmes qu'il aborde, censure des mots et police du langage.
André Perrin en donne quelques illustrations dans des controverses qui ont agité le monde médiatique ces dernières années.

La fin du débat. Avec André Perrin sur Radio Courtoisie.


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23.07.2017

Bien que nous jouissons en principe dans notre pays d'une entière liberté d'opinion et d'expression, nous vivons en pratique sous un régime de liberté surveillée. Une discipline de parole très contraignante réduit le champ et le nombre des sujets ouverts à une véritable discussion. Les notions, les termes et même les faits les plus nécessaires à l'intelligence du présent sont l'objet d'une censure vétilleuse.
Comment échapper à la tyrannie paralysante du politiquement correct sans tomber dans la licence improductive du politiquement incorrect et de la provocation stérile ? C'est là tout l'enjeux des travaux récents d'André Perrin.

Émission du "Libre Journal des amitiés françaises", animée par Thierry Delcourt.

La vie intellectuelle en France : état des lieux. Avec André Perrin et Christophe Charle chez Alain Finkielkraut à Répliques sur France Culture.


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11.03.2017

En 1891, Anatole France s'interrogeait sur le pessimisme qu'il percevait chez ses contemporains : "Pourquoi sommes-nous tristes ?" demandait-il.
Plus d'un siècle après, l'historien Christophe Charle et le professeur de sciences politiques Laurent Jeanpierre remettent cette question à l'honneur dans la conclusion du grand ouvrage collectif qu'ils ont dirigé sur La vie intellectuelle en France (Seuil) : "il n'est pas besoin d'aller très loin, écrivent-ils, pour retrouver des interrogations similaires sur la dépression française."
Avec, comme invités, Christophe Charle -justement- et André Perrin qui, après avoir enseigné la philosophie a été inspecteur d'académie et qui publie Scènes de la vie intellectuelle en France : l'intimidation contre le débat (L'Artilleur), Alain Finkielkraut a voulu en avoir le coeur net.
Comment vont les intellectuels ? Sont-ils déprimés ? Sont-ils unis par ce commun état d'âme ? Est-ce la tristesse qui caractérise leurs réflexions et qui imprègne leurs échanges ?