Christian Harbulot nous délivre une intervention de haute volée autour de son dernier livre Sabordage, comment la France détruit sa puissance.
Sont notamment développés les concepts de puissance, d’intelligence et de guerre économiques. La géopolitique, l’impérialisme américain et le suivisme européen servent d'illustration aux thèses dont il est ici question.
Emission du Libre Journal des Lycéens, animé par Hugues Sérapion.
Un mérite essentiel de l'esprit des Lumières ? Avoir promu et fortifié la haute idée d'une unité du genre humain. Tous les traités, tous les manuels, tous ceux qui forgent l'opinion en réitèrent l'affirmation avec un tel ensemble et un tel enthousiasme, qu'il est probable qu'ils y croient.
Étrange phénomène : la réalité est très différente. L'esprit de libre examen, dont également sont crédités avec ferveur les "philosophes" ceux-ci l'ont appliqué, parmi d'autres objets de quelque conséquence, à la notion même de l'humanité, qu'ils en sont venus à nier comme essence au nom du progrès. Il en résulte, sous leur plume, au moins à titre de tendance très appuyée, une dilution du genre humain dans l'animalité, dilution d'autant plus séduisante à leurs yeux qu'elle bat en brèche, comme dépassée scientifiquement, la conception biblique de l'homme.
Les retombées n'en sont pas minces. L'humanité, dans le propos des "philosophes" devient friable. Lorsque ceux-ci vont jusqu'au bout des conséquences de leurs principes, des éboulements s'en suivent, qui sont spectaculaires : ce sont des pans entiers de la famille humaine qui se trouvent dissociés de l'humanité pleine, qui sont "bestialisés" ou sous-humanisés, ou exposés à l'être. Vont en faire les frais des minorités. très majoritaires : les ethnies exotiques, le sexe féminin, le peuple en général.
Voltaire étant bien évidemment à la pointe de cette vision appauvrie du genre humain...
Le discours officiel sur Voltaire (enseignement et médias) est gravement lacunaire : il tait en effet, ou estompe beaucoup, ce qui chez lui dément l'image de l'inlassable promoteur de la tolérance et de l'humanisme.
C'est ce qu'œuvre à montrer Xavier Martin. Poursuivant, dans les sources du XVIIIe siècle, les investigations tenaces qui ont donné déjà des fruits inattendus, il met au grand jour la face ou les facettes ordinairement cachées du "roi" des philosophes : mépris réfléchi des humains en masse, ainsi qu'en détail, haine de nombreuses catégories, souvent morbide, jusqu'à certains fantasmes d'extermination, accointances policières et gouvernementales dont il use pour réduire au silence les jeunes auteurs irrespectueux à son endroit, orgueil social, allergie maladive à la contradiction, délire verbal contre Rousseau, goût anormal pour le néant, acharnement pathologique contre les morts à la consternation de ses propres amis, etc...
Le travail de Xavier Martin jette une lueur inattendue, qui donne beaucoup à réfléchir, sur l'humanisme des Lumières et sur l'image un peu flattée qu'à l'ordinaire on en propose.
Alors que l'ordre marchand a imposé sa logique fétichiste à la quasi-totalité du réel, il est important de comprendre les enjeux de la guerre entre l'être et l'avoir.
Le philosophe Francis Cousin ramène à notre mémoire la longue histoire qui aboutit aujourd'hui à la production d'un monde peuplé d'individus narcissiques et déchirés.
Un plaidoyer pour un retour radical vers la vraie vie.
Emission "Les trésors en poche" animée par Anne Brassié.
L'Europe comme puissance indépendante est un mythe qui ne résiste pas à l'analyse, avec les ingérences notable de l'OTAN et les politiques absurdes de l'Union européenne.
Comment en sommes-nous arrivés là ? Comment interpréter les derniers événements faisant l'actualité politique ?
Bruno Gollnisch et Francis Cousin nous apportent leurs éclairages politique et philosophique.
Guillaume de Tanoüarn recoit dans son émission "Les Livres du Jour - Voix au chapitre" Pierre-Yves Rougeyron, fondateur du Cercle Aristote et des éditions Perspectives Libres.
L'occasion de converser de l'actualité du Cercle Aristote et du dernier numéro double de sa revue intitulé "Le Retour de l'Etat". L'occasion également de parler de la France, de sa souveraineté perdue, de la Nation et du nécessaire retour de l'Etat, dans le sens le plus noble du mot.
Sommes-nous plongés dans une crise conjoncturelle, qui appelle des mesures gestionnaires comme la réunion du G20 de Londres l'illustre bien, ou sommes-nous plutôt engagés dans une crise structurelle où les événements que nous traversons pourraient se comprendre comme les soubresauts d'un monde capitaliste à l'agonie ?
Francis Cousin et Alain de Benoist tiennent chacun un discours différent mais finalement complémentaire, visant à dénoncer la logique marchande et à revaloriser un certain rapport à l'être, largement oublié par notre monde ou l'avoir règne en maître.
Émission du Libre Journal de François de Sainte-Marie.