En compagnie de Georges Dumézil et Carl Schmitt. Avec Aristide Leucate sur Radio Courtoisie.


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16.11.2021

Juriste et essayiste, Aristide Leucate s'est beaucoup intéressé au droit, à la philosophie et à l'histoire des idées.
La parution récente d'un Qui suis-je ? sur Georges Dumézil (1898-1986) permet de revenir d'abord sur les apports de celui qui, au XXe siècle, est venu renouveler en profondeur la discipline des études indo-européennes en établissant le caractère "trifonctionnel" des mythologies et des société indo-européennes.
Dans la deuxième partie de cette émission, il s'agit de comprendre pourquoi Carl Schmitt, alors qu'il s'est un temps compromis avec le régime nazi, a pu influencer une large frange des théoriciens de gauche parmi les plus éminents. Dans son essai Carl Schmitt et la gauche radicale, Aristide Leucate nous montre en quoi le juriste allemand reste un penseur existentiel de premier plan, théoricien des limites, de l'ordre concret et de la figure de l'ennemi. C'est pour cela qu'il s'est imposé comme une source d'inspiration providentielle destinée à renouveler les fondements marxistes léninistes d'une gauche radicale en perte de vitesse intellectuelle et politique. Bref, un "ennemi" avec lequel il faut compter.

Émission du "Libre Journal de la Nouvelle droite", animée par Thomas Hennetier.

Giorgio Locchi, la musique et l'Europe. Avec Antoine Dresse et Thierry DeCruzy sur Radio Courtoisie.


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07.02.2023

Dans un premier temps, Antoine Dresse revient sur l'une des figures majeures de la Nouvelle Droite, Giorgio Locchi (1923-1992), dont les travaux constituent une "véritable chaîne de défense de l'identité européenne", comme le rappelle Guillaume Faye. C'est à la philosophie de l'histoire qu'il a apporté sa contribution principale, sans oublier ses nombreuses pistes de réflexion éminemment fécondes qui viennent soutenir la rupture innovante que le "principe surhumaniste" introduit dans l'histoire de la pensée.
La seconde partie de l'émission est consacrée au pouvoir politique et culturel de la musique comme outil privilégié de contrôle des masses. Dans cette optique, les contenus généralement mis en avant par l'industrie musicale doivent être interrogés. Thierry DeCruzy s'attache alors à présenter le rôle de la musique et la manière dont elle est exploitée afin de proposer des solutions pour démondialiser son écoute.

Émission du "Libre journal de la nouvelle droite", animée par Thomas Hennetier.

Qu'est-ce que l'identité ? Avec Alain de Benoist sur Radio Courtoisie.


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07.03.2023

Depuis plus de quinze ans, l'identité a fait une entrée en force dans le discours politique. L'omniprésence de cette thématique identitaire s'explique avant tout par la perte des repères dans un monde où les grands récits collectifs ont disparu, où les frontières et les limites s'effacent, où les liens sociaux se sont distendus. De telle sorte que, faute de boussole, on ne sait plus qui l'on est.
Dans la situation de crise actuelle, les uns s'affirment bruyamment "identitaires", tandis que d'autres alertent sur les dangers d'un tel "repli". Les premiers pensent que leur culture est menacée, les autres qu'il faut en revenir aux principes de l' "universalisme républicain" qui tient pour négligeables les différences entre les cultures. Pour tout compliquer, on assiste aujourd'hui, dans la mouvance des théories "indigénistes " et "décoloniales", au surgissement d'un identitarisme d'un type nouveau.
Comment en est-on arrivés là ? Et de quoi parle-t-on au juste ? Peut-on avoir une identité si l'on est tout seul ? Qu'est-ce qu'une identité dialogique ? L'identité définit-elle ce qui ne change jamais ? ou ce qui nous permet de changer tout en restant nous-mêmes ?
À ces questions, comme à bien d'autres, Alain de Benoist cherche à donner une réponse sans tomber dans d'inutiles polémiques. L'identité est une affaire trop importante pour être abandonnée aux fantasmes.

Émission du "Libre journal de la nouvelle droite", animée par Thomas Hennetier.

Autobiographie philosophique. Avec Pierre Magnard sur Radio Courtoisie.


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2014

Entré en khâgne pour y devenir traducteur de Virgile et d'Homère, Pierre Magnard reçut de Jean Beaufret l'interpellation de Heidegger, qui fit vaciller ses certitudes et une certaine manière d'être chrétien. Ce vacillement le conduisit vers Pascal, dont l'angoisse colore la foi d'une manière inoubliable, lequel Pascal le conduisit à Montaigne, ami de toute une vie. Deux figures en miroir entre lesquelles il lui parut urgent de ne jamais choisir, et auxquelles il consacra beaucoup de son industrie, comme à ces philosophes de la fin du Moyen Âge et de la Renaissance que Char eût dit des Matinaux.
Un humanisme faisant l'épreuve du néant en l'homme et du silence de Dieu était possible, dont Maître Eckhart et Nicolas de Cues montrent le chemin ; un christianisme aussi, fondé non sur l'usage d'une raison dogmatique mais d'une raison joueuse, laquelle, tout en sachant que c'est le coeur qui lui donne ses principes, se déploiera en toute liberté.
Nous voici donc conté le chemin d'un philosophe, professeur émérite en Sorbonne, jusqu'à la couleur du matin profond...

