Le cauchemar des années 80. Avec François Cusset, Frédéric Lordon et Serge Halimi chez Daniel Mermet sur France Inter.


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04.2007

Les années 1980 évoquent quelques images rutilantes : les années fric et l'entrepreneur héros, les années strass et leurs stars kitsch, Le Pen et "Touche pas à mon pote !", Jack Lang et la Fête de la musique, Jacques Séguéla et sa "génération Mitterrand", Bernard Tapie et les Restos du cœur, le Minitel et les pin's, le cynisme des ex-gauchistes parvenus au pouvoir et la bien-pensance du charity business...
Que reste-t-il de cette décennie, qui est d'abord celle d'un affaissement général et du grand renoncement ? Pourquoi apparaît-elle à ceux qui l'ont vécue comme un cauchemar intellectuel et politique ? Dans quelle mesure les années 1980 permettent-elles de comprendre la France d'aujourd'hui ?
Cette série d'émission, en compagnie de François Cusset, Frédéric Lordon et Serge Halimi, montre que cette décennie signe avant tout la disparition de tout sens critique : des "experts" se mettent à professer le marché comme fin de la politique ; des "intellectuels" médiatiques discourent en chœur sur la fin des idéologies et délivrent des sermons simplistes sur le "mal" et le "sens de la vie". On a ainsi vu triompher une idéologie réactionnaire d'un genre nouveau. La télévision, devenue le cœur de l'espace public, a commencé à diffuser le bavardage publicitaire qui lui tient lieu de vision du monde.
Derrière le basculement des années 1980, et tout ce qu'elles nous ont légué, on trouve des intellectuels d'État et des idéologues télévisuels, quelques moralistes de plume et sociologues de la pub.
C'est sous ces crânes, dans ces écrits, au fil de ces discours aux sources variées, des tubes aux essais, des romans aux slogans, que l'on part traquer la vérité de cette décennie terrible.

Atlas du mondialisme. Avec Pierre Hillard sur Meta TV.


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04.07.2017

Dans les désordres divers qui secouent la planète, on peut à juste titre être désorienté par la variété des problèmes croissants assaillant l'humanité. Crise financière insoluble, guerres multiples de basse et haute intensité, courants migratoires modifiant profondément les traits civilisationnels des pays d'accueils et intelligences de plus en plus déstructurées favorisant l'instabilité psychologique sont autant d'éléments permettant d'entretenir un chaos constructif.
Le travail de Pierre Hillard présente une particularité : il tente d'expliquer l'esprit du mondialisme conditionnant des phénomènes politiques, économiques et spirituels variés. À partir de l'étude précise de nombreux faits historiques, il essaye de reconstituer pièce après pièce un immense puzzle planétaire et tente de cerner les causes profondes expliquant pourquoi le monde de 2017 présente des particularités propres à préparer une gouvernance mondiale.

Du déclin de la République à la nécessaire réconciliation nationale. Avec Alain Soral et Youssef Hindi chez E&R à Nice.


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22.04.2017

Une conférence qui s'est tenue dans le cadre de la seconde étape du Tour anniversaire E&R.

Sommaire de la première partie :
 - 0:00:00 : Images de l’événement
 - 0:03:20 : Introduction d’Alain Soral
 - 0:10:24 : Youssef Hindi
 - 0:11:37 : La Révolution française
 - 0:14:19 : La religion républicaine
 - 0:19:50 : La laïcité
 - 0:21:33 : La structuration du système politique français
 - 0:25:21 : Le rôle du Front national
 - 0:30:00 : Évolution de la République française
 - 0:32:07 : Le scandale du canal du Panama et les vagues d’antisémitisme
 - 0:39:40 : L’effondrement de la Troisième République
 - 0:43:35 : La situation actuelle
 - 0:49:20 : Alain Soral
 - 0:50:50 : Monde spirituel contre monde matériel
 - 0:56:16 : Le Front national
 - 1:03:25 : L’immigration
 - 1:10:30 : Le travail d’E&R
 - 1:18:20 : Mélenchon
 - 1:21:10 : Le nazisme économique
 - 1:25:00 : Donald Trump et les limites de la démocratie
 - 1:27:19 : La Corée du Nord

