Du système formel au système spectral : itinéraire d'une économie politique spinoziste. Avec Frédéric Lordon au séminaire Sophiapol.


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26.06.2010

Une conférence passionante qui vise à clarifier les relations entre la philosphie et les sciences sociales, illustrées par l'essai d'approche spinoziste du fait social entreprit par Frédéric Lordon, essai bien évidemment conceptualisé et systèmatisé.

Journée d'étude : "Comment peut-on être systématique ?"

Petite métaphysique de la musique. Avec Francis Wolff à l'Ecole Normale Supérieure.


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15.10.2012

Il y a de la musique. Mais, au fond, pourquoi ?
Selon l’ordre métaphysique classique, il faut, pour pouvoir répondre à la question du fondement, tenter d’abord de répondre à la question de l’essence. Alors qu’est-ce que la musique ? A cette question, la meilleure réponse est la plus naïve : "la musique est l’art des sons".
A partir de là, petits métaphysiciens ou grands musicologues font habituellement fausse route, car ils se demandent: "Eh bien, qu’est-ce donc que l’art (voire l’Art) ?" Voie sans issue.
La bonne question première serait plutôt : qu’est-ce qu’un son ? Un son, c'est un événement ou l'indice d'un événement — non d’une chose, objet ou personne. Les "choses" —objets, personnes— ne sont pas sonores par eux-mêmes, elles sont visibles. Les sons sont pour nous des qualités des événements au même sens que les couleurs sont des qualités des objets visibles. Etre à l’écoute, c’est, pour le vivant, être en position d’attente des événements. La question est de savoir comment l’on passe d’un univers perceptif ordinaire, marqué par ces attentes, à un univers sonore et de celui-ci à un univers proprement musical. En effet, une expérience seulement sonore du monde l’ampute des choses et rend les événements non identifiables ni incompréhensibles. C’est une expérience incomplète.
Mais l’expérience musicale est une expérience perceptive complète. Faire de la musique, c’est faire un monde sonore où le rapport entre les sons suffit à leur compréhension. Entendre de la musique, c’est être dans un monde d’événements où les choses ne manquent pas. Nous tenterons de montrer qu’il y faut trois conditions : les sons doivent pouvoir être identifiables et réidentifiables par eux-mêmes, c’est-à-dire indépendamment de leur source ou de leur cause (objets, personnes). Il faut qu’ils appartiennent à un système autonome qui les rapporte les uns aux autres (ordre des timbres, ordre rationnel des durées, ordre discret des hauteurs). Il faut enfin qu’à la causalité réelle existant entre choses et sons, soit substituée une causalité imaginaire, mais nullement fictive, qui rapporte les sons les uns aux autres.

Conférence prononcée dans le cadre des "lundis de la Philosophie".

L'Imperium contre le mondialisme. Avec Gabriele Adinolfi chez Les Non-Alignés.


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01.2014

Entretien de fond avec le penseur de la droite radicale italienne Gabriele Adinolfi, sur la perspective d'une Europe alternative au nouvel ordre mondial.
En effet, la puissance européenne doit d'abord être comprise comme un rempart au processus d'homogénéisation des peuples, et non comme un pas vers l'asservissement.
Une pensée différente qui nous invite à reconsidérer la notion d'Empire.

La Parole, la Musique, la Pensée. Avec Maxence Caron interrogé par Benoit Mancheron.


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23.12.2009

Maxence Caron évoque son parcours, partagé entre la pensée et la musique, et revient sur les questions qui l'animent.

Domination et systèmes techniques. Avec Alain Gras au séminaire Sophiapol.


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04.02.2013

C'est dans le cadre du thème global "Les conceptions contemporaines de la domination" qu'Alain Gras s'interroge sur les liens entre systèmes techniques et effets de domination. Il aborde le sujet d’un point de vue socio-anthropologique afin d’en éclairer les enjeux sociaux et politiques.

Les stratégies de la tension, hier et aujourd’hui. Avec Michel Drac et Gabriele Adinolfi en Lorraine.


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25.01.2014

En s’appuyant sur la période qui va de 1965 à 1985, pendant laquelle la rue devint le terrain d’affrontement entre l’extrême gauche, l’extrême droite et les forces de l’ordre (et appellée communément "années de plomb"), Gabriel Adinolfi et Michel Drac abordent le thème brûlant de la stratégie de la tension.

La pensée de Gilbert Simondon peut-elle être utile à l'historien des techniques ? Colloque au Panthéon-Sorbonne Uni Paris 1.


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07.07.2008

Faut-il penser la technique ou en faire l'histoire ? La technique est-ce le même objet pour les philosophes et les historiens ? Y a-t-il un monde commun entre le monde philosophique et historique ?
La pensée de Gilbert Simondon peut-elle servir d'interface entre philosophe et historiens ?
Les interventions sont les suivantes :
 Bernard Delaunay - Continuité et discontinuité dans l'histoire des techniques, le cas de l'émergence de la pensée technique au debut du XVIIIe siècle.
 Jacques Roux - En quoi la pensée simondonnienne de la technique peut-elle être utile à une approche profane des savoirs et des savoirs faires.
 Hughes Barthétémy - Simondon et la question des âges de la techniques.
 Jean-Yves Château - L'Histoire de "Mode d'existence des objets techniques", philosophie ou histoire ?
 Meghann Cassidy - Gilbert Simondon, Ignace Meyerson et l'historien des techniques.
 Ronan Le Roux - La psycho-sociologie de la technicité de Gilbert Simondon, quel interêt pour l'histoire des techniques ?