Publié 10 ans après Comprendre l'empire, Comprendre l'époque n'est pas un livre comme les autres. C'est une odyssée conceptuelle qui remonte au racine grecques de la raison et de l'égalité. Une longue épopée qui aboutie à travers une mathématisation du monde, à un dévoiement de l'égalité pour la mettre au service de l'inégalité.
Un entretien mené par Rachid Achachi.
Maurice Barrès est un grand nom de la littérature française ainsi que du nationalisme moderne. Pourtant, si son importance fut considérable dans l'histoire des idées, son aura a fortement faibli et il n'est plus beaucoup lu de nos jours. On le réduit trop souvent à quelques étiquettes convenues voire infâmantes afin de mieux le disqualifier et de se dispenser d'aller voir de plus près. Pourtant, loin d’être un doctrinaire dépassé, le symbole vieilli d'un passé lointain, Maurice Barrès fut avant tout un homme libre, dont l'énergie, le chagrin ou la quête d'absolu consonnent encore largement à notre époque avec nos propres interrogations.
Or, tel est justement ce que tente de mettre en évidence Jeremy Baneton dans un petit essai consacré à l’écrivain lorrain : Maurice Barrès, le prince de la jeunesse, (2023, Nouvelle Librairie). L'occasion de revenir, en sa compagnie, sur les grands événements de la vie de Barrès ainsi que sur ses grandes interrogations philosophiques et politiques.
- 0'00'00 : Introduction
- 0'18'41 : Première partie - Le culte du Moi
- 0'22'07 : Une jeunesse lorraine
- 0'27'14 : Arrivée à Paris et influences littéraires
- 0'32'20 : Sous l'oeil des barbares
- 0'49'42 : L'égotisme barrésien
- 0'52'40 : Le passage de l'absolu au relatif
- 0'59'30 : Le passage du Moi au Nous
- 1'06'15 : Jules Soury
- 1'12'47 : L'aventure boulangiste
- 1'24'46 : L'ennemi des lois
- 1'32'58 : Seconde partie - Barrès et le nationalisme
- 1'39'39 : L'affaire Dreyfus
- 1'47'28 : Les Déracinés
- 2'05'01 : Une doctrine sociale pour le nationalisme ?
- 2'16'27 : Maurras et Barrès
- 2'33'21 : Les bastions de l'est et l'Allemagne
- 2'39'26 : Les diverses familles spirituelles de la France
- 2'40'33 : La colline inspirée
- 2'46'14 : Un jardin sur l'Oronte
- 2'48'56 : Conclusion et conseils de lecture
Un entretien mené par Antoine Dresse.
En 1951, des Dijonnais brûlent le Père Noël. D’après Claude Lévi-Strauss, l’enflammement du Père Noël est commandé par l'Eglise mais d'autres documents montrent qu'il a été effectué par une association caritative chrétienne dont les membres qui portaient aide aux pauvres ne supportaient pas la récupération des fêtes de Noël par les industries commerciales. Car pour Lévi-Strauss, la tradition commerciale de Noël incarnée par la distribution de cadeaux est amenée par le Plan Marshall de 1948, qui apporte à la France non seulement une aide financière, mais bien un American Way of Life. Avant la guerre, les marchandises liées à Noël étaient assez peu présentes, on trouve des branchages et des cadeaux issus d’une production locale.
Dans les années 1950, on passe d'une économie du don à une économie de la marchandise, à travers le cadeau de Noël. Pour les Eglises, il n'y a pas seulement supercherie mais désacralisation.
Mais alors, les fêtes de Noël ont-elles toujours été synonymes de convivialité ? Pourquoi croire encore qu'à Noël, il n'est question que d'amour et de paix ?
Émission "Sans oser le demander", animée par Géraldine Mosna-Savoye.
Alors que dans Comprendre l'Empire, Alain Soral partait de la Révolution française, de la succession Ancien Régime, République, de l'opposition Religion et Raison, y démontrant notamment tout ce que ce régime théocratique avait de raisonnable sur le plan pratique et tout ce que cette raison politique avait de fanatique et de déraisonnable dans les actes et les faits, s'y déployait aussi une logique, une logique politique de pouvoir et de domination. Mais de domination au nom de quoi ?
