Michel Drac, analyste politique et prospectiviste bien connu, s'emploie ici à identifier les logiques qui pourraient mener notre civilisation à un scénario d'effondrement.
Et c'est avec plusieurs notes de lecture sur des ouvrages consacrés aux problèmes qu'affrontent nos sociétés occidentales et qui pourraient s'avérer insurmontables que nous sommes invités à réfléchir à cette thématique.
Depuis le 1er juin, un nouveau gouvernement italien s’est constitué, non sans mal, sous la houlette de Giuseppe Conte. Il est composé notamment des deux formations politiques arrivées en tête aux dernières élections générales de mars dernier : la Lega et le Mouvement 5 étoiles.
Une des premières décisions de Matteo Salvini, patron de la Lega mais également ministre de l’Intérieur italien a été de refuser d’accueillir les 629 clandestins repêchés par l’Aquarius, le bateau de l’association immigrationniste SOS Méditerranée, financée par George Soros.
Après avoir bouleversé l’échiquier politique du pays, les dernières élections générales vont donc bel et bien bousculer les habitudes du siège de l’Union Européenne à Bruxelles. Une première pour un pays fondateur de l’UE.
Émission "Samedi Politique", animée par Élise Blaise.
L'analyste politique et prospectiviste Michel Drac nous propose un commentaire de l'actualité focalisé sur les tendances lourdes qui structurent l'équilibre précaire de nos sociétés et sur les éléments de rupture qui viennent le perturber.
Au menu du mois de mai 2018 :
- 0'00'00 : introduction
PREMIERE PARTIE
- 0'01'45 : les perspectives économiques
- 0'05'45 : le cas Trump
- 0'14'45 : vers un hard Brexit ?
- 0'19'15 : l'Italie va-t-elle faire sauter la banque ?
- 0'34'45 : euro-marchandage
- 0'39'45 : le spectacle continue
DEUXIEME PARTIE
- 0'50'00 : proposition de cartographie globale
- 0'52'45 : la politique migratoire de Trump
- 0'58'45 : diverses problématiques régionales
- 1'15'15 : l'Italie encore
- 0'16'15 : l'Afrique et l'Inde
- 1'26'15 : panorama générale et remarques de contexte
Accord sur le nucléaire iranien, affaire Skripal, Syrie, ou Ukraine : l'actualité internationale a rythmé la courte visite d'Emmanuel Macron en Russie. Il faut dire qu'un an après la première rencontre entre les présidents russe et français au Château de Versailles, Vladimir Poutine, fraichement réélu, a accueilli son homologue en position de force.
Pour ce match retour, la France était l'invitée d'honneur du Forum économique international de Saint-Pétersbourg, un événement qui permettait de repenser les relations entre Moscou et Paris souvent entravées par les différents wagons de sanctions.
Pierre-Yves Rougeyron, fondateur du Cercle Aristote et directeur de la publication de la revue Perspectives libres revient avec nous sur l'actualité internationale où Vladimir Poutine semble de plus en plus s’imposer.
Christian Bouchet, ancien militant politique et actuellement éditeur (éditions Ars Magna), dresse un bilan des permanences et des changements qui se sont produits au sein du mouvement national français, plus particulièrement dans la mouvance nationale-révolutionnaire européenne, son milieu d'origine.
Un entretien mené par Thomas Ferrier qui permet de comprendre les craintes et les espérances que l'idée grande-européenne suscite encore lorsqu'elle se mesure à l'évolution des rapports de force géopolitiques.
Émission du "Libre Journal des Européens", animée par Thomas Ferrier.
Pour ce grand entretien, Pierre-Yves Rougeyron revient sur l'actualité politique et géopolitique des mois d'avril et de mai 2018.
Une analyse où les actualités nationale et internationale sont passées au crible de l'intérêt français souverain.
