Macron et l'Allemagne, "souveraineté européenne" ou servitude volontaire ? Avec Coralie Delaume et Pierre Manent à Sciences-Po.


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27.11.2018

Emmanuel Macron a des milliers de gilets jaunes aux trousses, mais il nous l'assure : il garde le cap ! Et pour cela il a une recette magique, qu'il utilise presque quotidiennement depuis son élection : son "projet européen".
C'est grâce à lui qu'il tente d'avancer, et d'affirmer qu'un espoir existe encore dans le macronisme. C'est aussi au nom de cette "souveraineté européenne" qu'il entretient cette relation si particulière avec l'Allemagne, et qu'il espère coûte que coûte obtenir des concessions de ce pays pour faire avancer ce "rêve européen". Un rêve européen qui est donc profondément lié à sa relation avec Angela Merkel et à l'état de santé du "couple franco-allemand".
Coralie Delaume vient justement de publier Le couple franco-allemand n'existe pas : elle nous explique pourquoi il est illusoire de croire en cette relation et nous parle du poids démesuré de l'Allemagne dans l'Union européenne. Elle reviend également sur la politique européenne d'Emmanuel Macron et aborde la question de l'état actuel d'une Union qui ne manque pas de montrer chaque jour un peu plus les prémisses de son effondrement.
Dans un second temps, Pierre Manent se pencher sur la persistance de la germanolâtrie de nos élites et examine cet OVNI conceptuel qu'est la "souveraineté européenne" dont Emmanuel Macron nous vante les mérites. Avec en creux un enjeu fondamental : si cet ultime carte du macronisme n'est qu'une escroquerie intellectuelle pure et simple, que reste-il à Emmanuel Macron ?

Une conférence organisée par l'association "Critique de la Raison Européenne".

Les Gilets Jaunes, le RIC et les élections européennes à venir. Avec Etienne Chouard et François Asselineau sur UPR TV.


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07.02.2019

C'est à un échange profond auquel se livrent Étienne Chouard, inlassable apôtre de la démocratie directe, et François Asselineau, président de l'Union Populaire Républicaine. Riche d'enseignements, les convergences sont nombreuses, n'empêchant pas ça et là certaines oppositions d'apparaître.
Etat des lieux du mouvement des Gilets Jaunes, évolution des revendications, rapport aux élections et pertinence du référendum d'initiative citoyenne, enjeux des élections européennes : autant de questions qui sont traitées et qui permettent de s'interroger sur notre condition politique et sur le régime institutionnel qui l'encadre.

Le patriotisme pour sauver la France. Avec Yvan Blot à l'Association Dialogue Franco-Russe.


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2017

La France, comme toute nation, a besoin du patriotisme pour assurer son existence. Le patriotisme n'est pas une idéologie, mais un sentiment, un mode d'existence dans le fleuve de l'histoire. On doit tout, ou presque, à la patrie : la langue maternelle, outil d'expression et de pensée, le territoire où on est censé être en sécurité, donc libre. Le patriotisme peut sauver la nation, notamment face à une invasion étrangère.
Il rassemble la nation alors que l'idéologie la divise. Une démocratie capable de résister aux assauts de l'histoire ne sépare pas le patriotisme de la liberté. "Liberté et patrie" est la devise d'un important canton suisse. Lorsque l'URSS a disparu, la nouvelle Russie a refusé d'avoir une idéologie officielle, mais elle s'est bâtie sur le renouveau patriotique. C'est d'une telle renaissance que la France a besoin.

Sévèrement Français #1, par Yannick Jaffré.