Émission "Le monde de la philosophie", animée par Philippe Nemo.

Arnold Gehlen contre l'humanitarisme. Avec Alain de Benoist et Aristide Leucate sur Radio Courtoisie.


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27.06.2023

Arnold Gehlen reste, en France, à découvrir. Plusieurs traductions récentes (L'Homme, sa nature et sa position dans le monde, éditions Gallimard, et Morale et hypermorale, éditions Krisis) et un numéro de Nouvelle École qui lui est consacré sont l'occasion de présenter l'œuvre du grand Allemand, à la croisée de l'anthropologie philosophique et de l'institutionnalisme.

Histoire des traditionalistes. Avec Yves Chiron sur Radio Courtoisie.


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13.04.2022

Yves Chiron nous raconte l'histoire méconnue des "traditionalistes", ces catholiques qui critiquent ou rejettent le concile Vatican II et la réforme liturgique qui s'ensuivit. Il décrit aussi l'histoire de ces prêtres ou de ces laïcs qui, en France, aux États-Unis et dans d'autres pays, sans s'opposer au concile et à la "nouvelle messe", restent attachés à la liturgie traditionnelle et sont soucieux d'une défense de l'orthodoxie de la foi.
En historien de l'Église, Yves Chiron dévoile les origines de ce mouvement à l'époque de Pie X. En fin connaisseur du catholicisme contemporain, il met en perspective son actualité au cours des pontificats de Benoît XVI et de François.

Émission "Voix au chapitre", animée par Anne Le Pape.

Sur la pensée de Manuel de Dieguez. Avec Pierre-Yves Rougeyron sur Radio Courtoisie.


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27.06.2022

Au cours des si mal nommées trente glorieuses, la main invisible du marché décida sans trop le crier sur les toits, qu'il était grand temps d'en finir avec un certain nombre d'intellectuels, représentatifs d'une génération et d'une forme d'éducation, c'est-à-dire d'une culture dont il urgeait de se débarrasser en la déclarant obsolète, pour la remplacer par la religion de la réussite matérielle, la culture des start ups et autres cadeaux de fée Carabosse venus d'Outre Atlantique.
Pour avoir proposé l'une des premières critiques du stalisnisme en 1948 (La Barbarie commence seulement), dénoncé l'hégémonie américaine en 1957 (Dieu est-il américain ?), renversé la francophobie d'Etat en 1991 (Essai sur l'universalité de la France) et refusé de valider les restrictions à la liberté d'expression à la fin de sa vie, l'intellectuel Manuel de Diéguez fait partie de ceux qui eurent raisons trop tôt et qui furent dès lors condamnés au silence médiatique.
Pierre-Yves Rougeyron, animateur des Editions Perspectives Libres, nous introduit à cette oeuvre magistrale qu'il est en train de faire (re)publier, notamment le Mémorial de la Philosophie et l'Introduction à une Histoire de l'imaginaire.

Émission "Le monde de la philosophie", animée par Rémi Soulié.

Le Gaullisme social. Avec Pierre Manenti sur Radio Courtoisie.


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30.11.2021

À l'occasion de sa première intervention télévisée, le Premier ministre Jean Castex s'est défini comme un "gaulliste social". Si cette expression a été remise au goût du jour par le chef du gouvernement le 3 juillet 2020, elle est pourtant loin d'être nouvelle. Apparu il y a un petit moins d'un siècle, le gaullisme social est en quelque sorte le yin et le yang de la politique : il est l'équilibre parfait entre l'héritage historique de la droite du général Charles de Gaulle et l'esprit politique et philosophique de la gauche.
Certes, le gaullisme – devenu une valeur-refuge de la vie politique française – incarne aujourd'hui encore le dépassement des clivages, unifiant la gauche et la droite autour d'une certaine vision du pays. Mais l'histoire et la vie politique de ce mouvement nous encouragent à le positionner à droite sur l'échiquier politique, alors même qu'une part non négligeable de ses thèses sont inspirées par le catholicisme social et l'héritage de la gauche.
A l'origine, le " gaullisme social " rassemblait les Français convaincus que seules les institutions de la Cinquième République permettraient la réalisation des objectifs de la gauche ; il réunissait les défenseurs d'une tendance humaniste, ouvrière et sociale au sein de la droite française. Mais qu'en est-il aujourd'hui ? Quel héritage ce mouvement a-t-il laissé dans les mandats qui ont suivi ceux du Général ? Quelles conséquences a-t-il eues sur le paysage politique français, et les acquis sociaux ?
Loin des clichés et d'une vision manichéenne de la politique française qui veut que la droite et la gauche ne se mêlent en aucun cas, Pierre Manenti brosse le portrait d'un courant méconnu de la vie politique française.

Émission du "Libre journal de la France libre", animée par Henri Fouquereau.