Sommaire de la seconde partie (questions du public) :
 - 0:00:10 : Le Front national a-t-il la capacité de gouverner ?
 - 0:01:05 : Réponse d’Alain Soral
 - 0:06:05 : L’accès du Front national au pouvoir ne peut-il pas être utilisé, par certains réseaux, pour accélérer malgré lui le choc des civilisations ?
 - 0:06:32 : Réponse d’Alain Soral
 - 0:09:05 : Quel est le risque de fraudes électorales pour ce premier tour des présidentielles 2017 ?
 - 0:09:23 : Réponse d’Alain Soral
 - 0:11:53 : Réponse de Youssef Hindi
 - 0:13:20 : Complément d’Alain Soral
 - 0:15:29 : La République va-t-elle se renouveler ou bien se dévoiler et basculer – officiellement – vers le noachisme ?
 - 0:16:11 : Réponse de Youssef Hindi
 - 0:19:13 : Réponse d’Alain Soral
 - 0:21:51 : Que faire si Marine le Pen n’est pas élue présidente de la république ?
 - 0:22:32 : Réponse d’Alain Soral
 - 0:25:18 : Que pensez-vous de la démilitarisation récente des FARC en Colombie ?
 - 0:26:57 : Réponse de Vincent Lapierre
 - 0:30:32 : Que pensez-vous de la déclaration du président du CRIF sur "l’infréquentabilité" de Jean-Luc Mélenchon ?
 - 0:31:18 : Réponse de Stéphane Blet
 - 0:33:32 : Pouvez-vous nous éclairer sur les manifestations au Venezuela pro et anti-Maduro ?
 - 0:33:48 : Réponse de Vincent Lapierre
 - 0:38:38 : Réponse d’Alain Soral
 - 0:41:55 : Vincent Lapierre, pouvez-vous nous parler des émissions traitant d’économie que vous préparez actuellement ?
 - 0:42:15 : Réponse de Vincent Lapierre
 - 0:43:04 : Complément d’Alain Soral
 - 0:44:28 : La France peut-elle être, si le FN arrivait au pouvoir, accusée de crime contre l’humanité par les instances internationales ?
 - 0:45:05 : Réponse de Maître Damien Viguier
 - 0:47:48 : Quel est l’avenir du Hezbollah après la mort d’Hassan Nasrallah, de la Russie après Vladimir Poutine, d’E&R après Alain Soral ?
 - 0:48:15 : Réponse de Youssef Hindi
 - 0:49:30 : Réponse d’Alain Soral
 - 0:51:20 : Est-il nécessaire pour les nations, à l’heure de la mondialisation, de retrouver leur souveraineté ?
 - 0:52:00 : Réponse de Maître Damien Viguier
 - 0:55:28 : Réponse d’Alain Soral
 - 0:57:45 : Complément de Maître Damien Viguier
 - 0:59:11 : Réponse de Youssef Hindi
 - 1:01:02 : Complément de Maître Damien Viguier

La Contre-révolution. Avec Jean-Clément Martin sur France Inter.


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25.10.2011

A Chou En Laï, le premier ministre de Mao, on demandait : "La Révolution française a-t-elle été une réussite ?" Il répondait : "C'est trop tôt pour le savoir, l'histoire le dira."
Effectivement, au XXIème siècle -et en Chine particulièrement-, on croit beaucoup moins qu'avant à l'efficacité des révolutions pour changer le monde. L'homme échoue quand il cherche à introduire brutalement une nouvelle temporalité.
Les français, accoutumés à voir en leur Révolution la ligne de partage essentielle, en sont troublés. Quelle part de légitimité faut-il accepter de redonner à la culture contre-révolutionnaire, qui infuse à bas bruit dans notre société ? Dans l'uniformité gelée du répertoire politique contemporain, peut-elle jouer un rôle fécond ?

Émission "La marche de l'histoire", animée par Jean Lebrun.

La construction du droit naturel à partir du droit romain. Avec Florence Gauthier à la Sorbonne.


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31.03.2016

Au travers de l'héritage du droit romain, le droit naturel a eu une grande influence au moyen âge, comme nous le démontre Florence Gauthier.
Ce courant de pensée, qui est aussi une pratique juridique visant à arbitrer des conflits politiques, sera l'un des ferments des révolutions politiques modernes.
Une histoire souvent passée sous silence qui mérite d'être (re)découverte.

