Au travers de cet entretien du mois de décembre 2014, Pierre-Yves Rougeyron revient sur les sujets qui font l'actualité, et tente de délivrer des analyses qui s'expliquent par les tendances lourdes qui agitent notre époque.
De l’affaire des crèches à la question de la laïcité, du problème de la souveraineté aux débats sur les formes politiques (républicanisme, monarchie), de l'hypothétique remigration à la question géopolitique de la reprise des relations États-Unis/Cuba, Pierre-Yves Rougeyron nous dresse un tableau de l'état de la France et du monde.
Dans leur livre commun, Jacques Julliard et Jean-Claude Michéa partent d’un point de désaccord : la gauche s’est-elle déconnectée du peuple, ou n’a-t-elle en réalité fait avec lui que des alliances de circonstances ?
A l’heure où la gauche se divise, sanctionne ses députés frondeurs, et se cherche une nouvelle identité en lançant ses Etats généraux, leurs sujets d’étude sont en tous cas d’actualité.
Alors, sommes-nous en train d’assister à la mort de la gauche, ou à la mort du socialisme, ou même des deux ? Comment nos dirigeants peuvent-ils retrouver la confiance du peuple ? Mais finalement, qu’est-ce que le "peuple" et qui le représente encore aujourd’hui ?
La pensée française a connu, durant les années 1970-1980, de profondes transformations dans le domaine philosophique et sociologique, avec la mise en avant du thème du "retour" : retour du libéralisme, des droits de l’homme, du sujet, de l’humanisme, etc.
Cette volonté de renouvellement, s’est accompagnée d’une rupture avec les "maîtres à penser" des années 1960 (Foucault, Bourdieu, etc.), et de la promotion de nouvelles interprétations de Mai 68.
Cette communication se propose d’analyser les enjeux des ces déplacements intellectuels.
Remarque : Serge Audier ayant eu un empêchement, son texte de conférence est lu par une autre personne.
David Mascré revient sur les ressorts idéologique, économique, morale, et spirituel de la grande crise que traverse notre vieille Europe.
Parti des effets de la mondialisation sur notre économie, il termine sur le séisme que fut la crise de l'école sous la 3e République, lorsque l'enseignement confessionnel traditionnel fut remplacé, au terme d'une véritable guerre civile, par l'école laïque et républicaine.