Cette nouvelle domination des uns sur les autres, de la démocratie républicaine sur la monarchie théocratique, puis même de la république démocratique sur la démocratie républicaine s'est faite au nom d'un nom magique, d'une idée parfaitement séductrice : l'égalité !
L'épopée moderniste, la grande idée, le concept au coeur de la dynamique du cycle c'est ça : le pouvoir au nom de l'égalité. Et une égalité de plus en plus totale, soit, en bonne logique, de plus en plus formelle et abstraite, ce qui se traduit le plus souvent dans la pratique en absurdité, voire en son contraire. Le voilà le coup de génie qui embrasse toute l'époque, la suprême arnaque comme sortie de la tête même du diable : l'inégalité au nom de l'égalité !
Comprendre l'Époque : pourquoi l'Égalité ?, nous fait cheminer de la Tradition à Marx, de la logique formelle à la complexité du réel, de la parole du Christ à la loi du nombre et du Marché, jusqu'à ce futur qui se déploie sous nos yeux, entre surveillance de masse, censure et dictature à venir du grand reset...
Émission "Pourquoi tant de haine ?", animée par Monsieur K.
Alors que dans Comprendre l'Empire, Alain Soral partait de la Révolution française, de la succession Ancien Régime, République, de l'opposition Religion et Raison, y démontrant notamment tout ce que ce régime théocratique avait de raisonnable sur le plan pratique et tout ce que cette raison politique avait de fanatique et de déraisonnable dans les actes et les faits, s'y déployait aussi une logique, une logique politique de pouvoir et de domination. Mais de domination au nom de quoi ?
Cette nouvelle domination des uns sur les autres, de la démocratie républicaine sur la monarchie théocratique, puis même de la république démocratique sur la démocratie républicaine s'est faite au nom d'un nom magique, d'une idée parfaitement séductrice : l'égalité !
L'épopée moderniste, la grande idée, le concept au coeur de la dynamique du cycle c'est ça : le pouvoir au nom de l'égalité. Et une égalité de plus en plus totale, soit, en bonne logique, de plus en plus formelle et abstraite, ce qui se traduit le plus souvent dans la pratique en absurdité, voire en son contraire. Le voilà le coup de génie qui embrasse toute l'époque, la suprême arnaque comme sortie de la tête même du diable : l'inégalité au nom de l'égalité !
Comprendre l'Époque : pourquoi l'Égalité ?, nous fait cheminer de la Tradition à Marx, de la logique formelle à la complexité du réel, de la parole du Christ à la loi du nombre et du Marché, jusqu'à ce futur qui se déploie sous nos yeux, entre surveillance de masse, censure et dictature à venir du grand reset...
Sommaire :
- Peut-on dire que Comprendre l'Époque est le pendant philosophique de Comprendre l'Empire ?
- Pouvez-vous nous présenter le "monde de la Tradition" dont vous parlez dans les premiers chapitres de Comprendre l'Époque ?
- Tradition et Modernité : deux systèmes de valeurs en opposition radicale ?
- Quelles sont les conséquences du passage de la logique formelle à la logique concrète ?
- D'où vient l'idée d'égalité ?
- Compensation, complaisance, hypocrisie : quelle est la vision du monde de la classe bourgeoise ?
- Derrière le positivisme bourgeois, la prédation kabbaliste ?
- Est-il possible d'aller au-delà de la bourgeoisie ?
- Demain le Grand Reset ou le grand ménage ?
Un entretien mené par Pierre de Brague.
Dans le contexte d'une modernité en déroute, Michel Michel, sociologue de son état, appelle au recours à la Tradition, celle du "pérennialisme" : "ce qui été cru par tous, toujours et partout". Non pas une nostalgie du passé, mais parce que les principes qui fondent le monde moderne – individualisme, croyance au Progrès, "désenchantement du monde" rationaliste, Homme Nouveau autocréé – sont pour paraphraser Chesterton "des idées chrétiennes devenues folles".
Il a été plus facile à l'Église "d'aller aux barbares" que de résister à ses propres hérésies. À la fin du XXe siècle, la pastorale de l'Église ne s'est pas contentée de "s'adapter" au monde, mais semble s'être massivement ralliée aux hérésies idéologiques de la modernité.
Or le monde passe; aussi, le ralliement de l'Église à la "religion séculière prométhéenne" de la modernité est inefficace car cette religion est elle-même en déclin.