PARTIE 1 :
- Actualité du Cercle Aristote
QUESTIONS NATIONALES
- Chroniques de la soumission (Exit Tax, condamnation de Zemmour, affaire Marin, les dysfonctionnements du Samu, antifas et black block, l'agression de Robert Ménard, le politiquement incorrect comme sous-gauchisme, l'agitation identitaire)
- L'Union des droites
- La société inclusive
- L'immigration climatique
- L'Impolitique (Macron paye ses factures)
- La Nouvelle-Calédonie
PARTIE 2 :
QUESTION INTERNATIONALES
- Le budget européen
- Syrie
- Iran
- Les sanctions américaines
- La question palestinienne
- Les législatives libanaises
- La révolution colorée arménienne
- La Corée
- La Birmanie
- Le Bréxit
- L'Italie
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
- La doctrine de la participation est-elle encore d'actualité ?
- Les limites de la croissance
- Le libertarisme
DOCTRINE
- Giscard et le Petit-Clamart
- Pour en finir avec Mai 68
François Denord, sociologue au CNRS, nous propose une relecture critique de l'histoire de la construction européenne.
- 00'19 : Dans votre livre, L'Europe sociale n'aura pas lieu, vous expliquez que la construction européenne telle qu'elle nous est contée est une fable...
- 01'18 : Après-guerre, qui soutient l'idée européenne ?
- 02'44 : Quel a été le rôle joué par les États-Unis ?
- 03'56 : Au niveau militaire, il y a dans la même période l'idée de l'OTAN et de la CED...
- 05'36 : Qu'est qui amène en 1952 à la création de la CECA ?
- 07'16 : Qui est vraiment Jean Monnet ?
- 10'06 : Quelle est l'idée des "fonctionnalistes", auxquels appartenait Monnet ?
- 10'36 : Qu'est-ce que la méthode Monnet ?
- 11'22 : Dans quel contexte est signé le traité de Rome, en 1957 ?
- 14'06 : Comment le concept "d'économie sociale de marché" est intégré dans la construction européenne ?
- 15'38 : Lors du Traité de Rome, y a-t-il eut des velléités, de la France par exemple, pour y introduire une composante "sociale" ?
- 17'23 : Comment expliquez vous la mise en place de la PAC, qu'on présente souvent comme une mesure fortement interventionniste ?
- 18'37 : Pendant les années De Gaulle, les traités sont souvent enfreints. Par la politique des "champions nationaux" par exemple...
- 20'39 : Dans les années 60, la Cour de Justice Européenne prend des arrêts déterminants...
- 23'00 : Quel est le rôle joué dans les années 80 par la Grande-Bretagne de Margaret Thatcher dans la construction européenne ?
- 24'34 : En 1981, François Mitterrand arrive au pouvoir en France. Il doit rapidement choisir entre "justice sociale et construction européenne" dit-on. Quel était le contexte ?
- 26'38 : Quel fut le rôle joué par Jacques Delors ?
- 28'08 : En 1986, Delors met en place l'Acte Unique Européen, qui met fin au compromis du Luxembourg. Est-ce un recul pour la France ?
- 30'03 : La mise en place de l'euro a été assez largement soutenu par le patronat. Comment s'est exercé leur lobbying ?
- 31'20 : Pendant les années Delors, où en est l'idée d'Europe sociale ?
- 33'33 : Est-ce que l'élargissement de l'UE s'est fait sous l'impulsion des libéraux ?
- 34'09 : Est-ce que vous voyez des projets comme le Traité Constituant ou la Charte de droits fondamentaux comme des volontés d'associer les peuples à la construction européenne ?
- 34:48 : Les derniers accords de libre-échange, notamment avec les États-Unis, signés ou à l'étude, vont à l'encontre de l'idée parfois évoquée d'une "Europe-forteresse". L'idée est plutôt celle d'un gigantesque marché...
- 35:51 Vous écrivez que le mouvement syndical s'affadit au contact du système communautaire. Comment l'expliquez-vous ?
- 37:53 : Et le patronat, lui, comment s'organise-t-il ?
- 39:10 : Peut-on mesurer l'évolution du poids de ces lobbys ?
- 40:04 : Est-ce qu'on observe un transfert d'influence des grands patrons industriels vers les marchés financiers ?
- 41:09 : Quelles sont les causes premières de la non-mise en place de l'Europe sociale ?
- 43'23 : Vous appelez de vos vœux une crise "salvatrice". À l'instar de celles provoquées par De Gaule ou Thatcher ?
Un entretien réalisée dans le cadre du projet Spleen Européen.