Laurent Ozon tente de cerner, d'un point de vue politique, le problème de la relocalisation des peuples halogènes à l'espace européen, immigrés de fraîche date.
La seconde émission tente de préciser le concept de remigration en répondant aux nombreuses questions des auditeurs pour leur apporter précisions, éclaircissements et nouveaux développements.
Les deux émissions sont animées par Jean-Louis Roumégace.
Aurélien Bernier part d’un constat douloureux mais irréfutable : malgré le succès de la campagne présidentielle de Jean-Luc Mélenchon en 2012, c’est bien le Front National qui réussit le mieux aujourd’hui à capter le mécontentement populaire.
Paralysé par la peur de "dire la même chose que Le Pen", le Front de gauche s’enferme dans trois contradictions. Il veut restaurer la souveraineté populaire mais ne défend plus la Nation, seule espace possible pour une réelle démocratie. Il lutte pour "une autre Europe", sociale et solidaire, mais n’assume pas la nécessaire rupture avec l’ordre juridique et monétaire de l'Union européenne. Il est anticapitaliste mais renonce au protectionnisme contre le libre échange mondialisé qui brise toutes les résistances.
Souveraineté populaire et nationale, désobéissance européenne et protectionnisme : tels sont les trois sujets tabous dont la gauche radicale doit se ressaisir.
L'Union Européenne traverse aujourd'hui une crise. Son modèle est en effet unique au monde, mais sa légitimité et son avenir sont en question.
Les citoyens de se vaste ensemble politique doivent s'interroger sur la nécessité de continuer le processus d'unification des peuples du continent ou d'arrêter cette démarche entamée depuis les années 1950.
François Asselineau, fidèle à ses habitudes, procède à une déconstruction implacable des arguments européistes et plaide pour le retour à l'Etat-nation français souverain, alors que Yann Moulier-Boutang parie sur le dépassement des égoïsmes nationaux par la mise en place d'un fédéralisme européen réel.
Deux positions irréconciables pour un débat passionné et passionnant !
Étudiant en lettres, section histoire romaine, Gabriele Adinolfi a débuté ses activités politiques durant les mouvements étudiants de la fin des années 1960. En 1968, il rejoint le Mouvement social italien (MSI), dans sa section "Filippo Anfuso" de Rome.
Exilé de son pays d'origine pendant de longues années, il a continué à mené une réflexion politique ancrée dans le leg de l'expérience fascite italienne.
Sa vision du monde a le mérite de s'opposer frontalement à la logique capitaliste néoliberale, qui reste le seul et vrai impérialisme aujourd'hui.
Une conversation radicale et hors des sentiers battus.
L'Union européenne est en crise.
Une crise identitaire avant d’être institutionnelle ou économique. Les résultats des élections européennes du 22 mai dernier l'ont une nouvelle fois montré. Le club d'épiciers baptisé "Union européenne" aura réussi le tour de force de transformer l'Europe en cauchemar pour ses peuples.
Les intervenants du colloque "Europe marché ou Europe puissance" réunis par la revue Éléments ont, chacun à leur manière, pointé les menaces de cette construction européenne, menée en dépit du bon sens, obsédée par les valeurs universalistes qui au bout du compte la nie.
Au terme de ce colloque qui a vu des personnalités d'horizons différents prendre la parole, le mot d'ordre général était : "Pour l'Europe, contre Bruxelles".
Christian Harbulot s'attache à penser 3 dates clés de l’histoire de France récente : 1815, 1870 et 1940. Ces dates marquent toutes une défaite de notre pays suivie d’une invasion ou d’une alliance étrangère.
Il apparaît que ces traumatismes sont fondamentaux pour comprendre l’état d’esprit de notre pays, de nos élites et de notre peuple. Un sursaut patriotique semble en effet impossible, alors que ce mot a été vidé de son sens.
Une réflexion profonde qui s'attache à penser le devenir de notre nation en réfléchissant en terme de puissance, afin de sortir des oppositions faciles entre libéralisme et socialisme.
Le français Etienne Chouard et le belge David Van Reybrouck débattent autour des idées de démocratie participative et des modalités du tirage au sort.
Cette rencontre est intéressante en ce qu'elle permet de confronter deux visions démocrates radicales qui se sont formées dans un grand pays centralisé pour l'une, et dans une petite fédération pour la seconde.