Henri Hude nous éclaire sur les racines et l’évolution du phénomène Tea Party, souvent mal compris en France.
En effet, ce parti s'inscrit dans une tradition bien américaine de révolution démocratique des classes moyennes visant à renover le personnel politique et à réaffirmer les valeurs traditionnelles de la politique americaine (la primauté de la constitution).
Dans cette optique, ce mouvement est interprété comme un sursaut de conscience de la classe moyenne qui se réapproprie le pouvoir, sans idéologie.
Le célèbre physicien n'aurait pas lui-même produit la théorie de la telativité, mais plagié au mathématicien français Henri Poincaré (1854-1912), cousin germain du Président français Raymond Poincaré.
Cette théorie aurait donc été découverte, formalisée et publiée avant les travaux d'Einstein. Celui-ci n'aurait fait que les lire et profiter du nouveau pouvoir des mass media américains pour assoir sa réputation, après la mort de Poincaré en 1912.
Les explications sont données par Dean Mamas, Docteur en physique nucléaire, américain d'origine grecque et militant pour la réhabilitation de Poincaré.
L’Histoire a-t-elle un sens ? L’antiquité gréco-latine n’en concevait aucun. L’antiquité sémitique, les judéo-hellénismes et christianismes ont chacun proposé le leur, lequel a servi de motif à nombre de conflits. Les idéaux des Lumières, avec leur conviction d’un progrès continu dans la marche d’une humanité globalisée, puis les communismes et le national-socialisme ont renouvelé les propositions d’un sens de l’Histoire à accomplir.
Du monde antique pour lequel le destin des cités se forgeait à force de courage et de ténacité, jusqu’au laisser-faire du Grand Marché auto-régulateur des économies modernes, il y a des impensés à l’oeuvre dans les représentations collectives de l’Histoire.
Jean-François Gautier souligne combien la compréhension d’un temps historique, avec ses inconnues, diffère de celle d’un sens de l’Histoire, bardé de certitudes ou d’espérances.
Impossible de comprendre l'histoire depuis 1945, et surtout la guerre froide qui domine la politique mondiale, sans tenir compte de la crise profonde qui, entre 1914 et 1945, avait bouleversé les structures de l'Europe du XIXe siècle (mais aussi le capitalisme global), et qui se prolonge après 1945 par la désintégration de ses empires.
Dans la guerre froide il ne s'agit plus de survie des systèmes politiques et économiques en crise, mais d'un affrontement global de deux superpuissances militaires et idéologiques, bientôt stabilisé, sauf dans le Tiers Monde où il n'y a pas d'enthousiasme pour le capitalisme à l'occidentale, trop lié aux impérialistes.
Au contraire, la guerre froide rend de plus en plus visible la fragilité des bases des systèmes socialistes, dont la majorité, privée de l'affrontement, s'effondre. Au demeurant le Monde depuis 1945 se transforme par une révolution mondiale (globalisée), économique, sociale et finalement culturelle, de loin plus puissante que celle rêvée ou redoutée par les combattants des guerres de religions laïques du XXe siècle : celle portée par le rythme accru, explosif, de la croissance productive, qui commence à se dessiner dans les années 1950 et qui continue.
Le 11 septembre 2001 fut une journée historique. Mais quant au sens de cette journée et à la nature réelle de l’évènement, il n’existe plus aujourd’hui de consensus...
Sur le coup, la retransmission télévisuelle imposa le fait avec une telle puissance d’impact que nos esprits furent en quelque sorte sidérés. Personne, au fond, ou disons presque personne, ne pensa immédiatement le 11 Septembre comme un simulacre.
Dix ans plus tard, l’image a perdu son pouvoir de fascination. La place existe, à nouveau, pour l’idée.
Mathias Cardet remonte le fil de l’histoire du rap, avec notamment la contestation noire aux Etats-Unis, pour démonter la récupération d'un rap basé sur un hédonisme libéral devenu aujourd’hui une "imposture et une escroquerie".
C'est ensuite au tour de Jo Dalton d'aborder le sujet du point de vue de son vécu.
Alain Soral terminera brievement la conférence par un appel au dialogue et à la compréhension entre les divers groupes sociaux et ethniques présents.