C'est à un véritable retour aux sources de l'agriculture comme fondement de la civilisation humaine que nous avons droit tout au long de cet entretien avec Claude et Lydia Bourguignon.
Une entrevue enrichissante sur l'état de l'agriculture française et les solutions à mettre en œuvre pour surmonter le défi d'arriver à l'auto-suffisance alimentaire.
La France est devenue un pays importateur de denrées alimentaires à cause des mesures libérales qui ont contraint le secteur de l'agriculture à entrer en concurrence avec des pays ou les salaires sont très bas et ne supportant pas les mêmes normes et obligations sanitaires.
L'agriculture française est en perdition et le suicide constant des personnes dans cette profession n'inquiète pas les autorités qui sont soumises aux règles édictées par Bruxelles dans le cadre de la Politique Agricole Commune.
Un retour aux sources serait salutaire pour le futur des prochaines générations qui hériteront des sols contaminés et d'une agriculture aux mains des grandes multinationales qui auront transformé les agriculteurs et les consommateurs en esclaves modernes.
L'apport de Michel Clouscard à la compréhension du monde capitaliste est importante.
Le concept de "libéralisme-libertaire", dont il a la paternité, désigne l'idéologie qui nait au sortir du Mai 68 sociétal et de la mise en place du "marché du désir". En effet, le modèle "permissif pour le consommateur" mais "répressif pour le producteur" tant de plus en plus à nier le travail et la morale des gens de peu.
Parallèlement, pour éloigner radicalement le spectre de l’affrontement de classes, il s’agira pour ce néocapitalisme de "porter la guerre civile chez les pauvres", par l’exaspération des conflits identitaires.
Dans l’art et la culture, comme dans tous les domaines, le consommateur a remplacé l’amateur. L’audimat et le marketing ont fait leur entrée dans les musées. Les publics sont devenus des audiences au sens des grands médias de masse. Le rapport aux œuvres devient de plus en plus quantitatif. Ce consumérisme est à l’opposé de cette relation éminemment qualitative et intime qu’un amateur d’art entretient avec les œuvres.
Nous ne sommes plus dans une économie du désir, mais de la dépendance, nous vivons dans une société grégaire où la croissance est devenue une mécroissance : une société du tout-jetable, de l’infidélité, promue par un capitalisme pulsionnel qui fonce dans un mur.
Alain Soral met ici en lumière les logiques absurdes et les ravages du capitalisme néolibéral en France.
Contre la standardisation et contre l'extension de la sphère marchande, remettons la différence à l'honneur !
Alain Soral est ici invité par David Rachline, Conseiller Municipal de Fréjus et membre de la fédération du Front National du Var.
La société industrielle a connu jusqu’à présent deux grands modèles organisationnels : le productivisme qui domine le 19e siècle et, au 20e, l’organisation de la production et la stimulation permanente de la consommation par la stimulation et la captation de la libido des individus, destinée à parer à la baisse tendancielle du taux de profit.
Ce dernier modèle, basé sur la prééminence du marketing, s’est effondré à la crise de 2008.
Quelles sont les alternatives ? Comment peut-on parer à l'effondrement complet de notre société ? Peut-on envisager une économie de la contribution ?