Psychanalyse et politique. Avec Jérémy Berriau pour le Cercle Aristote.


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24.04.2023

La psychanalyse, en tant que corpus théorique et pratique, est incontournable dans le paysage intellectuel contemporain. Source d'enthousiasme autant que de controverse, ses enseignements rayonnent au-delà du monde psychanalytique, notamment par le profond remaniement qu'elle a fait subir à certaines notions philosophiques majeures comme le sujet, le désir, l'Autre, le réel ou encore le discours.
Jérémy Berriau, professeur de philosophie et psychanalyste, nous s'efforce de rendre accessible une pensée dont l'expression parfois sibylline ne révèle pas immédiatement sa rigoureuse cohérence et sa puissante inventivité, notamment en ce qui concerne le champ du et de la politique.

Quelles sont les racines de l'Europe ? Avec Guy Rachet sur Radio Courtoisie.


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27.10.2012

Les racines de l'Europe ? Voilà un sujet important et d'actualité. Guy Rachet, avec sa culture, se fondant sur une vaste documentation sérieuse, diversifiée, s'attaque, souvent avec verve et toujours avec courage, à ce débat voire à ce choc des civilisations.
Textes et références à l'appui, il prouve que sur le socle des Celtes, Germains, Slaves, Latins, Hellènes s'est épanouie une civilisation novatrice et libératrice. Il atteste que le Moyen Âge européen n'a jamais été la période obscure et barbare que d'étranges "europhobes" ont professée, qu'il n'y a jamais eu de rupture avec la tradition gréco-romaine, et que, contrairement à l'islam dont le Coran a toujours été aux fondements de l'enseignement, celui des clercs du Moyen Âge était établi avant tout sur la connaissance des auteurs latins dits "profanes".
Guy Rachet met alors en valeur la prodigieuse floraison d'art, de peinture, de sculpture, d'architecture (romane et gothique), de littérature, de philosophie et de science, qui marque cette période. Un ensemble qui fait de l'Europe du Moyen Âge puis de la Renaissance un des joyaux de la civilisation.

Émission du "Libre Journal des lycéens", animée par Hugues Sérapion.

Vers la grande révolte. Avec Laurent Ozon pour le Cercle Aristote.


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11.04.2023

Les possibilités concrètes de l'usage de nos libertés les plus fondamentales semblent s'amenuir un peu plus chaque jour, induisant un sentiment de dépossession qui va grandissant dans la population.
Intellectuel de sensibilité écologiste, ancien homme politique et chef d'entreprise, Laurent Ozon revient sur les derniers épisodes du mouvement social en cours. Quelle sera l'étape suivante ? Aura-t-elle lieu ? Le contexte permettra-t-il de voir émerger une individualité organique de grande taille qui tiendra tête au pouvoir en place ?

Malaise dans la culture. Avec Françoise Bonardel à Maisons-Laffitte.


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12.03.2022

Philosophe et essayiste, Françoise Bonardel analyse depuis de nombreuses années la crise générale de culture en Occident.
Quel est le sens de la vie et de la civilisation européenne aujourd'hui ? Quelles sont les relations de l'individu avec le collectif ?
Des questions fondamentales auxquelles elle apporte ses propres éléments de réponse.

La violence dans l'Histoire. Avec Dominique Venner, Pierre de Meuse et Jean-Joël Brégeon sur Radio Courtoisie.


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17.09.2009

Quel est le rôle de la violence politique et sociale, aux motivations collectives, dans l'histoire ? Les violence politiques, telles que les guerres civiles, ethniques ou religieuses, trouvent toujours des justifications auprès d'une opinion ou de partisans prêts à excuser leurs cruautés au nom d'intérêts supérieurs à ceux des individus, au nom également de mobiles idéologiques, religieux, ethniques ou moraux.
De la Révolution française au choc des civilisations en passant par l'utopie du "doux commerce" et la répression sanglante de la Commune, il ne s'agit pas de disserter sur la nature "juste" ou "injuste" de telles violences, mais d'en examiner les caractéristiques, causes et conséquences à partir d'exemples emblématiques.

Émission du "Libre Journal des historiens", animée par Philippe Conrad.

Les dangers du wokisme. Avec Jean-François Braunstein à l'Institut Diderot.


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02.02.2023

Une vague de folie et d'intolérance submerge le monde occidental. Venue des universités américaines, la religion woke, la religion des "éveillés", emporte tout sur son passage : universités, écoles et lycées, entreprises, médias et culture.
Au nom de la lutte contre les discriminations, elle enseigne des vérités pour le moins inédites. La "théorie du genre" professe que sexe et corps n'existent pas et que seule compte la conscience. La "théorie critique de la race" affirme que tous les Blancs sont racistes mais qu'aucun "racisé" ne l'est. L' "épistémologie du point de vue" soutient que tout savoir est "situé" et qu'il n’y a pas de science objective, même pas les sciences dures. Le but des wokes : "déconstruire" tout l'héritage culturel et scientifique d'un Occident accusé d'être "systémiquement" sexiste, raciste et colonialiste. Ces croyances sont redoutables pour nos sociétés dirigées par des élites issues des universités et vivant dans un monde virtuel.
L'enthousiasme qui anime les wokes évoque bien plus les "réveils" religieux protestants américains que la philosophie française des années 70. C'est la première fois dans l’histoire qu'une religion prend naissance dans les universités. Et bon nombre d'universitaires, séduits par l’absurdité de ces croyances, récusent raison et tolérance qui étaient au cœur de leur métier et des idéaux des Lumières. Tout est réuni pour que se mette en place une dictature au nom du "bien" et de la "justice sociale". Il faudra du courage pour dire non à ce monde orwellien qui nous est promis.