Avec la postmodernité, le recours à la Tradition est la plus probable arche de salut pour passer le naufrage de la modernité.
Alors que dans Comprendre l'Empire, Alain Soral partait de la Révolution française, de la succession Ancien Régime, République, de l'opposition Religion et Raison, y démontrant notamment tout ce que ce régime théocratique avait de raisonnable sur le plan pratique et tout ce que cette raison politique avait de fanatique et de déraisonnable dans les actes et les faits, s'y déployait aussi une logique, une logique politique de pouvoir et de domination. Mais de domination au nom de quoi ?
Cette nouvelle domination des uns sur les autres, de la démocratie républicaine sur la monarchie théocratique, puis même de la république démocratique sur la démocratie républicaine s'est faite au nom d'un nom magique, d'une idée parfaitement séductrice : l'égalité !
L'épopée moderniste, la grande idée, le concept au coeur de la dynamique du cycle c'est ça : le pouvoir au nom de l'égalité. Et une égalité de plus en plus totale, soit, en bonne logique, de plus en plus formelle et abstraite, ce qui se traduit le plus souvent dans la pratique en absurdité, voire en son contraire. Le voilà le coup de génie qui embrasse toute l'époque, la suprême arnaque comme sortie de la tête même du diable : l'inégalité au nom de l'égalité !
Comprendre l'Époque : pourquoi l'Égalité ?, nous fait cheminer de la Tradition à Marx, de la logique formelle à la complexité du réel, de la parole du Christ à la loi du nombre et du Marché, jusqu'à ce futur qui se déploie sous nos yeux, entre surveillance de masse, censure et dictature à venir du grand reset...
Questions :
- 0'36'24 : Que pensez-vous de la tribune des généraux publiée par Valeurs actuelles ?
- 0'43'47 : Comment expliquez-vous que les personnes ayant toute l'intelligence requise pour sortir de la matrice refusent de le faire ?
- 0'46'19 : Que pensez-vous de Florian Philippot qui termine l’ensemble de ses communiqués par "Vive les patriotes" et "Vive la France" ?
- 0'51'29 : Quels conseils donneriez-vous pour échapper au passeport sanitaire, surtout dans un contexte professionnel ?
- 0'54'31 : Pourriez-vous faire un commentaire sur la récente sortie d'Hervé Ryssen, ainsi que sur les accusations qu'il prononce à l'égard de son premier avocat ?
- 1'11'42 : Comment concilier l'amour social tel que vous le définissez avec la vision hiérarchique et inégalitaire de la Tradition ?
- 1'14'11 : Pourquoi est-ce que mon mari vous écoute encore, alors qu'il sait déjà où vous allez en venir ?
- 1'16'11 : La révolte des nations est-elle encore possible et y croyez-vous encore ?
- 1'21'00 : Karl Zéro et Jacques Thomet, sur Sud Radio, dénoncent la pédocriminalité. Qu'en pensez-vous ?
- 1'30'20 : Avez-vous un pronostic sur la prochaine élection présidentielle, en 2022 ?
- 1'35'12 : Puisque le concept d'égalité est si dévalué à cette époque, pourquoi lui avoir conservé une importance centrale dans votre vision, en nommant votre association E&R d'après lui ?
- 1'39'13 : Qu'est-ce qui différencie la pensée partisane de la pensée philosophique ?
- 1'42'15 : Comment a-t-on pu en arriver à considérer qu’une pièce de rap ou de musique contemporaine peut valoir une œuvre de l’envergure d'un Bach, Beethoven ou Mozart ?
- 1'49'47 : Pourriez-vous synthétiser dans un ouvrage pratique les conseils que vous donneriez à un jeune de dix-huit ans qui se lance dans la vie de nos jours au milieu de tant d'incertitudes ?
- 1'51'22 : Comment peut-on réconcilier en philosophie l'approche spiritualiste et traditionnelle d'un René Guénon et celle du matérialisme marxiste ?
- 1'57'11 : Quel est le système le plus réellement égalitaire dans l'histoire ?
- 2'01'55 : Comment expliquez-vous que les clubs de football français ont le plus mauvais palmarès de tous les temps ?
- 2'09'05 : Que pensez-vous de l'affaire Sarah Halimi ?
- 2'11'54 : Pourriez-vous parler des différentes manières de soutenir E&R et de ce qui vous aide le plus ?
- 2'17'26 : Conclusion