Histoire de la philosophie. Avec Henri Blocher à l'Institut Biblique de Nogent.


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2008

Henri Blocher, professeur de théologie systématique à la faculté libre de théologie évangélique de Vaux-sur-Seine, est l'un des théologiens protestants français actuels les plus éminents.
Cette série de cours qu'il a donnée pendant plusieurs dizaines d'années à pour ambition de balayer l'histoire de la philosophie occidentale et de passer ses différents courants spirituels-intellectuels au crible d'une critique théologique solide tout en en restitutant fidèlement le contenu.
Comprendre les tendances qui orientent les pensées alentour et les mesurer à l'aune de la Parole de Dieu, voilà ce dont nous devrions être capable après avoir suivi ces enseignements.

Soral répond sur ERFM !


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2018

Après deux ans de questions-réponses en vidéo sur ERTV, l'émission Soral répond revient sous un nouveau format sur ERFM, la radio en ligne et en continu d’Égalité & Réconciliation.
Le principe : les auditeurs qui le souhaitent posent leurs questions sur le répondeur du polémiste qui choisit ensuite les meilleures et y répond !

L'Angoisse. Avec Paul Ricoeur et Serge Leclaire sur France Culture.


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23.02.1976

Comment comprendre ce sentiment poignant qui, tous, nous saisit à des degrés divers ? La réflexion philosophique n'est-elle pas disqualifiée quand tente de comprendre un phénomène aussi intime qu'émotionnel ? La psychanalyse serait-elle plus indiquée ?

Émission "L'autre scène ou les vivants et les Dieux", animée par Claude Mettra et Philippe Némo.

La question de la singularité : objets temporels, industriels et liquidation de l'exception. Avec Bernard Stiegler à l'École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs.


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17.02.2005

Le capitalisme hyperindustriel a développé ses techniques au point que, chaque jour, des millions de personnes sont connectées simultanément aux mêmes programmes de télévision, de radio ou de consoles de jeu.
La consommation culturelle, méthodiquement massifiée, n’est pas sans conséquences sur le désir et les consciences.
L'illusion du triomphe de l'individu s'estompe, alors que les menaces se précisent contre les capacités intellectuelles, affectives et esthétiques de l'humanité.

Bambi, le symptôme (sur Michael Jackson). Avec Dany-Robert Dufour à l'Université fédérale de Rio de Janeiro.


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01.01.2009

Un milliard : c'est le nombre de personnes qui ont suivi, à la télévision, la cérémonie d'hommage à Michael Jackson une semaine après sa mort, le 25 juin 2009. Du jamais vu. De l'Allemagne au Japon, en passant par le Chili : partout, sur tous les continents, les foules se sont réunies pour pleurer leur idole, leur roi, leur Bambi, leur Peter Pan, puisque c'étaient les surnoms de la star.
Bambi, c’est le gai "bambin", celui qui, quoique marqué par le malheur dans ses premières années, jouit, dans la forêt, loin du monde des hommes, d'une parfaite liberté avec tous ses petits amis.
Michael Jackson était le cas le plus flagrant produit par notre post-modernité. Refusant la maturité, l'éternel enfant ne connaît pas la castration, donc toutes les contraintes, les responsabilités, les choix nécessaires pour devenir adulte. Resté au stade de la surpuissance infantile, il peut tout, il est tout.
Si Michael Jackson n'a jamais pu aller au bout de sa logique, il a mis à mal toutes les lois de la nature et des hommes en étant à la fois jeune et vieux, enfant et adulte, homme et femme, noir et blanc, et même ange ou démon. C'est ce que développe ici le philosophe Dany-Robert Dufour.
Et si Michael Jackson ne connaissant aucune limite, comment pourrait-il connaître la plus grande d'entre elles, la mort ? Voilà aussi pourquoi Michael Jackson est encore si vivant parmi nous : parce que, plus qu’un fou, il était un visionnaire, il nous a donné à voir ce que nous sommes en train de devenir. Des individus qui, pris dans une époque où les limites générationnelles et sexuelles sont devenues flottantes et où le "non du père" fait de moins en moins loi, veulent tout, toujours plus. Et sans fin.

Comprendre les neurosciences. Avec Alain Ehrenberg sur Radio Notre-Dame.


