Ancien chef d'entreprise et militant écologiste de longue date, auteur de France, les années décisives, Laurent Ozon nous propose une analyse à chaud de la crise sanitaire que nous traversons.
Des thèses qui ne laisseront personne indifférent et qui nous forcent à réévaluer notre jugement quant à la sitution présente, aux actions entreprises par les pouvoirs publics, à notre marge de manoeuvre politique et à notre responsablité individuelle.
Émission "L'Echo des Canuts", animée par Roberto Fiorini.
La thèse du théologien Erik Peterson selon laquelle la théologie chrétienne a rompu avec le problème théologico-politique du paganisme grec et romain et le monothéisme israélite est fondée théologiquement, mais discutable historiquement.
C'est à cette analyse critique qu'est consacré cette intervention, par la mise en évidence de catégories spécifiquement chrétiennes d'une théologie politique. Ce sont ces concepts qui déterminent la permanence et la flexibilité d'une théologie politique depuis l'Empire de Constantin jusqu'aux démocraties libérales modernes.
Une conférence qui se tient dans le cadre du colloque "Monothéisme et politeia", organisé par l'Institut Humanités, Sciences et Société.
L'essayiste québécois Mathieu Bock-Côté et l'historien belge David Engels, établit en Pologne, débattent de la souveraineté, l'identité et la mondialisation à l'heure du coronavirus !
Deux voix discordantes qui nous font profiter de leurs réflexions sur ces questions cruciales.
Un entretien mené par Nicolas Vidal.
Fait massif et incontestable, la mondialisation est bien plus qu'un simple phénomène économique et financier. Elle revêt une dimension politique dans le sens le plus intégrant du terme, et au-delà, une dimension spirituelle. Ce qu'elle met en jeu, ce sont les moeurs, les conceptions de la vie et de l'Homme, l'organisation des sociétés. En un mot, il s'agit d'un phénomène de civilisation, lequel est indissociable dans ses origines de l'universalisme chrétien en tant que celui-ci envisage l'espèce humaine comme un tout.
Mais la mondialisation en constitue comme une sorte de versant matériel et caricatural, une perversion complète. À moins qu'elle ne soit purement et simplement l'expression d'une crise de la civilisation. Prendre sa juste mesure suppose en tout cas d'accepter de questionner les fondements de ce que l'on nomme la modernité, dont elle constitue de fait un aboutissement, une expression paradigmatique à plus d'un titre.
Et si la crise du coronavirus que immobilise la France aujourd'hui était l'occasion que nous attendions depuis longtemps pour reconstruire quelque chose d'autre ? Et si la "SuperFrance" était plus proche de nous que ce que nous pensions ?
Ces propositions pour la "France d'après", c'est justement ce dont discutent ici Charles-Henri Gallois, responsable national pour l'économie de l'UPR, et Pierre-Yves Rougeyon, politologue et président du Cercle Aristote, en compagnie de l'essayiste Idriss Aberkane.
Dans ce grand entretien, Pierre-Yves Rougeyron revient sur l'actualité politique du mois de février de l'année 2020.
Une analyse où les actualités nationale et internationale sont passées au crible de l'intérêt français souverain.
PARTIE 1 : questions nationales
- 00'00 : l'affaire Griveaux et les Municipales
- 25'20 : la cérémonie des Césars
- 36'30 : le Coronavirus
- 47'15 : Maron invite l'OTAN sur l'Ile Longue
PARTIE 2 : questions internationales
- 00'00 : la Grande Bretagne en Europe
- 15'45 : sommet du budget de l'Union européenne
- 18'10 : l'Allemagne en Europe
- 23'50 : la défense européenne
- 28'30 : la Méditerannée (Turquie, Grèce, migrants)
- 39'00 : hommages
Les communs sont d'abord et avant tout des pratiques collectives consistant à soustraire des espaces à la propriété pour les réserver à l'usage commun. Or, la logique de la souveraineté s'est imposée en Occident comme logique de la souveraineté de l'État.
On a donc affaire à deux logiques difficilement compatibles : la première, celle des communs, est fondamentalement plurielle, multiforme, et non centrée ; la seconde, celle de la souveraineté étatique, est indissociable de l'unicité d'un centre qui a pour caractère d'être indivisible et absolu.
Et c'est en compagnie du philosophe Pierre Dardot que nous sommes invités à réfléchir aux enjeux politiques d'une telle question.
Pierre-Yves Rougeyron est le fondateur d'un groupe de réflexion sur la pensée politique française et son histoire, le Cercle Aristote. C'est en tant que souverainiste et eurosceptique convaincu qu'il livre ses pensées sur la filiation politique naturelle de la France, sur les hommes qui la firent et ceux qui la défont.
Qu'en est-il du sentiment souverainiste aujourd'hui en France et en Europe ? Au gré d’analyses attestant d'une "planétisation" à marche forcée, Pierre-Yves Rougeyron dresse le bilan et les perspectives de nos États pris en otage.
Émission "Eurêka", animée par Vincent Lapierre.