Quelle est la source de l’ordre social ? La volonté humaine préside-t-elle à sa destinée ou doit-on réfléchir autrement ? Telle est l'une des grandes problématiques de la philosophie sociale.
Jean-Pierre Dupuy défend ici l’idée que les philosophes français -depuis le XVIIIe siècle- ont été aveugles au concept d'auto-organisation du social.
Il rappelle les sources de cette incapacité française et procède à une critique de Rousseau, au travers de celle qu'en fait Benjamin Constant au XIXe siècle, pour la mettre en parallèle de la "Théorie des sentiments moraux" d'Adam Smith.
Enfin, il convoque l’analyse de Friedrich Hayek et sa mise en cause du cartésianisme et du rousseauisme de la Révolution française, du positivisme d’Auguste Comte et du Saint-Simonisme de l’Ecole Polytechnique.
Walter Benjamin découvre le marxisme en 1923, en lisant "Histoire et conscience de classe" de György Lukacs, et en faisant connaissance (également amoureuse) avec la bolchévique létonne Asja Lacis : ce sera un tournant decisif dans sa pensée, même si on peut aussi déceler une grande continuité dans sa démarche.
Son marxisme est singulier, il se distingue des tendances dominantes de la culture de la gauche par son intégration des critiques romantiques à la civilisation bourgeoise, et par son refus catégorique de l’idéologie du progrès (son "pessimisme révolutionnaire").
Dans l’oeuvre de Marx -interpretée avec l’aide de Bert Brecht et de Karl Korsch- il retient surtout l’analyse du fétichisme de la marchandise et le rôle central de la lutte de classes.
Walter Benajamin : un penseur inclassable.
Entretien de fond avec le penseur de la droite radicale italienne Gabriele Adinolfi, sur la perspective d'une Europe alternative au nouvel ordre mondial.
En effet, la puissance européenne doit d'abord être comprise comme un rempart au processus d'homogénéisation des peuples, et non comme un pas vers l'asservissement.
Une pensée différente qui nous invite à reconsidérer la notion d'Empire.
Né comme courant d'opposition opportuniste à la dégenérescence de l'Internationale communiste et la contre-révolution stalinienne, le trotskysme est passé définitivement du côté de la classe dominante avec son soutien au camp "démocratique" lors de la deuxième guerre mondiale impérialiste. Sa nature fondamentalement anti-ouvrière n'a fait que se confirmer depuis, notamment depuis Mai 68 en France et le ralliement quasi-systématique de ses cadres au camp libéral-libertaire ou néo-conservateur.
Quelle est l'histoire du socialisme français ? Comment la distinguer de l'histoire de la "Gauche" ?
Alors qu'un des deux principaux parti politique français en porte injustement le nom, son histoire peut-elle encore nous inspirer ?
Alain de Benoist nous fait revivre la glorieuse histoire de ce mouvement qui aura été porté par des figures aussi illustres que Georges Sorel ou Edouard Berth.