La société française et son évolution récente. Interview d'Alain Soral sur Radio 103.


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08.2005

Le sociologue bien connu nous donne un entretien passionnant qui balaie un grand nombre de sujets : de l'université française au féminisme, du capitalisme de la séducation à l'évocation de son parcours, de l'art contemporain au populisme, on trouve toujours matière à réflexion.

Au café avec Alain Soral : féminisme, parité et censure.


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2006

Le sociologue bien connu revient sur l'histoire de l'émergence du féminisme, et sur les conséquences de la montée en puissance de cette idéologie dans nos sociétés.

L'oeuvre et la vie de Michel Clouscard. Avec Dominique Pagani et Aymeric Monville sur Radio Galère.


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07.2012

Emission "Les Carnets de Comaguer".

L'Etat pénal ou comment punir les pauvres. Avec Loïc Wacquant.


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2004

Le tour résolument punitif pris par les politiques pénales lors de la dernière décennie ne relève pas du simple diptyque "crime et châtiment". Il annonce l’instauration d’un nouveau gouvernement de l’insécurité sociale visant à façonner les conduites des hommes et des femmes pris dans les turbulences de la dérégulation économique et de la reconversion de l’aide sociale en tremplin vers l’emploi précaire. Au sein de ce dispositif "libéral-sécuritaire", la police et la prison retrouvent leur rôle d’origine : plier les populations indociles à l’ordre économique et moral émergent.
C’est aux États-Unis qu’a été inventée cette nouvelle politique de la précarité, dans le sillage de la réaction sociale et raciale aux mouvements progressistes des années 1960 qui sera le creuset de la révolution néolibérale. Cet exposé démontre comment, à l’ère du travail éclaté et discontinu, la régulation des classes populaires ne passe plus par le seul bras, maternel et serviable, de l’État social mais implique aussi celui, viril et sévère, de l’État pénal.

La transformation sociale. Avec Raymond Boudon interrogé par Philippe Nemo sur France Culture.


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1984

Raymond Boudon illustre ici son intérêt pour l'analyse du changement social, de la perspective qualifiée d' "individualisme méthodologique", selon laquelle les causes ultimes de tout phénomène social résident dans des actes, des croyances ou des attitudes individuelles.
Si cette méthode -philosophiquement libérale- est actuellement assez largement pratiquée et acceptée, elle a dû s'imposer contre des mouvements de pensée à présupposés holistes qui exercèrent une influence considérable sur les sciences sociales, tels le marxisme ou le structuralisme.

Comment naît l'homo oeconomicus. Avec Christian Laval.


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06.2007

Christian Laval s'interroge sur l'origine de l'homo oeconomicus. Comment passe-t-on d'une représentation qui place le Salut comme but de la vie à la poursuite rationnalisée de l'intérêt individuel ?
Il est intéressant de noter que l'anthropologie néolibérale prône aujourd'hui une vision constructiviste après avoir longtemps été naturaliste (laisser-faire). On s'attache désormais à construire des individus équipés pour la satisfaction d'objectifs utilitaristes, comme l'illustrent très bien les programmes des filières éducatives.

René Guénon comme le sociologue postmoderne. Avec Alexandre Douguine à Paris.


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01.2011

René Guénon, également connu sous le nom Abd al-Wâhid Yahyâ, né le 15 novembre 1886 à Blois, en France, et mort le 7 janvier 1951 au Caire, en Égypte, est un métaphysicien français.
Il a publié dix-sept ouvrages de son vivant, auxquels s'ajoutent dix recueils d'articles publiés à titre posthume, soit au total vingt-sept titres régulièrement réédités.
Ces livres ont trait, principalement, à la métaphysique, à l'ésotérisme et à la critique du monde moderne. Dans son œuvre, il se propose soit d' "exposer directement certains aspects des doctrines métaphysiques de l'Orient", doctrines métaphysiques que René Guénon définissait comme étant "universelles", soit d' "adapter ces mêmes doctrines [pour des lecteurs occidentaux] en restant toujours strictement fidèle à leur esprit" ; il ne revendiqua que la fonction de "transmetteur" de ces doctrines , dont il déclarait qu'elles sont de nature essentiellement "non individuelle", reliées à une connaissance supérieure, "directe et immédiate", qu'il nomme "intuition intellectuelle".

Les enseignements des sociétés primitives. Avec Pierre Clastres sur France Culture.


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1976

Un document important qui permet de (re)découvrir la portée du travail de Pierre Clastres. En effet, la compréhension clastrienne des sociétés primitives constitue une pièce importante à la critique de l’axiomatique de l’intérêt. Ces sociétés qu’il a rencontrées apparaissent comme socialement organisées contre l’intérêt (économique et politique) : contre l’accumulation des biens matériels et contre l’exercice du pouvoir de coercition.
Entretien n°1) juin 1976, France Culture, Les chemins de la connaissance, réalisé par Paul Chavasse.
Entretien n°2) janvier 1967, France Culture, Sciences et techniques, réalisé par Jean Charbonnier.
Entretien n°3) février 1975, France culture, Atelier de création radiophonique, réalisé par Jean-Jacques Lebel.