Le métaphysicien René Guénon (1886-1951) est à la fois un auteur célèbre, dont la critique du monde moderne a exercé une influence considérable sur nombre de ses contemporains, et un grand méconnu. Quelle place faut-il lui attribuer dans l'histoire des idées ?
Dans ce nouveau numéro des "Idées à l’endroit", Alain de Benoist s'entretient avec quatre spécialistes de sa vie et de son œuvre, Jean-Pierre Laurant, Xavier Accart, David Bisson et Pierre-Marie Sigaud.
Le regard sans concession porté par Guénon sur les ruines de l'Europe de l'après-guerre 1914-1918 s'est attaché aux causes profondes du désastre : la fermeture à une dimension spirituelle qui demeurait encore vivante en Orient.
Depuis la Renaissance, la recherche de la connaissance s'était effacée progressivement au profit de l'action et des seuls critères matériels. Les dérives intellectuelles s'étaient enchaînées ensuite, aboutissant à un individualisme exacerbé et au chaos social.
Le naufrage de la Seconde Guerre Mondiale et les maux de l'Occident contemporain témoignent de la justesse de son diagnostic.
Émission du "Libre Journal des enjeux actuels", animé par Arnaud Guyot-Jeannin.
Un sujet fondamental est ici abordé par le réalisateur Sylvain Durain et le professeur de philosophie Charles Robin : l'évolution et la mort de la figure du Père à travers les époques et sa destitution contemporaine.
Cette disparition peut se percevoir sur tous les plans, qu'ils soient historique, sociologique, philosophique, spirituel ou encore artistique.
Mais l'effacement de cette figure tutélaire, qui fait les affaires de la (dis)société libérale, aurait-elle été voulue et orchestrée ?
Le poète et métaphysicien Jean Phaure a réalisé, au travers de son oeuvre, une ambitieuse synthèse de la Tradition primordiale considérée dans son devenir. Car la Tradition, cette forme verticale du rapport au savoir, est bien en mouvement.
C'est avec cet entretien radiophonique mené par Arnaud Guyot-Jeannin que nous faisons un retour sur la vie et l'oeuvre de ce grand écrivain français, représentant du courant catholique ésotérique.
Pour Evola, l'idéal-type, encore une fois, c'est l'Empire !
Ce n'est pas l'Empire de l'Union européenne, ni la Commission de Bruxelles, ce n'est pas non plus un fédéralisme européen synarchique, technocratique, expertocratique, qui serait aux antipodes d'une conception spirituelle élevée et politique de l'Empire telle qu'Evola l'a souhaitée.
L'Empire européen qu'Evola appelle de ses vœux contre l'empire marchand bruxellois, ou contre la forme la plus totalitaire du marché, est une piste qui reste encore aujourd'hui d'actualité.
Julius Evola (1898-1974) est un philosophe italien, penseur entre autres de la virilité et de la tradition. Il répond ici aux questions de Dominique de Roux, dans le cadre des enregistrements des Archives du XXe siècle.
Quelque temps avant sa mort, vieilli, paralysé mais toujours alerte, l'aristocrate italien y évoque les thèmes de l’essence de ses ouvrages, sa période artistique dadaïste, ses rapports avec René Guénon, ainsi qu’avec les régimes politiques de l’époque, et bien d’autres explorations métaphysiques.
Francis Cousin, animateur d'un cabinet de philo-analyse, nous présente ses travaux portant principalement sur l'étude de l’œuvre de Karl Marx dans une perspective radicale et révolutionnaire, à l'opposé de la majorité de ceux qui s'en réclament encore.
Il insiste particulièrement sur les vues que Marx revendiquaient sur l'état et l'argent, formes nécecessaires à la perpétuation de la société marchande, à l'opposé des communautés de l'êtres où le fétichisme de la marchandise n'avait pas encore fait son oeuvre.
Un auteur méconnu et une vision iconoclaste des écrits de Karl Marx à découvrir !