La forte présence en France de ressortissants d'anciennes colonies est le principal paradoxe de ce que l'on appelle désormais la question post-coloniale. Dans le cas de l'Algérie en particulier, on aurait pu penser que les combattants d'une longue et douloureuse guerre d'indépendance ne voudraient plus avoir de liens avec l'ancienne métropole. Or de nombreux patriotes sont venus, après 1962, rejoindre de ce côté-ci de la Méditerranée des Algériens déjà installés pour des raisons économiques et qui n'entendaient pas rentrer chez eux. Les uns et les autres sont devenus majoritaires dans les "grands ensembles" qui avaient été bâtis pour des Français à la périphérie des villes au cours des années 1960 et 1970.
Depuis trente ans, ces "grands ensembles" ou ces "cités" sont le lieu d'émeutes déclenchées par des "jeunes" d'origine immigrée victimes de discriminations et du chômage. Souvent ces "jeunes" ne savent ni ne comprennent pourquoi ils sont nés en France et pourquoi leurs pères et leurs grands-pères se sont établis dans un pays qu'ils avaient âprement combattu. Leur sentiment de déracinement se double d'une fréquente ignorance des circonstances dans lesquelles leur patrie a autrefois été conquise et mise sous tutelle. Ils ne connaissent pas toujours non plus les débats et les conflits qui ont pu diviser les mouvements pour l'indépendance.
Afin d'éclairer la lanterne des ex-colonisés comme des ex-colonisateurs et de clarifier cette très complexe question post-coloniale, Yves Lacoste propose une analyse géopolitique et un récit historique. Analyse géopolitique pour décrire les rivalités de pouvoir qui ont facilité les entreprises européennes (notamment la traite des esclaves), récit historique pour comprendre le déroulement des conquêtes puis des luttes de libération.
Cette démarche se veut une contribution à l'apaisement des malentendus, des ressentiments, des rancœurs.
Depuis la chute de l'URSS, l'impérialisme américain traditionnel a changé profondément de nature et choisi la voie d'une démesure suicidaire, visant à une domination mondiale, par une sorte de simulacre de nouvel Empire romain.
Pourtant, Guillaume Faye ne croit pas que ce Nouvel Impérialisme Américain, qui prend des formes à la fois militaires et techno-économiques, soit une menace mortelle pour l'Europe.
Il renvoie dos-à-dos les milieux atlantistes et les tenants de l'anti-américanisme obsessionnel et hystérique, ridicule et contre-productif : les États-Unis ne sont pas l'ennemi principal, mais un adversaire.
L’expression d’Organisation Non Gouvernementale (ONG) est apparue en 1946 dans le vocabulaire international, avant d’être progressivement précisée par la jurisprudence et la pratique des relations internationales et de connaître une grande prolifération. Une définition semble caractériser les ONG comme des organismes qui n’ont pas été fondés – et ne sont pas formellement contrôlés – par des gouvernements nationaux, et dont l’objectif est la poursuite de buts privés grâce à des moyens privés. Les ONG remplissent divers types de services et fonctions : humanitaires, d’information aux gouvernements sur les préoccupations de leurs citoyens, de surveillance des politiques des gouvernements et de promotion de la participation politique au niveau communautaire.
Depuis la chute du Mur de Berlin, la fin du bloc communiste en Europe et la disparition de l’Union Soviétique, l’Est intrigue.
En effet, l’Occident lui a rapidement inoculé ses tares mais pourtant, l’Est demeure autre.
Georges Feltin-Tracol veut nous réinformer des réalités de cette région trop méconnue et nous aider à comprendre la situation intellectuelle de nos voisins orientaux des steppes et de la taïga.