Une certaine modernité a érigé la "Liberté" au rang de valeur suprème.
Arnaud de Lassus, de son point de vue de catholique traditionaliste, nous propose une critique argumentée des conceptions politique (libéralismes politique et économique) et théologique (modernisme) qui découlent de se postulat, en s'appuyant sur la doctrine de l'Eglise catholique.
Claude Lefort retrace le cheminement intellectuel qui l’a amené à décrire le totalitarisme soviétique non simplement comme un régime à parti unique ou comme un capitalisme d’Etat, mais comme une forme inédite de société.
Il explique ainsi ce qui l’a opposé aux interprétations d’Hannah Arendt et à celles de Cornelius Castoriadis.
Après quelques rappels sur les mythyes historiques et les manipulations dans l'histoire de France, Alain Benajam et Thierry Meyssan (qui fut franc-maçon) s'attachent à comprendre quelle fut l'influence réelle de la franc-maçonnerie pendant la Révolution française de 1789. Cette influence étant en effet souvent fantasmée a posteriori par une frange réactionnaire de la dissidence.
Les deux membres fondateurs du Réseau Voltaire sont des ardents défenseurs du droit international découlant des nouvelles conceptions politiques issues de la Révolution française et mettent en garde contre l'utilisation contemporaine des mythes historiques à des fins politiques qui desservent la cause des peuples.
L'africaniste Bernard Lugan passe en revue l'actualité africaine, avec une analyse en détail de la crise du Mali et des tensions dans la corne de l'Afrique.
Enfin, le bien mal-nommé "printemps arabe" est passé en revue, dans sa complexité et ses contradictions.
Emission du "Libre journal des historiens", dirigé par Philippe Conrad.
En s’appuyant sur la période qui va de 1965 à 1985, pendant laquelle la rue devint le terrain d’affrontement entre l’extrême gauche, l’extrême droite et les forces de l’ordre (et appellée communément "années de plomb"), Gabriel Adinolfi et Michel Drac abordent le thème brûlant de la stratégie de la tension.
L'histoire contemporaine, à l'image de toute l'Histoire, s'est construite sur des imprévus fulgurants.
Les meurtres politiques sont une manifestation éclatante et dramatique de ces inattendus qui changent brutalement le cours des événements. L'enjeu de ces meurtres à répétition qui décapitent un Etat ou un symbole fort est incommensurable.
Ainsi l'assassinat, en 1911, de Pierre Stolypine, Premier ministre de Nicolas II, va-t-il ouvrir la voie à la révolution bolchevique de 1917.
C'est cet événement que Dominique Venner nous raconte, au travers de sa vision de l'histoire.
En France, l’approche contrefactuelle ("What If History") prête à sourire. Ignorée par les historiens professionnels, elle est assimilée à un genre littéraire "mineur" : l’uchronie.
Elle a pourtant donné lieu depuis les années 1990, dans le monde universitaire anglo-saxon, à un domaine de recherche à part entière, avec ses débats épistémologiques et ses colloques internationaux.
Est ici présenté la démarche contrefactuelle visant à imaginer ce qu'aurait été l'histoire sans Marx et sans Freud.
Cette approche permet ainsi de questionner de manière originale les problèmes de la causalité, du rôle de l’imagination, de l’écriture et des usages politiques de l’histoire.
La conférence est délivrée dans le cadre du séminaire "Usages et enjeux du raisonnement contrefactuel en histoire et dans les sciences sociales."