Après la controverse, largement médiatisée, entre les psychanalystes et Michel Onfray pour sa critique de Freud dans la Contre-Histoire de la Philosophie, un échange constructif et éclairé peut enfin prendre place : Boris Cyrulnik, psychanalyste, éthologue et psychiatre, ouvre ainsi le premier véritable débat sur la psychanalyse avec Michel Onfray.
Freud et son héritage sont si présents dans notre société contemporaine que l’inconscient, le complexe d’OEdipe ou l’acte manqué sont des concepts utilisés dans la vie courante et finalement peu remis en cause.
Cette rencontre de deux penseurs aux vues divergentes laisse place au libre examen de la psychanalyse, dans sa pratique actuelle comme dans ses fondements, pour nous offrir une réflexion passionnante, claire et pénétrante, qui sort du temps de la médiatisation pour se développer librement et intelligiblement dans le temps de la réflexion.
Comme nous l’explique Marion Kaplan, la consommation du lait, très riche en sucre (le lactose), fait exploser l’index glycémique du sang, un facteur causal important du diabète et de l’obésité.
Les industriels promeuvent les produits laitiers en soulignant leur richesse en calcium. Le problème, nous dit Marion Kaplan, est que le calcium du lait n’est pas assimilable par l’organisme. Non seulement le lait ne contribue pas à combattre l'ostéoporose, mais il l’intensifie, par un mécanisme que décrit précisément la nutritionniste.
Le lait contient une protéine, la caséine, que nos enzymes digestifs ne peuvent pas dégrader. Le système digestif étant particulièrement affecté par le vieillissement, il devient de plus en plus difficile d’assimiler les produits laitiers à mesure que l’on avance en âge.
Enfin, comme le souligne de manière véhémente Marion Kaplan, il est inutile de demander à son généraliste si l'on doit renoncer aux produits laitiers : les médecins ne sont pas formés à la nutrition et sont donc généralement incompétents pour répondre à cette question.
Lorsque dans les années cinquante la grande distribution française est lancée, elle semble oeuvrer pour une noble cause : liberté du consommateur, baisse des prix, concurrence accrue, sécurité d'achat des productions...
Qu'est-ce qui en a fait ce "prédateur" de petits commerçants, du monde rural, de l'emploi et de notre avenir ? Comment se trouve-t-elle à l'origine de la "malbouffe", et pourquoi même les dirigeants socialistes la soutiennent-ils tant ?
En explorant les stratégies, les modes de fonctionnement et les abus de la grande distribution, un spécialiste met en lumière ce monde qui s'apparente de façon inquiétante à celui du capitalisme oligopolistique le plus sauvage.
Laurent Ozon, à l'époque responsable de la politique écologique du Front National, dénonce le rôle nuisible des multinationales de l'agro-chimie et de l'agro-alimentaire dans le domaine de la santé publique.
C'est toute la chaîne de consommation qui s'en trouve affectée : la reprise en main de cette branche industrielle devrait être une priorité, pour le bien-être des citoyens français.
La recherche de profit appliquée aux marchés de la santé (alimentation, médicaments) conduit à une baisse de qualité des biens de consommation, et à de nombreux scandales sanitaires sans précédent (empoisonnements, conflits d'intérêt, corruption).
C'est la totalité des citoyens qui sont concernés : il est temps de réagir avant qu'il ne soit trop tard.
Jean Ziegler continue de déranger : rapporteur spécial à l’ONU pour le droit à l’alimentation de 2001 à 2008, il a récemment publié "Destruction massive : Géopolitique de la faim".
Toutes les trois secondes, un enfant de moins de dix ans meurt de malnutrition, alors que nous savons que l’agriculture d’aujourd’hui serait en mesure de nourrir douze milliards d’êtres humains : comment résoudre ce paradoxe ?
Jean Ziegler énonce les raisons de l’échec des moyens mis en œuvre depuis la Deuxième Guerre mondiale pour éradiquer la faim, et il identifie ceux qu’il nomme "les ennemis du droit à l’alimentation".
L’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) fait la pluie et le beau temps sur notre planète en matière de santé publique : la plupart des gouvernements se réfèrent à ses nombreuses recommandations dans leurs politiques de santé publique.
Or, une enquête approfondie de cet organisme et une étude attentive des nombreux rapports officiels et confidentiels qui en sortent nous dépeignent une organisation “sans maître à bord ni objectifs clairs sur un océan de corruption et d’inefficacité” (L’OMS : Bateau ivre de la santé publique, Bertrand Deveaud et Bertrand Lemennicier).Quel sont les buts de cette organisation ? Quels intérêts sert-elle ? Quelle crédibilité lui accorder ?
Alors que Sylvie Simon est décédée le 08 novembre 2013, cette émission lui est dédiée, en l'honneur de ses combats contre les dérives de l'industrie pharmaceutique et alimentaire.
C'est donc l'occasion de passer en revue l'actualité de la marchandisation/appropriation du vivant et de la médicalisation de la société par l'usage massif des vaccins, en compagnie de Claire Séverac invitée au micro du "Libre Journal des Sciences et des Techniques" de Paul Deheuvels.
Pur produit des derniers développements technoscientifiques, le domaine des nanotechnologies nous pose un certain nombre de questions auxquelles Céline Lafontaine tente de répondre.
Ce projet est-il sous-tendu par un ensemble de valeurs, ou est-il abandonné à la pure logique de la performance et aux conquêtes de nouveaux territoires économiques à exploiter ?
Existe-t-il des limites dans l'intrication de l'homme et de la machine ? Qu'est ce que le transhumanisme et que veut dire concrètement améliorer la puissance et les capacités humaines ?
Emission "La grande équation", animée par Normand Mousseau.