Hasta la muerte ou le sens de la vie. Avec Régis Debray sur France Culture.


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20.09.2018

Plus d'un tiers des français choisissent la crémation et épargnent donc à leurs proches d'avoir à fréquenter des cimetières qui se sont de toute façon éloignés des villes pour aller là où les transports en commun ne passent plus que rarement.
Hier veillés et célébrés, nos morts sont désormais discrètement et rapidement évacués. Tels les soldats malchanceux tombés au matin de l'armistice, ils nous gênent et nous affligent d'autant plus qu'ils manquent de peu l'immortalité que les prophètes du transhumanisme nous promettent pour demain.
La mort se meurt dans l'euphorie générale, mais il faudra peut-être un jour la réhabiliter à titre posthume.

Émission "L'Invité des Matins", animée par Guillaume Erner.

L'Europe fantôme. Avec Régis Debray sur Mediapart.


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23.03.2019

Pour mieux comprendre ce qui lui reste d'emprise sur les esprits, il faut rendre à l'idée sublime d'Union européenne son aura d'origine. Et rappeler à ceux de ses vingt-sept membres qui l'auraient oublié d'où vient la bannière bleue aux seulement douze étoiles d'or : du Nouveau Testament, Apocalypse de saint Jean, 12. L'emblème qui flotte au-dessus de nos têtes qui ne croient plus au Ciel remonte à l'an 95 de notre ère et célèbre l'imminent avènement du Royaume. Vision mystique engrisaillée, projet politique encalminé : les deux ne sont pas sans rapport.
Le philosophe Régis Debray, dans une conversation menée par Edwy Plenel, revient sur le grand mythe politique structurant de notre temps : l'Union européenne.

Le terroriste comme figure paradoxale de l'espérance. Avec Régis Debray au Bastogne War Museum.


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09.03.2018

Par un paradoxe cruel, l'époque la plus pacifique de l'histoire de l'humanité -la nôtre- vit sous le signe de la violence terroriste.
Le philosophe Régis Debray, figure intellectuelle française et autrefois acteur engagé en Amérique latine aux côtés de Che Guevara, nous livre une réflexion sur cette forme de guerre très particulière en revenant notamment sur les motivations qui poussent certains à accomplir des actes terroristes tout en les légitimant.

La passion des images. Avec Jean Clair et Régis Debray à Répliques sur France Culture.


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23.11.2013

Nous vivons le temps des images, et c’est accroître ses plaisirs que de s'en donner l'intelligence. Les grands érudits et amateurs d'art que sont Jean Clair et Régis Debray nous relatent comment ils ont eux-même appris à ouvrir les yeux, dans les grottes ornées comme dans nos salles de musée, et partagent leur joyeuse idolâtrie.
Car ces images fixes que l'on peut dater par leur style ou leur technique sont des énigme du temps immobile : elles nous demeurent étonnamment contemporaines.
C'est à ce voyage à la fois dans et hors du temps que nous convient Jean Clair et Régis Debray, mais aussi à une réflexion profonde sur l'état actuelle de la production artistique.

Hier, aujourd'hui, et demain. Avec Régis Debray et Henri Weber chez Alain Finkielkraut à Répliques sur France Culture.


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30.06.2018

Henri Weber, co-fondateur de la Jeunesse Communiste révolutionnaire, a publié en 1988 un livre intitulé Vingt ans après, que reste-t-il de 1968 ? Cet essai a été réédidé sous des titres différents tous les 10 ans jusqu'en 2008.
À l'approche du cinquantième anniversaire des célèbres évènements , Régis Debray a conseillé à l'auteur de se garder de tout nouvel opus théorique: "ce n'est pas comme cela qu'on aborde ces sujets aujourd'hui" lui a-t-il dit, "les idées d'Henri Weber on s'en fout, mais la vie d'Henri Weber nous en dira beaucoup plus sur le temps écoulé".
Le conseil a été suivi à la lettre et Henri Weber a publié le premier volume de ses mémoires sous le titre Rebelle Jeunesse.
Au même moment, Régis Debray revient sur son propre parcours dans une lettre ouverte à son fils Antoine qui parait sous le titre Bilan de Faillite.
Deux traversées du siècle qui se confrontent : peut-on en tirer des leçons profitables ?

République contre démocratie ? Avec Régis Debray et Olivier Abel pour Medyascope TV.


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2018

En 1989, le philosophe Régis Debray distinguait, dans un article qui a fait date et suite à ce qu'il est convenu d'appeler "l'affaire du voile", les concepts de démocratie à l'ango-saxonne et de république à la française. Car la démocratie, c'est ce qu'il reste de la république quand on éteint les Lumières !
Trente ans après, face à aux revendications communautaires et au désir d'autonomie grandissant des citoyens, l'analyse est-elle toujours la même ?
Olivier Abel, figure bien connue du protestantisme français, lui donne la réplique.

France-Etats-Unis : un commerce équitable ? Avec Régis Debray sur France Culture.


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01.07.2017

De quelles natures sont les relations transatlantiques ? Quels produits, quelles attitudes, quelles images avons-nous échangés, partagés ou déclinés ? Que doit concrètement l’Europe à l’Amérique et que doit l’Amérique à l’Europe ?
Une série d'émissions où Périco Legasse, Olivier Abel, Francis Marmande, Françoise Gaillard, Paul Soriano, Bernard Cerquiglini, Alban Cerisier, Benoît Peeters, Catherine Bertho-Lavenir et Raphaëlle Moine accompagnent Régis Debray dans son questionnement.

Technique, mémoire, croyances. Avec Bernard Stiegler et Régis Debray au Centre Pompidou.


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22.02.2002

Dans le 3e tome de sa monumentale étude sur le temps et la technique, Le temps du cinéma et la question du mal-être, le philosophe Bernard Stiegler montre comment et pourquoi les dispositifs de production des symboles, qui relevaient jusqu'alors des sphères de l'artistique, du théologique, du juridique et du politique, sont désormais totalement absorbés et organisés par les industries culturelles qui contrôlent hégémoniquement ce qui nous constitue comme conscience : les flux temporels.
Dans son dernier ouvrage : Dieu, un itinéraire, le philosophe et médiologue Régis Debray, après avoir analysé systématiquement la genèse du monothéisme à travers les supports de son esprit et en mobilisant une immense documentation, s'interroge ainsi pour finir : "Que doit faire l'Ordinateur d'origine face aux ordinateurs tout court ? se transformer bien sûr... On peut attendre des réseaux de demain un e-God, just in time, commutable, à télécommande et sans copyright".
Ces deux approches, très différentes, mais qui partagent l'a priori d'une matérialité constitutive de l'esprit, reposent, en les éclairant d'un jour nouveau, la question des représentations, de l'aliénation des consciences, de la place et du rôle des techniques, et au bout du compte, la question de notre rapport au mal aujourd'hui.