Beaufs et barbares : le pari du nous. Avec Houria Bouteldja et Louisa Yousfi pour Le Média.


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03.2023

Beaufs et barbares : le pari du nous, d'Houria Bouteldja, est récemment paru aux éditions de La Fabrique, quelques mois après Rester barbare, de Louisa Yousfi, chez le même éditeur. L
Elles reviennent d'abord sur les positions et l'apport du Parti des indigènes de la République (PIR), dont la contribution politique forme le contexte de leurs deux ouvrages. S'il a été très décrié, et en particulier accusé de communautarisme, le PIR est pourtant à l'origine du développement en France d'un antiracisme "politique", qui a pour la première fois pris à bras-le-corps les causes structurelles du racisme. De nombreuses catégories d'analyses désormais largement utilisées pour saisir les données du problème, à commencer par la notion de blanchité, ont été introduites par les militants "indigénistes".
En revenant sur la mauvaise réputation de l' "indigénisme", Houria Bouteldja et Louisa Yousfi rejettent les accusations d'homophobie ou de misogynie tout en expliquant pourquoi l'imposition de normes de vie extérieures obligées, dont l'émergence a correspondu à des enjeux politiques européens/blancs, peut constituer un surcroît de violence subi par des communautés déjà en situation de relégation à tous égards et miner plus encore leur capacité de survie dans la dignité.
Avec Rester barbare, Louisa Yousfi offre une méditation sur la condition des Français d'origines arabes et africaines à partir des références littéraires et musicales qui leur sont propres, loin de la culture légitime et des injonctions à l'intégration. Rejeter l'intégrationnisme, c'est, dit-elle, refuser de refermer la porte derrière soi en abandonnant à leur sort les familles du pays d'origine ou des "quartiers", et refuser de jouer le jeu d'une société capitaliste mortifère. Plutôt que l'intégration, donc, la libération ‒ laquelle implique aussi celle des Blancs en tant que parties prenantes de la domination postcoloniale.
Houria Bouteldja, de son côté, développe une réflexion historique et stratégique sur ce qui a jusqu'ici empêché les victimes du mépris de race et celles du mépris de classe, les "beaufs" et les "barbares", de faire cause commune contre la domination bourgeoise. La notion d' "État racial intégral", qu'elle construit à partir des pensées de Gramsci et de Poulantzas, lui permet de rendre compte d'une "collaboration de race" entre bourgeoisie et petits blancs qui ont longtemps eu des intérêts communs à la perpétuation de l'impérialisme. La radicalisation néolibérale du capitalisme a cependant des effets de plus en plus dévastateurs sur les classes populaires blanches, à tel point que les élites dirigeantes doivent redoubler d'effort pour stimuler l'islamophobie ‒ comme on l'a vu avec la loi "séparatisme" promue au lendemain de la crise des gilets jaunes ‒ de manière à prévenir la possible constitution d'une majorité alliant entre les perdants blancs et les indigènes.
Comment remplacer le "pacte racial" capitaliste-impérialiste et "abolir la race" pour construire une hégémonie décoloniale, nécessairement révolutionnaire ? Un tel projet imposerait l'émergence de véritables directions politiques et la constitution d'une autre "dignité blanche", non plus fondée sur un suprémacisme hérité du rapport colonial mais sur la reconstruction de communs, de valeurs et de styles de vie, loin du consumérisme et de la compétition économique comme unique culture.

Émission "On s'autorise à penser", animée par Julien Théry.Émission "On s'autorise à penser", animée par Julien Théry.

La vocation chrétienne de la France. Avec Jean-François Chemain à l'ISSEP.


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15.12.2022

Les débats actuels sur l'identité nationale relancent la réflexion sur les fondements historiques et religieux de notre Pays. Jean-François Chemain a donc choisi d'aborder le rôle méconnu joué par le christianisme dans la formation et l'épanouissement de la communauté française.
Du baptême de Clovis à l'héroïsme de sainte Geneviève ou de sainte Jeanne d'Arc, de l'Occident de Charlemagne au doux royaume de saint Louis, du voeu de Louis XIII au martyre de Louis XVI, du concordat de Bonaparte aux lois de séparation des Églises et de l'État, il ressuscite les principaux rendez-vous de notre Histoire avec le sacré.
C'est la mise en évidence de cette vocation spirituelle et temporelle de la France "éducatrice des sociétés" dont parlait Jean-Paul II que réussit Jean-François Chemain, sans esquiver la question de sa fidélité de première baptisée en Europe.