Une séance du séminaire "L'Esprit des Lumières et de la Révolution".

La France, fille aînée de l'Eglise ? Avec Marion Sigaut et Claire Colombi chez E&R à Perpignan.


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12.06.2016

Lors des invasions barbares, alors que les élites avaient fui avec femmes et enfants, ce furent les chefs de l'Eglise qui, en 451, firent reculer Attila et constituèrent, durablement, une nouvelle autorité fiable et respectée. Et c'est après Rome, l'Arménie et l'Éthiopie que la France, avec Clovis, devint l'un des premiers royaumes chrétiens. L'Eglise propagea alors le savoir à travers tout le continent et contribua activement à y éradiquer ce fléau des peuples qu'était l’esclavage.
Le titre de fils ainé de l'Eglise fut attribué par le pape au roi Pépin de Bref qui, après avoir soulagé l'Italie du nord des exactions lombardes au VIIIe siècle, attribua à la papauté les territoires ainsi conquis qui devinrent les états pontificaux. Et ce n'est finalement que par un abus de langage que les Républicains du XIXe siècle attribuèrent à la France -et non à son Roi- le titre de fille aînée de l'Église.
Car de royaume profondément chrétien jusqu'à la Révolution française, la République, en l'espace de quelques années, renversa la royauté et déroba à l'Eglise le patrimoine qu'elle avait accumulé pendant des siècles et dont elle se servait pour assurer un service public multiforme : offices religieux, éducation, secours aux pauvres et aux malades, recherche, conservation et diffusion du savoir. Tout fut renversé et confisqué au profit d'un Etat qui, en privatisant les trésors et en pourchassant les ecclésiastiques, jeta durablement la population dans la détresse.
Retour sur les relations entre la France et l'Eglise, entre grandeur et décadence, du Moyen Age à la Révolution !

La République, son histoire, sa religion. Avec Youssef Hindi et Marion Sigaut pour E&R à Grenoble.


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17.03.2017

L’Europe et la France traversent une zone de fortes turbulences historiques, signe d'une crise profonde revêtant des apparences politique, économique et sociale, mais dont la cause première est religieuse.
En historien des religions, Youssef Hindi analyse la formation, l’évolution et l'éventuelle fin de la République. Il est accompagné de Marion Sigaut qui détaille l'histoire de cette même République.
On découvrira alors comment et qui a forgé cette religion de la République, la laïcité, qui fut mise en place dès le lendemain de la Révolution par les jacobins et leurs successeurs républicains du XIXe siècle afin d’asseoir définitivement le nouveau régime.

Robespierre, la fabrication d'un monstre. Avec Jean-Clément Martin pour l'association Thucydide à Paris.


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18.01.2017

Et si Robespierre n’était ni un monstre sanguinaire ni un révolutionnaire idéal ?
Celui-ci a en effet partagé avec beaucoup de ses pairs et de ses rivaux une enfance difficile, une adolescence studieuse et une réussite sociale, mondaine et littéraire précoce. Et s'il a rapidement été mêlé aux luttes politiques et joui d’une popularité indéniable, il n'a jamais pu s’imposer et n’a accédé que tardivement à des responsabilités. Lorsqu’enfin, il affirme une ligne politique et qu’il apparaît comme le chef de file d’un groupe capable de prendre le pouvoir, ses adversaires le discréditent et l’abattent. Et c’est après sa mort qu’ils le présentent comme un tyran, un terroriste et un doctrinaire, imposant cette image que nous discutons depuis deux siècles. Si la vie de l’homme-Robespierre est brutalement interrompue en juillet 1794, celle du personnage-Robespierre se prolonge et se façonne jusqu’en 1795, donnant ainsi les limites de l’étude.
A l’occasion de la publication de son dernier ouvrage consacré à cette figure controversée, Jean-Clément Martin nous présente un travail dont "la valeur et l’originalité est le refus revendiqué de toute approche psychologisante, de tout affect et de tout sensationnalisme".
Un point de vue renouvelé sur la Révolution française.