Une suisse au-dessus de tout soupçon. Avec Jean Ziegler pour le Club 44 à La Chaux-de-Fond.


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22.05.1976

Le sociologue Jean Ziegler expose deux des thèses centrales de son ouvrage La Suisse au-dessus de tout soupçon, qui a suscité la polémique à sa sortie :
 1. Le peuple suisse est vieux, mûr politiquement, mais son âme lui a été volée en quelque sorte, car les institutions démocratiques n’existent plus, la démocratie suisse est un concept qui n’a plus rien de réel, elle est au contraire remplacée par l’oligarchie, qui règne en maître par la voie d’une "violence symbolique" masquée.
 2. La neutralité n’est plus qu’une pseudo-neutralité à laquelle il est urgent de réfléchir.
Le peuple suisse est donc redevenu "sujet", comme il l’était autrefois des seigneurs. Mais, plus grave à ses yeux, il est devenu "complice" d’un processus qu’il ne souhaite pas.
Jean Ziegler est convaincu que la révolution socialiste arrive, et qu’elle se fera, comme le prédisait Lénine, dans les pays développés en premier lieu.
Plusieurs personnalités des mondes politique et industriel neuchâtelois, dont Jean-François Aubert, Maurice Favre, Luc Tissot et Frédéric Blaser, réagissent à l’image de la Suisse telle qu’elle est présentée par Jean Ziegler.

La Banque Nationale Suisse. Avec François de Siebenthal sur Le Mumble.


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20.04.2016

La Suisse, qui a sa propre monnaie, son propre système économique, croule sous les mêmes problèmes que tout le reste de l’Europe, qui a choisi sa monnaie unique, l’Euro.
​C’est ce que dénonce justement François de Siebenthal, homme politique indépendant, banquier, économiste mais aussi consultant aux entreprises dans les domaines bancaires, financiers, juridiques, d’ouverture de marchés internationaux.
En effet, il donne avec l’aide d’une ONG canadienne les meilleures technologies bancaires suisses aux plus pauvres, soit des banques alternatives qui créent leurs propres masses monétaires sans aucun taux d’intérêt ni usure, avec ou sans ordinateurs, un mélange des systèmes locaux Raiffeisen et de la banque Wir.
Il revient ici particulièrement sur les initiatives du Revenu de Base Inconditionnel et de la Monnaie Pleine qui devraient permettre aux citoyens de se réapproprier le bien public qu'est la monnaie.

La Suisse, la démocratie, le socialisme et la nation : David L'Epée répond aux questions de Dominique Bianchi.


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08.2016

Répondant aux nombreuses questions qui lui sont posées, David L'Epée revient sur les rapports entre démocratie et souveraineté, et analyse les arguments des anti-démocrates (notamment ceux issus du PS). Il constate la baisse d'influence des médias officiels, évoque le dévoiement du processus démocratique par l'argent, et appelle à réhabiliter un patriotisme humaniste, en défendant l'existence de frontières et d'Etats-nations sur des bases socialistes.
Dans un second temps, l'intellectuel neuchâtelois rappelle que le modèle démocratique suisse ne saurait s'exporter par la force et que la patrie doit toujours l'emporter sur l'idéologie. C'est tout le sens de la neutralité suisse, que le gouvernement viole hélas régulièrement (pendant la guerre froide et plus récemment dans l'affaire russo-ukrainienne). Il explique ensuite pourquoi la gauche a perdu le combat des idées, faute d'ouverture d'esprit et de tolérance : nous assistons bien à une reconfiguration du paysage politique, qui peut à terme constituter un espoir pour tous les peuples européens désireux de s'extraire des carcans de l'Union européenne (Brexit).
Enfin, David L'Epée rappelle la distinction à faire entre critique de l'islam et critique de l'immigration et dénonce la russophobie des élites européistes en leur opposant un rapprochement souhaitable avec l'Est. Il conclut en évoquant la faillite des média officiels et en rappelant l'importance du combat métapolitique.

Politique et immigration : et la Suisse dans tout ça ? Débat entre David L'Epée et Thomas Mazzone pour La Pravda.ch.


