La théologie de la libération est un projet en rupture avec la tradition théologique classique vécue comme herméneutique d'interprétation. En effet, son ambition est moins de gloser sur une quelconque ontologie que de saisir le devenir pour le transformer.
Après les expériences du XXe siècle, on remarque une certaine "éclipse" post-moderne de cette théologie de la libération.
Comment comprendre cet essouflement ?
Walter Benjamin découvre le marxisme en 1923, en lisant "Histoire et conscience de classe" de György Lukacs, et en faisant connaissance (également amoureuse) avec la bolchévique létonne Asja Lacis : ce sera un tournant decisif dans sa pensée, même si on peut aussi déceler une grande continuité dans sa démarche.
Son marxisme est singulier, il se distingue des tendances dominantes de la culture de la gauche par son intégration des critiques romantiques à la civilisation bourgeoise, et par son refus catégorique de l’idéologie du progrès (son "pessimisme révolutionnaire").
Dans l’oeuvre de Marx -interpretée avec l’aide de Bert Brecht et de Karl Korsch- il retient surtout l’analyse du fétichisme de la marchandise et le rôle central de la lutte de classes.
Walter Benajamin : un penseur inclassable.
Que reste-t-il aujourd'hui de la théologie de la libération en Amérique Latine ?
Comment comprendre son évolution ? Peut-on en décéler l'influence hors de sa sphère d'origine ?
Le succès politique actuel d'un grand nombre de gouvernements de gauche dans cette région du monde est un premier élément de réponse.
L'historien nous conte d'abord l'enfance de Blaise Pascal: élève brillant et précoce, il est l'auteur à seize ans d'un Essai sur les coniques qui le fait remarquer. On remarque aussi l'influence janséniste qui marque le jeune homme.
L'on est ensuite amené à faire la part entre le génie de l'écrivain et les intuitions de l'homme de science qui sera notamment à la base du calcul des probabilités.
C'est surtout l'engagement de Blaise Pascal aux côtés des jansénistes qu'éclaire Henri Guillemin dans la fin de son exposé.
Henri Guillemin fait ici la critique historique de l’histoire sainte, puis celle de la pratique chrétienne au XIXe siècle notamment, avant de livrer sa profession de foi.
Après la description des sources et la critique historique des documents attestant de la vie de Jésus, il retrace la biographie de "Joshua ben Josef" jusqu’à une description clinique et lyrique de la torture de la croix.
En seconde partie, Henri Guillemin décrit l’incohérence et l’hypocrisie de l’alliance du trône et de l’autel dans l’application de la parole chrétienne, à l'aide de plusieurs exemples historiques.
Il clôt cet exposé en récitant sa propre profession de foi, qui se veut être celle d’un "homme de bonne volonté".
Une certaine modernité a érigé la "Liberté" au rang de valeur suprème.
Arnaud de Lassus, de son point de vue de catholique traditionaliste, nous propose une critique argumentée des conceptions politique (libéralismes politique et économique) et théologique (modernisme) qui découlent de se postulat, en s'appuyant sur la doctrine de l'Eglise catholique.
Pourquoi le mal ? Qu'est ce que le mal ? Autant de questions qui surgissent face à l'expérience que nous en faisons dans nos vies.
Henri Blocher analyse rapidement les réponses que les hommes ont offert au problème du mal, et y reconnait autant d'exercices d'esquives.
C'est pourquoi Henri Blocher, après avoir interrogé le livre de Job, soutient que cette question reste sans réponse (du moins dans la tradition chrétienne réformée) : du mystère opaque du mal, il nous conduit au mystère lumineux de la Croix, réponse de l’amour de Dieu aux questions angoissées des humains.