Les intellectuels et les médias. Avec Jacques Bouveresse dans un entretien réalisé par Gilles L'Hôte.


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07.2006

Les politiques, publicitaires, experts, journalistes, philosophes et autres nous racontent des histoires à propos desquelles il est légitime de se demander si on doit les croire.
Doit-on croire que de passer de l’opposition à la majorité n’est qu’une mise à disposition des compétences ? Qu’il faut boire deux litres d’eau minérale par jour ? Que le marché du travail n’existe que pour permettre aux gens de se réaliser ? Que l’Amour gouverne le monde ? Que réduire l’impôt des riches va relancer la croissance ? Où est la vérité et quel poids lui reste-t-il ? Mais tenons-nous vraiment à la connaître ? Le faux et l’erreur ne seraient-ils pas plus importants pour nous que la vérité, à laquelle nous sommes censés tenir passionnément ? Nietzsche a même dit que la naissance d’une illusion a été une exigence de la vie.
Cependant… les dangers de l’illusion sont bien réels. Ces questions et bien d’autres du même genre sont traitées dans cet entretien avec Jacques Bouveresse.

La France doit quitter l'OTAN ! Avec Régis Debray chez Daniel Mermet sur France Inter.


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07.03.2013

Dans le Monde Diplomatique de Mars 2013, Régis Debray adresse une lettre ouverte à Hubert Védrine, chargé par François Hollande d’un rapport sur la France dans l’OTAN aujourd’hui.
Pour Hubert Védrine, il n’est pas nécessaire de sortir de l’OTAN. Au contraire, Régis Debray pense que la France doit quitter cette "organisation inutile et nuisible, [qui] pollue le paysage international dans toutes les dimensions", selon l’ambassadeur... de France, Gabriel Robin.
Un moment passionnant de réflexion politique qui ouvre sur une évocation de Stéphane Hessel, dont Régis Debray fut l’ami.

Questions et devenir du Sacré. Avec Régis Debray à l'Institut du Monde Arabe.


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10.05.2012

C’est parce qu’il est un espace vital du "nous" dans le "Je", que Régis Debray réserve au sacré une place de choix. Nous avons besoin de sacré, qu’il soit religieux ou non, nous dit en substance Debray. On a tenté de créer, sans jamais y réussir, des consensus autour de principes sacrés tels les droits de l’homme, "religion de l’Occident contemporain", mais autour du sacré il existe une unanimité sans faille; car il est ce qui unit, interpelle et dure.
Car "le sacré précède le religieux et lui survira" relève Debray. Dans son livre Jeunesse du Sacré, il prend soin de dépouiller ce dernier de ses mystères pour le remettre sur terre. Et voilà que notre modernité hypertechnique redonne à cet "immémorial" une nouvelle jeunesse - quitte à le faire glisser de l’histoire à la nature.

Polémique sur le dernier festival d'Avignon. Avec Régis Debray questionné par Elisabeth Lévy sur France Culture.


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15.10.2005

Revenu du Festival d'Avignon 2005, déçu par des spectacles jugés tonitruants autant qu'indigents, Régis Debray s'interroge sur ce qui a changé dans l'art dramatique, mais aussi dans les valeurs collectives et les aspirations.
Utilisant la nostalgie comme arme révolutionnaire, il pose le problème des rapports de l'Etat avec l'art. 

Emission "Le premier pouvoir".

Communautés et communions. Avec Régis Debray aux Rendez-vous de l'histoire de Blois.


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10.2005

Renoncer au mot de religion, pour y voir un peu plus clair dans le monde toujours opaque des croyances. C'est à cette conclusion qu'a abouti Régis Debray, après maintes années de recherche. 
Avec cette mise au point qui résume l'essentiel de ses travaux, il nous expose cette nécessité de façon succincte, élégante et rigoureuse. Ce retour aux sources de notre vocabulaire et de nos façons de penser s'adresse de préférence à l'homme du commun, soucieux de comprendre, tout bonnement, de quoi on parle quand on dit, et mélange à la va-vite, les mots de religion, symbolique, sacré, spirituel ou croyance. 
Le but : montrer que sous ce mot trompeur, "la religion", il n'y a que des réalités immémoriales et toutes simples, qui nous concernent tous - y compris ceux qui croient n'en avoir aucune.

Forces et faiblesses de l'Occident. Avec Régis Debray à l'Institut des hautes études de défense nationale.


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28.04.2014

L’Amérique se cherche, l’Europe s’égare, la Chine se retrouve. Et voilà que reprennent, côté couchant, les violons de l’automne. Au moment où l’inusable et noble notion d’Occident ressort du Malet-Isaac pour labéliser le trio habituel USA/Grande-Bretagne/France ; où l’air du temps, chez les directeurs de l’esprit public, gauche ou droite, est à "l’occidentalisme" ; où chaque "grande conscience" en appelle à un sursaut des puissances, valeurs et responsabilités "occidentales" – le titre du livre mal famé de Spengler (Le Déclin de l’Occident, 1922) se met à courir à la une des magazines.
On se lassait de Rambo, on retrouve Hamlet. Le pourquoi du vague à l’âme est dans toutes les gazettes : submersion démographique (que pesons-nous sur une planète passée en un demi-siècle de trois à six milliards d’habitants ?) ; désindustrialisation, endettement et déficits publics ; pollution de l’environnement ; chute de compétitivité ; privilège de change du yuan (la Chine vendant, dit-on, à moitié prix) ; perte de foi dans notre modèle de croissance. Etc.
Alors que l'air du déclin occidental est de plus en plus chantonné à travers le monde, il serait bon d’évaluer l’actuel rapport de forces. Une mise au point en forme de mise en garde.

Entretiens d'un été. Avec Régis Debray sur France Culture.


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08.2009

En ce mois d'août 2009, Dominique Rousset a reçu Régis Debray pour une série d'entretiens sur France Culture.
Debray, avant de prendre la parole, la rend à celles et ceux qui l'ont inspiré, instruit ou contredit. Les plus pointus ou les mieux informés. Dans tous les camps et dans chaque champ.
Un demi-siècle en revue. De l'école au théâtre, des maquis sud-américains aux lambris élyséens, du souci religieux au plaisir littéraire. Ces amicales confrontations remettent à chaque étape les choses et les idées en place. En mariant rigueur et bonne humeur.

Médiologie et déconstruction. Avec Jacques Derrida et Régis Debray sur France 3.


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06.2004

En juin 2004, France 3 organisait un débat salutaire entre Jacques Derrida et Régis Debray. Presqu'une génération séparent Derrida le théoricien du déconstructivisme et Debray le fondateur de la médiologie, mais une formation exigeante et élitiste les rapproche : l'Ecole Normale Supérieure.
L'agrégé-répétiteur Derrida se souvient de l'aura politique qui précédait en 1965 le jeune Debray lui-même très impressionné par l'érudition du maître.
Pendant près d'une heure et demie, les deux intellectuels ont des échanges attentifs et divers : l'image publique du philosophe, la notion de souveraineté, l'Europe, la démocratie et ses menaces internes, les effets pervers de l'histoire, ou encore le 11 septembre 2001.
Il fut un temps ou la télévision pouvait être autre chose qu'un instrument de propagande et d'abrutissement...