Philippe Ploncard d'Assac développe les thèses contenues dans son livre publié en 2000 "Le Nationalisme Français. Origines, doctrines, solutions."
Il reviend ici en particulier sur la destruction de l'armée française, les rapports entre le Vatican et le nationalisme ou encore l'époque charnière de la révolution de 1789 dans l'histoire de France.
Les 7 émissions se sont déroulées aux dates suivantes : 22/03/2000, 10/05/2000, 31/05/2000, 06/12/2000, 17/01/2001, 26/09/2001, et 05/12/2001.
Le christianisme, lors de sa conquête du sol européen, a récupéré et intégré des formes de sacralité s’exprimant dans la vie des communautés populaires.
On retrouve donc dans le calendrier des fêtes "chrétiennes" de nombreuses traces de fêtes païennes ancestrales.
Il est intéressant d'en comprendre la signification et de les remettre dans la perspective des mentalités païennes qui les avait produites.
Gabriele Adinolfi nous présente un abécédaire résolument anticonformiste au travers de réflexions qui se font l'écho d'une vaste culture pluridisciplinaire transcendant l'espace et le temps.
Des hommes et femmes remarquables aux événements historiques marquants en passant par des concepts politiques ou philosophiques, des grands mythes aux mouvements artistiques, tout un ensemble de références soigneusement sélectionnées contribue à tracer les contours d une "vision du monde", déclinaison selon un éclairage "romain", de notre Weltanschauung européenne.
C'est un ouvrage dense et exigeant qui nous est présenté, enjoingant les lecteurs à de salutaires révisions dans le contexte d'une mouvance nationale identitaire en pleine recomposition et d'un monde globalitaire où s'effectue le retour de l'Histoire.
On appelle "chasseurs-cueilleurs" les peuples qui tirent leur subsistance exclusivement de ressources sauvages, par le moyen de la chasse, de la cueillette, de la pêche ou du ramassage de coquillages. C’était, avant la colonisation, le cas de nombreux peuples, les Aborigènes australiens, les San (anciennement appelés Bochimans), les Pygmées, les Inuit, etc. Par delà leur diversité culturelle, l’anthropologie sociale cherche quels sont les points communs de leurs sociétés. Quels types de structure économique ? Quelles formes d’organisation sociale ? Quelles religions ?
Luc Ferry débute cette série avec le mythe d'Ulysse dont l’histoire est abordée comme matrice de toute l’histoire de la philosophie. Nous sommes aujourd'hui entré dans un nouveau principe de sens, celui de l’amour, c’est-à-dire l’histoire de la naissance de la famille moderne et du mariage d’amour. Ces questions sont explorées aux moyens de la littérature et des tavaux réalisés sur l’histoire de la famille, de la passion amoureuse et de la vie privée. Le XXème siècle est celui où le mariage d’amour et la famille moderne va s’épanouir. Cet événement majeur n’est évidemment pas sans lien avec l’immense mouvement de « déconstruction » des autorités et des valeurs traditionnelles qui va caractériser ce siècle. Cette déconstruction des traditions commence en fait dès le milieu du XIXème siècle, avec l’invention d’un idéal de vie nouveau, la vie de Bohème, et prépare les utopies du XXème siècle (art moderne, Mai 68). Se profile alors l’émergence d’un monde de ruptures et d’innovations permanentes : celui de la mondialisation libérale. Enfin, sont abordées les conséquences de la révolution de l’amour sur la vie publique et collective, soit le passage d’un premier humanisme du droit et de la raison à un second humanisme qui repose sur deux questions nouvelles : la question de l’humanitaire et celle des générations futures.
Olivier Rey part d'un constat simple, voir naïf, le retournement des enfants dans les poussettes : les enfants ne regardent plus leurs parents mais vers l'avant. Cette inversion, apparue dans les années 70, éclaire une transformation radicale de nos sociétés qui, portée par la démocratie et la science, favorise un sujet libéré du passé, de la tradition, apte à affronter l'avenir: un sujet auto-construit.
Une liberté absolue qui risque fort, souligne Olivier Rey, de laisser l'homme face aux déterminismes aveugles et aux fantasmes régressifs que les civilisations avaient tenté d'apprivoiser.
Finalement ce sont toutes les orientations actuelles de la biologie, des doctrines éducatives que l'auteur analyse avec pertinence en pointant comment l'utopie de l'auto-fondation a pénétré notre monde.