Guerres irrégulières et conflits asymétriques. Avec Gérard Chaliand chez Régis Debray sur France Culture.


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07.10.2016

Les guerres irrégulières, guérillas et terrorismes, ont grandement contribué à transformer le monde de la seconde partie du XXe à nos jours.
Depuis le retrait du Vietnam, le bilan militaire de la puissance américaine et de ses alliés occidentaux est sans conteste négatif : conflits coûteux, résultats militaires médiocres, conséquences politiques désastreuses.
Comment pouvons-nous expliquer ce déclin ?

Voile et laïcité. Avec Régis Debray pour le Club 44 à La Chaux-de-Fond.


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17.03.2016

Le mot de laïcité est entouré d’un halo qui parfois ne permet plus de savoir ce qu’il recouvre exactement. "Ecran ou étendard" pour reprendre les mots de Régis Debray, la laïcité mérite non seulement qu’on en reprécise les pourtours, mais qu’on comprenne bien comment l’interpréter et la pratiquer au quotidien.
La laïcité n’est pas l’athéisme et encore moins la tolérance. En France, la laïcité est une construction juridique fondée sur une exigence de la raison : l’égalité en droit de tous les êtres humains.
En voyant comment les questions d’appartenance et des symboles y relatifs sont devenues brûlantes, il devient urgent de "veiller de plus près aux mises en œuvre effectives d’un principe général consubstantiel à la République, qui ne se réduit pas seulement au rapport de l’Etat et des Eglises" (Régis Debray).
Comment faire ? Qu’autoriser et qu’interdire dans les situations concrètes ?

L'adieu à l'Histoire. Avec Régis Debray à Répliques sur France Culture.


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21.11.2015

Nous avons abandonné l’économie du salut en cherchant notre salut dans l’économie. Mine de rien et sans prévenir, l’ère chrétienne a pris fin avec le remplacement par la cité de la réussite des grands récits de l'émancipation. Inutile donc de courir plus longtemps après l'Histoire, elle a tiré sa révérence.
Mais est-ce l’Histoire qui nous a quitté, ou bien la chimère que nous adorions sous ce nom ? Et après les attentats que nous venons de vivre, l’Histoire avec une grande hache fait-elle son grand retour dans notre pays et notre continent qui se croyaient tirés d’affaire ?

La République des Lettres existe-t-elle encore ? Avec Régis Debray et Marc Fumaroli à Répliques sur France Culture.


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04.04.2015

C'est la question que pose Alain Finkielkraut en empruntant l'expression à son invité Marc Fumaroli qui publiait à "La bibliothèque des histoires" chez Gallimard en février de la même année l'ouvrage "La République des lettres" où il écrit ceci :
"Extérieurement j’ai vécu à l’époque où l’expression République des Lettres désigne, plus ou moins ironiquement, le petit échiquier étroitement parisien ou festivalier, plus que jamais agité, dont les pièces du jeu annuel sont des centaines de romans, et la récompense des parties gagnées, des dizaines de prix littéraires. Intérieurement, pendant plus d’un demi-siècle, j’ai malgré tout vécu, privément avec quelques amis et, depuis moins longtemps, dans l’actuelle Académie des Inscriptions, au sein d’une République européenne des Lettres d’un tout autre genre et d’une tout autre époque. Tel aura été mon "engagement". Me dégageant de l’actualité présente sans pour autant l’ignorer, j’ai cherché à comprendre l’actualité disparue d’une société de savants lettrés solidaires où je me plaisais et qui évoluait étrangement avec une jalouse liberté de mouvement et d’esprit dans des régimes politiques et religieux qui, selon nos critères actuels, passent pour despotiques."

Régis Debray est-il réactionnaire ? Avec Régis Debray à Répliques sur France Culture.


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01.04.2006

Examinant les valeurs de ceux qui sont dans le camps du progrès et ceux appartenant à celui de la réaction, Régis Debray montre qu'aujourd'hui, des progrès multiples, complémentaires et pluridisciplinaires se sont substitués à la notion totalitaire, abstraite et idéalisée d'un progrès censé changer le monde.
Il revient également sur son propre itinéraire, livrant une analyse morale et philosophique.

Dégagements : un candide à sa fenêtre. Avec Régis Debray à la Librairie Mollat.


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02.04.2015

"Je ne prise guère la littérature d'idées. Ses angles droits sont trop fastidieusement masculins et sûrs d'eux pour capter l'émotion, le tremblement, l'inattendu du réel. Pourquoi récidiver ? Parce qu'on résiste moins, avec l'âge, aux impulsions du farfelu, jusqu'à se permettre quelques divagations sur les dieux et les hommes, le beau et le moche, le mort et le vif, et même sur l'avenir de l'humanité. Sans dramatiser : les échappées qui suivent sont à un essai ce qu'une flânerie est à un défilé, ou une songerie à un traité de morale. Elles demandent seulement au lecteur un peu d'indulgence pour ce qu'elles peuvent avoir de mélancolique, de cocasse ou d'injuste." Régis Debray

Le moment fraternité. Avec Régis Debray à Arrêt sur Image.


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2009

Comment, au royaume morcelé du moi-je, retrouver le sens et la force du nous ? C'est ce défi, peut-être le plus crucial de notre temps, que Régis Debray s'emploie à relever.
Mais le nous, pour durer, fait toujours référence à une sacralité, séculière ou révélée. Régis Debray analyse donc ce que les droits de l'homme, cette nouvelle religion civile qui veut être l'expression contemporaine de la solidarité humaine, nous font faire, actuellement.
Puis, porté par la conviction que l'économie seule ne fera jamais une société, il dégage les voies d'accès à une fraternité sans phrases, qui puissent en faire autre chose qu'un fumigène : un labeur de chaque jour.

Emission "d@ns le texte", animée par Judith Bernard, avec Eric Naulleau et Frédéric Ferney comme chroniqueurs.

Un autre De Gaulle. Avec Régis Debray et Max Gallo sur France Culture.


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15.08.2008

Que ce soit lors de la montée des périls entre les deux guerres, le 18 juin 1940, puis au moment de la guerre d’Algérie, le Général a prouvé qu’il était doté d’un flair et d’un sens de l’Histoire qui ont fait de lui un visionnaire sans pareil ; il sentait les gens, les choses et les situations, quitte à avoir raison trop tôt.
Ce qui entraîne souvent une popularité inconfortable et une marginalité douloureuse. Des désagréments somme toute sans importance à qui entend incarner la France dans la durée. Oui, la France, tout simplement.

Émission "Grandes traversées".