Comme Bonaparte prit le pouvoir alors que les souvenirs de la Terreur étaient encore vifs, pour en empêcher le retour par l’ordre, et mettre fin surtout à la ploutocratie directoriale qui lui avait succédé, Poutine rétablit dans sa liberté une nation qui, ayant connu le plus durable des systèmes totalitaires, fut livrée après qu’il s’était lentement –et heureusement– amolli, à tous les désordres, violences, injustices que provoque inévitablement le consensus néolibéral de Washington.
C'est la thèse que Yannick Jaffré développe, dans un mélange d'admiration et de désespoir mêlés. Admiration pour l'homme qui a redressé la Russie, et désespoir eu égard à notre "élite" européenne actuelle...
Poutine où la leçon de politique réaliste !