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04.2016

"Si Nietzsche dit vrai, comme presque toujours, toute pensée exprime la biographie d’un corps – d’un régime complet, autrement dit, d’aliments affectifs, imaginaires et intellectuels, de réflexes plus ou moins puissants et d’habitudes plus ou moins créatrices. Répondant aux caractéristiques d’une génération, il n’est jamais purement individuel – de sorte qu’il faudrait dire pour se préciser soi-même : "ceci est notre corps…"
Je fais partie de ceux qui ont grandi dans les années 1980 et 1990 entourés par des discours ne visant qu’à détruire, avec les faits massifs qu’ils percevaient, leur sentiment légitime d’être français. Auxquels on a répété qu’ils étaient les héritiers une histoire criminelle, réduite à une colonisation esclavagiste, à la Collaboration et aux tortures dans la Casbah. Qu’on a sommés de voir les bandes ethniques violentes, croisées chaque jour, comme des victimes de cette sombre histoire prolongée, au présent, par le racisme français des "beaufs" et autres "Dupont-Lajoie". Et dans l’esprit desquels on a voulu implanter à toute force l’idée que l’immigration était une "chance pour la France", qui ne serait vraiment elle-même que comme "pays des droits de l’Autre". Je suis de ceux qui n’avalent plus aujourd’hui les vieilles pilules du "vivre-ensemble", distribuées dès 1984 dans les concerts par les dealers de SOS Racisme, alors qu’on est passé entretemps de la Compagnie créole à Booba.
Je fais partie de ceux auxquels on a aussi intimé de penser que la France, criminelle, était minuscule dans le grand monde sino-américain ouvert par l’implosion du bloc soviétique. A telle enseigne qu’ils devaient consentir à brader le patrimoine social conquis par leurs pères ou, plutôt, par leurs grand-pères. A préférer la figure du trader à celles de l’ouvrier, du professeur ou du petit entrepreneur. Je fais partie de ceux qui, né à gauche, n’ont pas grandi à droite quand la droite c’est le "bling bling" sarkozyste. Mais qui ne peuvent plus voir Canal Plus ou Cohn-Bendit sans réprimer quelques envies de meurtre. De ceux, somme toute, qui constatent que, de droite ou de gauche, le mépris de classe et la francophobie ne présentent jamais qu’un seul et même visage.
Je fais partie plus positivement de ceux que la réalité, l’appel des origines et le sentiment du bien, du grand et du beau, ont ramenés vers ce grand courant du fleuve français, si souvent calomnié. Et qui n’éprouvent pas de nostalgie pour un âge d’or mythologique mais, de manière réaliste, pour une France d’hier soir ou de ce matin, là, toute proche – Jean-Pierre Marielle, après tout, est encore vivant et Jean Dujardin a pris le relais…
Mais je ne crois pas m’exprimer dans cet entretien au nom de ma seule génération ni d’une sensibilité si particulière qu’elle serait isolée. Après quatre décennies de dénigrement national, de dégradation économique et sociale, de communautarisme, de racaillisation et d’islamisation, le peuple est toujours plus nombreux, de tous âges, qui se sent chaque jour davantage radicalement, exclusivement, très sévèrement français. Il s’agit pour moi de traduire dans le concept cette humeur joyeuse qu’énerve légitimement le climat d’époque.
En évitant quelques impasses. Il n’y a rien à attendre, sinon des revers, de quelque alliance que ce soit avec les communautarismes musulmans et juifs, voire africains, avant que d’autres candidats ne se présentent. Il n’y a rien à espérer non plus du côté des autres peuples européens, sinon un encouragement à se battre seuls. Agiter les anciens conflits entre Français remontant à 1789, 1815, 1940 ou 1962, ne sert que la cause des ennemis actuels. Sans même considérer le dandysme de marginalité dans lequel se complait l’extrême droite, il n’y a, enfin, que coupable facilité dans le désespoir politique.
A l’inverse, il y a tout à gagner à penser dans les termes d’un souverainisme identitaire – la souveraineté sans l’identité étant vide et inconsistante, l’identité sans la souveraineté étant condamnée à l’impuissance. Tout à gagner à défendre ensemble le patrimoine social des français et la personnalité originale de leur peuple. Et, sans optimisme naïf, à construire une pensée nationale "sur l’os", asséchée par le réel, vitaliste, débarrassée de certaines mauvaises graisses idéologiques. En comprenant bien que mai 68 creuse depuis 40 ans la dernière grande fracture dans l’histoire de France, et qu’il répartit les uns et les autres sur la seule ligne de front désormais pertinente.
C’est dans cet esprit que je veux proposer des concepts non seulement critiques mais praticables, populaires, positifs et, pour certains, utilisables par une force politique qui rallierait, enfin, les élites au peuple français. Penser au milieu de ce peuple historique, sans prétention avant-gardiste, métapolitiquement, en passant par la culture, les œuvres d’art, le sport, les mœurs, voilà la formule de Sévèrement Français !
Radical, pas marginal, inquiet sans désespoir, national et populaire, l’esprit de Sévèrement Français." Yannick Jaffré

Souveraineté, nation, religion. Avec Jacques Sapir et Bernard Bourdin à la Nouvelle Action royaliste.


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07.06.2017

Bernard Bourdin, théologien et philosophe, avait engagé un débat avec Jacques Sapir lorsque celui-ci avait présenté son ouvrage intitulé Souveraineté, laïcité, démocratie. Bertrand Renouvin leur avait alors proposé de poursuivre ce débat en tête-à-tête. De l’enregistrement de leurs échanges est sorti un ouvrage qui reproduit leur confrontation sur "la souveraineté, la nation et la religion". Ces questions qui sont au cœur de notre actualité se voient replacées dans leur histoire plurimillénaire.
C'est donc à une nouvelle rencontre entre ces deux protagnistes que nous avons droit, entre Jacques Sapir, économiste et théoricien de la souveraineté qui ne croit pas au Ciel et Bernard Bourdin, philosophe dominicain qui a récemment publié sa thèse sur la théologie du politique. Tous deux nous explique leur "dispute", capitale pour comprendre les enjeux de notre siècle.

Panafricanisme 2.0 ? Avec Kémi Séba sur ThinkerView.


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21.11.2018

Kemi Seba, panafricaniste reconnu pour sa lutte de libération du continent africain contre toute forme de domination économique et politique, est également un polémiste de talent. Son but avoué est l'émancipation de l'homme noir qu'il vise par la mise en place d'une souveraineté africaine intégrale.
Mais qui est cet homme ? Quel est son parcours ? Et que met-il en place, concrètement, pour atteindre ses objectifs ? Réponse dans cet entretien.

Délit d'initié : Pierre-Yves Rougeyron répond aux questions de Stéphane Edouard.


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11.2018

Dans cet entretien, le sociologue Stéhane demande à Pierre-Yves Rougeyron, fondateur du Cercle Aristote et directeur de la revue Perspectives libres, de
lister les enjeux majeurs du monde contemporain, de les articuler et d'en donner une grille de lecture pertinente.
Enfin, il s'agit d'illustrer ces enjeux par un évènement que l'invité à vécu lui-même.

À propos du 17 Novembre, de l'Etat et du Survivalisme : Pierre-Yves Rougeyron répond aux questions de Piero San Giorgio.


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17.11.2018

C'est en essayant de comprendre l'origine du mouvement de protestations des gilets jaunes que Pierre-Yves Rougeyron nous livre une analyse en profondeur de la logique étatique, de sa confiscation par une certaine élite et de la réponse survivaliste qui lui est opposée.
Une discussion riche et intéressante.