Daniele Ganser raconte comment, après la seconde guerre mondiale, la CIA et le MI-6 britannique mirent en place des armées secrètes anti-communistes dans tous les pays d’Europe de l’Ouest, et par quels processus ces réseaux Stay-Behind de l’OTAN s’allièrent dans certains pays à des groupes terroristes d’extrême droite, avec des conséquences particulièrement tragiques comme la fabrication d'actes de terrorisme sous fausse bannière, fabriqués pour accroître la stratégie de la tension.
Daniele Ganser nous raconte ce que fut la mise en place d'unités secrètes de lutte anti-communiste dans l'Europe d'après-guerre.
Ces cellules furent dirigées pour le compte des intérêts atlantistes et permettent de mieux comprendre le sens des années de plombs qui virent s'appliquer diverses stratégies de la tension.
Sandrine Mansour, historienne palestinienne, développe une approche différente et nouvelle des conflits arabo-sionistes en Palestine.
Sujet d’une immense sensibilité, l’exode violent dont on été victimes les palestiniens (la Nakba) est souvent occulté et minoré. Il est remis ici au centre d'une analyse historique commençant à la fin du XIXe sicèle et aux balbutiemments du mouvement sioniste naissant, jusqu'à nos jours.
En s’appuyant sur la période qui va de 1965 à 1985, pendant laquelle la rue devint le terrain d’affrontement entre l’extrême gauche, l’extrême droite et les forces de l’ordre (et appellée communément "années de plomb"), Gabriel Adinolfi et Michel Drac abordent le thème brûlant de la stratégie de la tension.
4 jours seulement après les attentats du World Trade Center, Paul Ricoeur et Monique Canto-Sperber sont interrogés par Alain Finkielkraut sur le sens de cet événement tragique.
Que penser du terrorisme ? Peut-on penser l'acte kamikaze dans les termes de la philosophie morale ? Comment expliquer l'émergence de ce mal ? Et à qui en imputer la responsabilité ?