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05.2016

Alors que ce qui est convenu d'appeler "la crise des migrants" continue d'apporter son lot de réfugiés au continent européen, David L'Epée, qui prône le modèle suisse et sa démocratie directe, débat avec Thomas Mazzone, partisant d'une forme de despotisme éclairé.
Les lois relatives au contrôle de l'immigration récemment votées par le peuple suisse suffiront-elles à endiguer cette vague migratoire sans précédent ?

Émission "La Chèvre et le Chou", animée par Alimuddin Usmani et Joseph Navratil.

La neutralité helvétique en débat. Avec Jean-Jacques Langendorf et Uli Windisch aux Salons du Général Dufour à Genève.


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06.03.2014

Dans la 1ère partie, l'historien Jean-Jacques Langendorf nous rappelle les origines et les raisons de la neutralité helvétique.
En 2ème partie, le Lobby des Citoyens s'est proposé d'analyser l'état de la neutralité aujourd'hui, à la fois sous l'angle juridique, à l'heure où des Etats étrangers nous dictent leurs lois, sous l'angle de la Défense, avec la question de la crédibilité d'une neutralité liée à une adhésion tacite à l'OTAN depuis 1999, et sous l'angle de la protection des Citoyens, avec le choix des armes que nous avons besoin pour nous défendre.
Enfin, un débat modéré par Uli Windisch permet au public d'échanger avec les protagonistes et de confronter les idées et opinions les plus diverses...

La société et son évolution depuis mai 68. Avec Alain Soral pour Unité Populaire.


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15.12.2009

Un entretien pour la section suisse Unité Populaire, où les sujets suivants sont abordés :
 - La société et son évolution depuis mai 68. 
 - Jacques Attali, membre du conseil culturel de l'EPFL. 
 - Notre société et la dépression. 
 - Qu'est devenu la jeunesse par rapport à celle des années 70 ? 
 - Une révolution ? 
 - Egalité & Réconciliation deviendra-t-il un parti politique ? 
 - Conseils à la jeunesse.

Faut-il brûler Sade ? Débat entre Marc Bonnant et Marcela Iacub à la Fondation Martin Bodmer à Genève.


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12.02.2015

Dans le cadre de son exposition sur le Divin marquis, la Fondation Martin Bodmer a demandé aux avocats Marc Bonnant et Marcela Iacub de s’interroger sur la portée de la liberté d’expression. Condamné pour sodomie, Sade serait-il brûlé aujourd’hui pour ses excès de parole ?
Les deux intervenants aborderont d’un angle historique la question de la censure, tout comme celle des limites de la liberté d’expression fondée sur les tabous, la culture ou la morale. Ils débattront, en particulier, de l’affirmation de Mme Iacub pour qui "la pornographie, cette grande exclue de la liberté d’expression, doit être considérée aussi digne de protection que les discours politiques, les livres de physique ou la musique baroque."
Ils rappelleront, à l’aune de leur expertise juridique, et à un moment où les résonances avec l’actualité sont particulièrement vives, les sources et les références de la liberté d’expression en tant que droit fondamental. La question sera aussi posée de savoir si l’artiste bénéficie d’un droit d’exception. Si, comme le dit Baudelaire, "il y a plusieurs sortes de liberté, il y a la liberté pour le génie et il y a une liberté très restreinte pour les polissons".

L'avant-guerre civile. Avec Eric Werner chez Emmanuel Ratier sur Radio Courtoisie.


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27.05.2015

L'ouvrage d'Eric Werner L'avant-guerre civile a fait sensation lors de sa sortie en 1998. Avec des années d'avance, il décrivait les conséquences de l'effondrement de l'URSS. Une fois le grand Ennemi disparu, qu'allait faire le système de pouvoir occidental pour se légitimer ? Se reconstruire un ennemi, au besoin dans sa propre basse-cour. L'après-guerre froide aurait pu être la paix. Ce fut l'avant-guerre civile.
Plus de quinze ans après sa première édition, la thèse d'Eric Werner trouve des illustrations confondantes dans l'actualité géopolitique et sociale de notre temps. Une véritable école de pensée et d'intelligence pour les temps de troubles.