Après la guerre froide, quels équilibres, quelles relations bipolaires, quelles confrontations ou quelles coopérations faut-il désormais envisager alors que le Vieux Continent assiste au développement foudroyant des BRICS et à la prééminence de plus en plus affirmée de l'Asie sur le plan mondial ?
Spécialiste de l'histoire des relations internationales, Georges-Henri Soutou nous invite à une réflexion sur le rôle des Etats dans la mondialisation actuelle en distinguant deux sphères, celle des relations internationales et celle des relations transnationales.
Ecologie, crise agricole, guerre en Ukraine : l'intellectuel de sensibilité écologiste et ancien homme politique Laurent Ozon nous donne un tour d'horizon de l'actualité la plus brûlante.
De son point de vue, il y a une volonté clairement affirmée d'emmener progressivement la population française vers l'acceptation d'une confrontation directe avec la Russie. Cet état de crise instauré par la caste politico-médiatique devrait tous nous interpeller, tant les conséquences concrètes des montées aux extrêmes sont toujours liberticides pour les populations concernées.
Fque nous lui avons demandé d’évoquer la politique du gouvernement Meloni vis-à-vis de l’Union européenne.
A ses débuts, Giorgia Meloni a promis d'engager une épreuve de force avec Bruxelles et surtout avec la Banque centrale européenne. La dirigeante d'extrême droite s'est opposée à la révision du Mécanisme européen de stabilité, en espérant contraindre ses partenaires à adoucir le Pacte de stabilité qui est en préparation.
Frédéric Farah, fin connaisseur de l'Italie, explique pourquoi et comment le gouvernement Meloni a perdu son pari, révélant sa véritable nature : sa soumission à l'orthodoxie néolibérale et sa politique anti-sociale qui font de Giorgia Meloni une thatchérienne d'extrême droite.
Questions:
- 0'53'27 : Pari perdu sur l'immigration
- 1'03'29 : Un "thatcherisme de gauche" ?
- 1'06'53 : Quid des mouvements comme le M5S ou le PRC ?
- 1'11'01 : Mémoire italienne des memorandums en Grèce
- 1'16'40 : Acronymes obscurs et cas concret des politiques de l'UE.
- 1'20'36 : Rôle de S. Mattarella
- 1'27'20 : Possibilité en Italie d'une crise à la "Gilets Jaunes" ?
- 1'29'47 : Séparation de l'Italie entre Nord et Sud
Le "couple franco-allemand" n'existe plus depuis longtemps. Les Allemands le savent et ont l'intelligence politique de ne pas le dire. Car les dirigeants français y croient encore dur comme fer. Et, ce faisant, se privent d'une politique plus conforme aux intérêts français au sein de l'Union Européenne.
En France, le récit officiel commence par la réconciliation à l'amitié franco-allemande puis de cette amitié à l'approfondissement constant de la construction européenne.
Or cette "amitié" politique à laquelle les commentateurs français donnent le nom de "couple" –une expression jamais utilisée en Allemagne– a connu de sérieuses interruptions et a été en permanence l'objet de considérations de puissance chez les deux partenaires.
Spécialiste de l’Allemagne, Édouard Husson revient sur l'histoire des relations franco-allemandes, du traité de l'Élysée au traité d'Aix-la-Chapelle, et évoque des perspectives pour sortir de l'impasse.
Émission du "Libre Journal de la Crise", animé par Laurent Artur du Plessis.
Le 8 novembre 2023, la Commission européenne a recommandé à ses vingt-sept pays membres l'ouverture des négociations d'adhésion avec l'Ukraine.
Alors que la guerre est toujours ouverte avec la Russie, est-ce bien l'intérêt de la France d'intégrer un pays ouvertement en conflit avec la Russie au sein de l'Union européenne ?
Émission "Ligne droite", animée par Corentin Perrigny.