Amour et désir chez Freud et Lacan. Avec Charles Melman au Lycée Notre-Dame-de-Sion à Istanbul.


(0)
1462 Vues
0 commentaire
08.10.2011

Notre culture exige un recouvrement du désir par l’amour, au risque manifeste de contrarier l’un par l’autre, voire de les opposer.
Si Freud et Lacan, quoique différemment, permettent de reconnaître que l’objet visé n’est pas le même dans les deux cas, ce progrès de la connaissance permet-il de mieux les concilier, voire de nous réconcilier avec eux ?

Vers un 3e capitalisme industriel : critique de la mécroissance et économie de la contribution. Avec Bernard Stiegler au Club 44 à la Chaux-de-Fond.


(0)
1156 Vues
0 commentaire
05.11.2009

Bernard Stiegler nous délivre ici sa réflexion sur la situation passée, présente et à venir du capitalisme, en gardant au coeur de son analyse la question de la technique. 
Il soutient que la société industrielle a connu jusqu’à présent deux grands modèles organisationnels. 
Le premier est le productivisme, qui domina XIXe siècle. Fondé sur le machinisme industriel qui engendre une augmentation spectaculaire de la productivité, il bénéficie presque exclusivement à ce que l’on appelle alors la bourgeoisie – petite, moyenne ou grande. 
Au XXe siècle, une autre organisation de la société industrielle se met en œuvre aux États-Unis, pour se répandre ensuite dans le monde entier. Ce n’est plus seulement une organisation de la production, mais aussi de la consommation. La stimulation de la consommation s’opère à travers les techniques de marketing. 
C’est ce modèle caractéristique du XXe siècle qui s’est effondré au mois d’octobre 2008. La faillite de General Motors n’est pas qu'une conséquence des spéculations de l’économie virtuelle dans le monde de l’économie réelle : à travers cette crise, c’est le modèle consumériste qui a rencontré ses limites dans une combinaison de facteurs toxiques que cette conférence propose d’analyser comme une mécroissance. L’enjeu est alors de repenser la croissance sur de nouvelles bases.
Bernard Stiegler soutiendra que l’avenir de la croissance, qui suppose le dépassement de la "mécroissance", consiste en une économie de la contribution où l’opposition fonctionnelle entre production et consommation devient caduque.

Economie libidinale et économie politique. Avec Bernard Stiegler à l'association Isegoria.


(0)
1632 Vues
0 commentaire
17.03.2009

La société industrielle a connu jusqu’à présent deux grands modèles organisationnels : le productivisme qui domine le 19e siècle et, au 20e, l’organisation de la production et la stimulation permanente de la consommation par la stimulation et la captation de la libido des individus, destinée à parer à la baisse tendancielle du taux de profit.
Ce dernier modèle, basé sur la prééminence du marketing, s’est effondré à la crise de 2008.
Quelles sont les alternatives ? Comment peut-on parer à l'effondrement complet de notre société ? Peut-on envisager une économie de la contribution ?

Mécroissance et libido. Avec Dany-Robert Dufour et Bernard Stiegler à Ars Industrialis.


