Cette émission fait suite à l'affaire du récent "attentat antisémite" sur Sud Radio (France, Sept. 2011) lors d'une émission présentée par Robert Ménard où des auditeurs ont parlé des Juifs en France.
Consécutivement, des lobbies puissants se sont mis en branle pour étouffer la liberté d'expression. Le paradoxe étant que la République, qui ne reconnait que des individus, autorise l'existance et l'action de ces groupes de pression...
Retour sur la vie et le parcours de Roger Garaudy (1913-2012), homme politique, philosophe et écrivain français.
Il est une figure importante du Parti communiste français dont il est un des intellectuel organique, en tentant une synthèse du marxisme et de l'humanisme. Il en est exlu en 1970.
Il se convertit par la suite au catholicisme puis à l'islam. À partir de 1996, il fait parler de lui par des prises de position antisionistes et négationnistes virulentes, souvent qualifiées d'antisémites.
C'est ce personnage complexe qui est exposé tout au long de cette émission.
L’Histoire a-t-elle un sens ? L’antiquité gréco-latine n’en concevait aucun. L’antiquité sémitique, les judéo-hellénismes et christianismes ont chacun proposé le leur, lequel a servi de motif à nombre de conflits. Les idéaux des Lumières, avec leur conviction d’un progrès continu dans la marche d’une humanité globalisée, puis les communismes et le national-socialisme ont renouvelé les propositions d’un sens de l’Histoire à accomplir.
Du monde antique pour lequel le destin des cités se forgeait à force de courage et de ténacité, jusqu’au laisser-faire du Grand Marché auto-régulateur des économies modernes, il y a des impensés à l’oeuvre dans les représentations collectives de l’Histoire.
Jean-François Gautier souligne combien la compréhension d’un temps historique, avec ses inconnues, diffère de celle d’un sens de l’Histoire, bardé de certitudes ou d’espérances.
Mars 1917. Un raz de marée de mutineries et de jacqueries submerge l'immense Russie. Dès l'abdication de Nicolas II, toutes les digues se rompent. Le pouvoir gît dans la rue. Il suffira à Lénine de se baisser pour le ramasser. Décembre 1917. Dans un chaos de fin du monde, des généraux proscrits se réfugient sur le territoire du Don, préférant mourir sabre à la main que de se laisser égorger. Ils sont rejoints par une poignée de cadets faméliques et de cosaques sans chevaux. Par opposition aux "Rouges", on les appelle les "Blancs". Moins d'un an plus tard, du Caucase à la Sibérie, ils sont devenus des centaines de milliers sous les drapeaux de Dénikine, Koltchak ou Wrangel.
La terreur bolchévique et les espérances déçues ont soulevé cosaques et paysans contre les "Rouges". La Finlande, les Pays baltes et l'Ukraine s'insurgent pour leur indépendance. S'indignant du massacre de la famille impériale, les Occidentaux lancent une timide intervention.
A la fin de 1919, les bolchéviks sont aux abois, encerclés de toutes parts. "Nous avons raté notre coup", enrage Lénine. Pourtant, en quelques mois, la situation se retourne. Le bolchévisme triomphe.
Telle est l'histoire fascinante et méconnue de la lutte sauvage désespérée des "Blancs", dont la victoire aurait changé le sort du monde.
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A la suite d'un mois de mai 2013 agité (manifestations contre le "mariage pour tous"), Lucien Cerise et Francis Cousin prennent du recul et jettent un regard philosophique sur l’actualité. C'est principalement des méthodes modernes de gestion des populations par le chaos dont il est question, dans un monde ou le règne de la marchandise ne cesse de s'étendre.