Psychanalyse et subjectivité. Avec Cornelius Castoriadis sur la RAI.


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05.1994

"L'essentiel du travail de Freud a consisté, peut-être, dans la découverte de l'élément imaginaire de la psyché – dans le dévoilement des dimensions les plus profondes de ce que j'appelle ici l'imagination radicale." Cornelius Castoriadis, L'institution imaginaire de la société
C'est donc de son rapport à la psychanalyse en général et à Freud en particulier dont disserte Castoriadis ici : une mise au point aussi importante que passionnante.

Émission "L'univers de la connaissance", animée par Renato Parascandolo.

Les conséquences de la récusation de l'autorité. Avec Jean-Pierre Lebrun à Louvain-la-Neuve.


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19.08.2011

Quel effet la crise de l'autorité que nous connaissons aujourd'hui a-t-elle sur les sujets ? Et d'ailleurs, à quoi ser(vai)t l'autorité ?
Alors que notre société a décidé de tuer le père (symbolique), le psychiatre et psychanalyste Jean-Pierre Lebrun revient sur les conséquences, visibles au quotidien dans les familles, d'un tel bouleversement de l'instanciation psychique.

Une conférence organisée par le Secrétariat National de l'Enseignement Catholique.

L'autodestruction du mouvement psychanalytique. Avec Sébastien Dupont à la Librairie Kléber à Strasbourg.


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17.01.2015

Passé l'âge d'or, en France, des années 1960-1980, la psychanalyse a perdu régulièrement de son influence et de son attrait, que ce soit auprès des intellectuels, des acteurs de la santé mentale ou de l'opinion publique. En plus d'être contestée scientifiquement par les neurosciences et la psychologie cognitive, elle est plus que jamais exposée à la concurrence d'autres approches psychothérapeutiques. Tout donne à penser qu'elle se trouve à un moment charnière de son histoire qui décidera de son avenir.
Comment expliquer cet affaiblissement ? Il ne tient pas simplement à des oppositions extérieures, nous explique Sébastien Dupont. Il a sa source dans les dysfonctionnements et les dérives internes du mouvement psychanalytique lui-même.
Son travail en propose une analyse méthodique et sans complaisance, non dans le dessein d'accabler une fois de plus la psychanalyse, mais d'en appeler au contraire à un sursaut qui lui rendrait sa crédibilité pratique et sa vitalité théorique.

Tuer le mort : le désir révolutionnaire. Avec Paul-Laurent Assoun, Fethi Benslama, Laurie Laufer et Alain Vanier pour le Centre de Recherche Psychanalyse Médecine et Société.


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14.06.2017

En octobre 1793, les tombeaux de la Basilique de Saint-Denis sont profanés et les corps des rois inhumés en ce lieu depuis quinze cents ans sont extraits, dissous et jetés pêle-mêle dans la fosse de l'Histoire. Acte hors norme, unique en son genre, légalement exécuté au nom de l'État révolutionnaire, de la Terreur instituée.
Violence symbolique qui s'éclaire, en sa logique inconsciente, de la fonction freudienne du corps totémique et du "tabou du chef". Objet paradigmatique de l'anthropologie psychanalytique du politique, qui interroge la haine pure, la passion de la ruine et la structure du désir révolutionnaire. Quand, au nom du Bien politique, s'ouvrent les vannes de la pulsion de mort au cœur du collectif.
L'enjeu de l'évènement, le corps de la Souveraineté, n'est rien moins que l'entrée cataclysmique du sujet dans la modernité politique et sa post histoire, ce qui en fait l'actualité chronique.

L'intimité : du sentiment d'effraction à la nécessaire protection de l'enfant. Avec Dany-Robert Dufour à Arras.


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02.10.2018

Comment les conditions de vie viennent-elles interférer avec la construction de l'intimité ? Pauvreté, précarité, dénuement laissent-ils une place à la dimension du privé ? Comment les différences culturelles donnent-elles à vivre cette intimité et comment notre intervention peut-elle les prendre en compte ? Et, d'ailleurs, quelle est l'origine de ce concept ?
Le philosophe Dany-Robert Dufour revient sur l'histoire de l'intimité et nous en quoi il a récemment changé de sens et de fonction. Car l'intime dans une société de marché et du spectacle où l'injonction à la transgression est devenue la norme n'a plus grand chose à voir avec la société traditionnellement répressive et productrice de névroses.

Une conférence organisée par le "Carrefour National des Délégués aux Prestations Familiales".

L'ère du profit : la faillite de l'esprit. Avec Jean-Paul Sauzet pour l'Université Réelle à Montpellier.


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09.11.2019

Toute culture est une tentative de juguler la violence. Prônant une liberté sans limites, faisant de l'égoïsme une vertu sociale et de la propriété privée un droit naturel inaliénable, le capitalisme libère une passion qui ne tolère pas d'obstacle et étend son emprise sur toutes choses : l'appât du gain.
Dans un tel cadre, le respect pour autrui se double d'une exploitation du voisin. La radicalité de cette passion engendre une sacralisation de la violence et du terrorisme.
L'avenir de l'humanité passe par une nouvelle révolution qui imposera des limites à l'accumulation de richesses.

La Fabrique du Consentement. Avec Dany-Robert Dufour pour Rencontres et Débats Autrement.


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08.11.2019

En 2001, le magazine Life classait Edward Bernays (1895-1995), spécialiste du marketing et de la publicité, parmi les cent personnalités américaines les plus influentes du XXe siècle. Comment expliquer la réussite de cet homme discret devenu centenaire ?
D'origine autrichienne émigré aux États-unis, ce neveu de Sigmund Freud a su tirer profit de la découverte de l'inconscient et ses pulsions par son oncle en l'appliquant au marketing. Inventeur et auteur de Propaganda, passionnant décryptage des méthodes de la "fabrique du consentement", il a su souffler aux oreilles des politiques et industriels comment manipuler les masses en démocratie.

Christopher Lasch, une éthique de l'espérance. Avec Renaud Beauchard au Cercle Aristote.


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28.10.2019

Peu de sujets de l'actualité contemporaine ne sauraient trouver dans l'oeuvre de Christopher Lasch des explications de fond. Son analyse est d'une puissance critique inégalée parce qu'il évite l'écueil de ceux qui critiquent le capitalisme contemporain tout en présentant ses dégâts comme le prix du progrès matériel et moral.
Chronique de la rencontre programmée entre la fuite en avant du progrès, c'est-à-dire la destruction méthodique au nom du principe de plaisir de tous les piliers de l'ordre bourgeois et la rationalisation de tous les aspects de la vie par la dynamique du capitalisme, la critique du progrès de Lasch est fondée sur l'étude de la personnalité dominante produite par le capitalisme avancé : Narcisse ou le moi minimal.
Au travers des grands thèmes qui traversent la pensée de Lasch, Renaud Beauchard présente un panorama des diagnostics toujours justes de Lasch sur son temps et sur la catastrophe anthropologique du capitalisme de consommation. Il expose aussi la philosophie de l'espérance que Lasch a articulée au travers de l'exploration d'une tradition civique américaine dont la redécouverte offre des pistes au monde entier afin de faire en sorte que la volonté de construire une société meilleure demeure vivace sur les décombres encore fumants de la social-démocratie.