(0)
1556 Vues
0 commentaire
12.04.2008

La libido est la socialisation de l’énergie produite par la pulsion sexuelle, mais telle que, comme désir, cette pulsion est transformée en objet sublimable : objet d’amour ou d’attention passionnée à l’autre.
Le capitalisme au XXe siècle, a fait de la libido sa principale énergie. Pour être très schématique, on peut dire que l’énergie au XIXe siècle est celle de la force de travail (Marx), tandis qu’au XXe siècle, elle devient celle du consommateur. Ce n’est pas le pétrole qui fait marcher le capitalisme, mais la libido. L’énergie libidinale doit être canalisée sur les objets de la consommation afin d’absorber les excédents de la production industrielle. Il s’agit bien de capter la libido, c’est-à-dire de façonner des désirs selon les besoins de la rentabilité des investissements.
L’exploitation managériale illimitée de la libido est ce qui détruit le désir et l’humain en nous. De même que l’exploitation du charbon et du pétrole nous force aujourd’hui à trouver des énergies renouvelables, de même, il faut trouver une énergie renouvelable de la libido. Or la libido est articulée sur des techniques, des "fétiches", et plus généralement sur des prothèses.
A l’horizon d’un tel constat se pose évidemment la question de la grande difficulté de ne pas régresser, lorsque l’on procède à la critique de l’économie libidinale capitaliste, de toute évidence indispensable, par rapport aux acquis critiques de la pensée freudienne et de la psychanalyse – et en particulier comme pouvoir de critiquer le fonctionnement toujours tendanciellement régressif (et répressif) du surmoi.
Il va sans dire que de telles questions affectent la pensée du XXème siècle dans son ensemble, et notamment celle qui s’est élaborée en France, après la deuxième guerre mondiale, dans un rapport essentiel aux œuvres de Freud et de Lacan.

La violence de l'idéologie publicitaire. Avec François Brune à Genève.


(0)
1851 Vues
0 commentaire
09.02.2012

Ce qu’on appelle familièrement "la pub" est bien autre chose qu’un ensemble de réclames en faveur de produits ou services particuliers. Il s’agit d’un système qui quadrille toute la vie privée et publique, et qui diffuse en permanence une idéologie, c’est-à-dire à la fois une vision du monde et un mode d’emploi de la "vie".
On peut faire deux reproches à ce système :
 1. la nature aliénante de son idéologie (aspect qualitatif)
 2. le caractère massif de sa domination (aspect quantitatif)
Ce double aspect fait de la publicité une propagande constante, chargée de façonner et de réduire les gens au simple statut de consommateurs. Pour servir l’expansion sans fin de l’économie capitaliste, l’idéologie de la consommation se révèle l’autre face, indispensable, de la "marchandisation du monde".
Conférence donnée à la maison des associations de Genève, organisée par le "Réseau Objection de Croissance".

John Maynard Keynes (1883-1946). Avec Bernard Maris, Bernard Gazier, Alain Minc, Edouard Husson et Olivier Meslay sur France Culture.


(0)
1197 Vues
0 commentaire
04.02.2012

Au-delà d'une certaine rhétorique, connaissons-nous réellement la personne et l'oeuvre de Keynes ? L’économie, nous dit-il, est au service de la vie, et non l’inverse. Malgré tout, on aurait tort d'y voir là une vision sociale du monde. Keynes était un élitiste « que la lutte des classes trouverait toujours du côté de la bourgeoisie ». Cet homme libre, tant sur le plan des mœurs que de la pensée, qui a su par exemple intégrer les théories freudiennes du rapport à l’argent dans son analyse, a changé les lunettes des économistes du XXe siècle. Emission "Une vie, une œuvre".

De la démocratie participative : fondements et limites. Avec Bernard Stiegler sur France Inter.


(0)
1281 Vues
0 commentaire
23.04.2006

La crise de la démocratie et de la représentation.
Emission "La bande à Bonnaud".

L’avenir de la croissance. Avec Bernard Stiegler à l'Institut Diderot.


(0)
1081 Vues
0 commentaire
17.09.2009

La société industrielle a connu jusqu’à présent deux grands modèles organisationnels : le productivisme qui domine le 19e siècle et, au 20e, l’organisation de la production et la stimulation permanente de la consommation.
C’est ce dernier modèle qui s’est effondré à la fin 2008. La faillite de General Motors n’est pas une conséquence dans l’économie réelle des spéculations de l’économie virtuelle. C’est le modèle consumériste qui rencontre ses limites par une combinaison de facteurs toxiques que cette conférence propose d’analyser comme une "mécroissance".
L’enjeu est alors de repenser la croissance sur de nouvelles bases.