Deux flux - marchandises et services d'une part, monnaie d'autre part - circulent en sens inverse l'un de l'autre.
D'où vient la monnaie et qui la crée ? Quelles sont ses fonctions ? Est-elle neutre ou joue-t-elle un rôle actif dans les ajustements de l'économie réelle ?
Réintroduite dans les années quatre-vingt, la mondialisation financière en instaurant la libre circulation et la libre fluctuation des capitaux a fait l'objet de nombreuses controverses. Quelle est la logique du pouvoir de la sphère financière ? Et quelles en sont les conséquences sur le fonctionnement de l'économie et des sociétés contemporaines ?
Jean-Marc Daniel répond à ces questions, de son point de vue d'économiste libéral.
Le système monétaire interantional est ici analysé comme reflet des rapports de force politique du moment. Où l'on comprend pourquoi certaines options ont été prises quand d'autres ont été abandonnées.
Dans un deuxième temps, c'est la zone Euro qui passe au crible de l'analyse de Jacques Nikonoff. Le constat est simple : la zone euro rassemble des pays aux écarts trop importants en matière économique et sociale, et n'a cessé d'être le vecteur de la libéralisation des mouvements de capitaux, dans et hors l’Union Européenne.
Quelles sont donc les mesures à prendre pour sortir de l'impasse ? A quelle échelle politique devons-nous agir ?
N'oublions pas que le seul espace où il reste encore un peu de démocratie et où le peuple existe politiquement est celui de la nation...
Remarque : la qualité de l'audio n'est pas optimale.
On entend souvent dire aujourd'hui que la crise économique et financière qui déferle actuellement sur le monde n'était pas prévisible. Rien n'est plus faux.
À l'origine de la crise, il y a un Système Monétaire International profondément déréglé par le régime de l'étalon-dollar. Depuis plusieurs décennies, des esprits avertis avaient prévenu des effets dévastateurs qu'aurait nécessairement la politique d'émission de plus en plus déraisonnable de la Réserve Fédérale américaine sur l'économie mondiale.
Il se produit aujourd'hui ce qui arrive toujours en régime de papier-monnaie : après l'euphorie de la multiplication sans limite du crédit vient le krach. C'est ainsi que le billet vert tend vers sa dépréciation absolue. Même si tout est fait pour en retarder l'échéance, nous n'échapperons pas à l'effondrement du dollar et des monnaies qui se sont imprudemment solidarisées avec lui.