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19.06.2018

Qu'est-ce que les neurosciences ? Que nous apprennent-elles ? Pour parler des neurosciences cognitives, il faut d'abord les définir. Il s'agit de l'association des sciences du cerveau et de la psychologie avec comme but de faire le lien entre le cerveau et le comportement. Elles sont aujourd'hui très à la mode, plus que d'autres sciences qui touchent aux mêmes questions, comme la psychanalyse.
On peut même dire que les neurosciences bénéficient de l'engouement dont bénéficiait la psychanalyse il y a 30 ans. Ce déplacement de l'intérêt peut venir d'un changement dans la manière de vivre dans la société. Mais après un affrontement entre les tenants des deux sciences, on voit aujourd'hui des alliances se nouer.
Le sociologue Alain Ehrenberg, dans son dernier ouvrage La mécanique des passions : cerveau, comportement, société, essaie de dépasser le clivage entre sciences dures de la médecine sur le cerveau et travaux sociologiques, souvent taxés de non-scientifiques. Il veut montrer qu'il y a des connexions inaperçues entre des conceptions spécialisées et des représentations collectives, des idéaux sociaux. Car pour que la nature fonctionne, il faut des conventions, c’est-à-dire de la vie sociale...

Émission "Décryptage", animée par Thibault Lecoq.

La société autophage. Avec Anselm Jappe à la Librairie Quilombo.


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04.10.2017

Dans La société autophage, le philosophe allemand Anselm Jappe livre une proposition théorique originale et très radicale du capitalisme ainsi qu’une analyse des formes de violence extrêmes. En s’intéressant au sujet narcissique-fétichiste, qu’il identifie comme la subjectivité propre au capitalisme de crise, la "critique de la valeur" élargit ici son discours à la sphère des structures psychiques, à la recherche du sujet même de la fétichisation de la marchandise. Ce travail s’adresse à tous ceux qui se préoccupent de la "pulsion de mort" de la société actuelle et qui pensent qu’elle est le résultat d’une véritable crise de civilisation.   
Le mythe grec d’Érysichthon nous parle d’un roi qui s’autodévora parce que rien ne pouvait assouvir sa faim – punition divine pour un outrage fait à la nature. Cette anticipation d’une société vouée à une dynamique autodestructrice constitue le point de départ de La Société autophage. Anselm Jappe y poursuit l’enquête commencée dans ses livres précédents, où il montrait – en relisant les théories de Karl Marx au prisme de la "critique de la valeur" – que la société moderne est entièrement fondée sur le travail abstrait, l’argent, la marchandise et la valeur.
Mais comment les individus vivent-ils la société marchande ? Quel type de subjectivité le capitalisme produit-il ? Pour le comprendre, il faut rouvrir le dialogue avec la tradition psychanalytique, de Freud à Erich Fromm ou Christopher Lasch. Et renoncer à l’idée, forgée par la Raison moderne, que le "sujet" est un individu libre et autonome. En réalité, ce dernier est le fruit de l’intériorisation des contraintes créées par le capitalisme, et aujourd’hui le réceptacle d’une combinaison létale entre narcissisme et fétichisme de la marchandise.
Le sujet fétichiste-narcissique ne tolère plus aucune frustration et conçoit le monde comme un moyen sans fin voué à l’illimitation et la démesure. Cette perte de sens et cette négation des limites débouchent sur ce qu’Anselm Jappe appelle la "pulsion de mort du capitalisme" : un déchaînement de violences extrêmes, de tueries de masse et de meurtres "gratuits" qui précipite le monde des hommes vers sa chute.
Dans ce contexte, les tenants de l’émancipation sociale doivent urgemment dépasser la simple indignation contre les tares du présent – qui est souvent le masque d’une nostalgie pour des stades antérieurs du capitalisme – et prendre acte d’une véritable "mutation anthropologique" ayant tous les atours d’une dynamique régressive.

Le burn-out : un épuisement subjectif sans sujet. Avec Jean-Pierre Lebrun à l'Ecole Pratique des Hautes Etudes en Psychopathologies.


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05.06.2017

L'apparition de cette "nouvelle" pathologie dans le monde du travail prend aujourd'hui une tournure endémique. Elle migre également vers d'autres domaines : on parle de burn-out maternel, de burn-out parental !
Il importe donc de tenter d’y voir un peu plus clair et d’étudier, au-delà de la dénonciation de ce qui ne serait qu’un effet de mode facile, les conditions anthropologiques, elles-mêmes effets d’un discours, de l’éclosion du burnout et de sa dimension psychique.