Alors que tout semblait avoir été dit sur de Gaulle, Dominique Venner se propose d'analyser la part de responsabilité du général dans la mort de notre nation, sa transformation en société anonyme réduite à un marché, de surcroît envahie et profanée.
La thèse qu'il propose se résume ainsi : le rêve de grandeur personnel du premier président de la 5e République s'est souvent retourné contre la nation qu'il était censé incarner.
La santé d'une nation se juge à l'énergie vitale de son peuple, à sa cohésion et à la conscience forte de son identité. Et l'honnêteté nous oblige à dire que le Général, à l'heure de son départ, a laissé le pays exsangue.
Au-delà du mythe, que reste-t-il de De Gaulle ?
L'émission est consacrée à la vie d'une figure contemporaine et trop méconnue de la littérature : c'est le grand passeur et écrivain Dominique de Roux dont il est question, cet aventurier aux goûts artistiques éclectiques et aux engagements politiques affirmés qui changea le paysage littéraire français de la deuxième moitié du XXe siècle.
L'émission est menée par Gérard Vaudan.
Comme nous tous, Alain Soral est aussi un héritier de mai 68, tout en s'en voulant le liquidateur.
Il est important de distinguer toutes les compostantes de cet épisode historique contradictoire. Soit le mouvement populaire sincère, de la base, avec ses aspirations sociales, et la révolute étudiante, qui inaugure le règne de l'idéologie libérale-libertaire en terre de France.
À la fin de l’année 1983, et suite aux incidents de l’été entre des jeunes de la banlieue lyonnaise et la police, se déroulait la "Marche pour l’égalité et contre le racisme", plus connue sous l’appellation "Marche des Beurs".
L’année suivante, une jeune femme du nom de Farida Belghoul organisait une seconde marche : "Convergence 84".
Vingt-neuf ans plus tard, elle livre sa version de l’histoire, qui diffère radicalement du roman antiraciste officiel...
Cette émission est consacrée à la publication de la correspondance entre Charles Maurras et l'abbé Penon.
Ce dernier, provençal devenu évêque de Moulins, fut le confident et mentor du jeune Charles Maurras. Une amitié s'est nouée entre les deux hommes, qui n'a pris fin qu'à la mort de Penon en 1928.
Il en résulte une correspondance inédite, d'un intérêt considérable : près d'un demi-siècle de l'histoire politique et intellectuelle de la IIIe République y sont dépeint.
Si l'on se souvient que Maurras a été le plus important penseur contre-révolutionnaire français depuis Joseph de Maistre et que les relations conflictuelles entre la République et l'Église catholique ont été une donnée essentielle de la vie nationale depuis la Révolution, on mesure mieux l'apport de ce document sans précédent, conservé jusqu'à ce jour dans la famille de Charles Maurras.
Découpage et contenu de l'échange :
[ 00:00] Introduction
[ 08:56] Présentation de l'ouvrage « Communisme et Totalitarisme »
[ 10:59] I. « Lénine, inventeur du totalitarisme »
[ 20:25] Stéphane Courtois vs. Jean-Jacques Marie (historien trotskiste) #1
[ 27:26] II. « Staline ou le triomphe du totalitarisme »
[ 36:07] Stéphane Courtois vs. Annie Lacroix-Riz (historienne communiste)
[ 39:52] III. « Communisme, crime contre l'humanité, génocide »
[ 48:42] Stéphane Courtois vs. Jean-Jacques Marie (historien trotskiste) #2
[ 49:14] IV. « Histoire et mémoire du communisme »
[ 56:27] Pacte germano-soviétique & alliance germano-soviétique (70e anniversaire)
[1:02:22] Chute du mur de Berlin (20e anniversaire)
[1:32:13] Débat (Questions / Réponses)
[1:32:24] Q/R1 L'exception Raymond Aron, rôle de l'Armée Rouge
[1:36:47] Q/R2 Totalitarisme et économie
[1:38:36] Q/R3 Orientation des manuels scolaires, Hannah Arendt
[1:42:15] Q/R4 L'imposture Guy Môquet
[1:45:26] Q/R5 Jacques Duclos, Santiago Carrillo, Franco, origines & mythes de la guerre d'Espagne
[1:54:28] Q/R6 Vladimir Poutine & le KGB, Gorbatchev & le putsch de Moscou, Deng Xiaoping & la Chine
Le sociologue Jean-Pierre Le Goff se propose de nous éclairer sur ce qu'il reste de l'engagement dans nos sociétés, et sur quels fondements cet engagement peut s'appuyer dans un monde aux références complexes, mondialisées où la tentation de la fuite en avant bouleverse les repères traditionnels sur lesquels les individus appuyaient leur volonté d'action, de construction ou de révolte.
Réflexe de repli sur soi, dépassement du cadre national d'expression collective, mobilisations post-modernes d'une jeune génération qui a vécu son rapport à la société et à l'avenir dans un monde dit de la fin des idéologies : qu'en est-il véritablement ? Assiste-t-on à la fin programmée de l'engagement démocratique tel que l'ont vécu les constructions européennes ? Peut-on dans cet apparent chaos de l'après-idéologies, trouver des formes inédites et donc peu perceptibles d'engagements ? Les grands partis de la droite comme de la gauche sont-ils préparés à répondre à ces nouveaux enjeux ?
Une intervention dans le cadre du cycle de conférences "L'Engagement : libre contrat ou aliénation volontaire ?"