Pierre-Yves Rougeyron : grand entretien pour le Cercle Aristote.


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05.12.2022

Dans ce grand entretien, Pierre-Yves Rougeyron revient sur l'actualité politique du mois de décembre de l'année 2022.
Une analyse où les actualités nationale et internationale sont passées au crible de l'intérêt français souverain.

PARTIE 1
 - 0'00'00 : Introduction et bilan de l'année
PARTIE 2 : La visite de Macron aux États-Unis
 - 0'08'09 : Petite histoire du protectionnisme américain et de la notion
 - 0'29'55 : La protestation européenne
 - 0'41'54 : De la nécessité du protectionnisme national
PARTIE 3 : Guerre en Ukraine et prise du pouvoir de l'UE
 - 0'43'40 : Entrée en matière sur le sujet ukrainien
 - 0'46'34 : L’état de l'Ukraine
 - 0'58'03 : Avilissement de la vie internationale sur le sujet Ukrainien
 - 1'05'43 : Déboires dans le camp national sur le dossier Ukrainien
PARTIE 4 : Coupe du monde au Qatar et stratégie de communication
 - 1'11'34 : Diplomatie Qatarienne
 - 1'14'53 : Regard sur l'Arabie Saoudite
 - 1'17'39 : Interlude
PARTIE 5 : La situation à Mayotte
 - 1'18'46 : Le problème des bandes armés
 - 1'23'16 : Le retour indispensable du régalien
PARTIE 6 : La notion du mois : l'idiocratie
 - 1'36'44 : Réaction à l'article
 - 1'40'00 : Considérations sur internet
 - 1'52'19 : L'état d'internet et la liberté d'expression
 - 1'56'18 : Le Metaverse
 - 1'57'58 : Les effet à long terme du numérique et les solutions
PARTIE 7 : Questions du public
 - 2'12'29 : Un soulèvement suite à un 49.3 sur les retraites ?
 - 2'13'12 : Que pensent les généraux de la France ?
 - 2'15'09 : Reconquête et la bourgeoisie patriote
 - 2'21'32 : Les résultats du Cercle Aristote ?
 - 2'22'53 : Des ouvrages sur la vraie extrême-droite ?
 - 2'26'20 : Opinion sur Thomas Sankara ?
 - 2'28'42 : Quel sera l'ampleur de la crise à venir ?
 - 2'29'31 : Le souverainisme et l'Antarctique, l'espace et la Lune
 - 2'33'22 : Une crise pilotée contre les artisans au profit des grands groupes ?

Protectionnisme et libéralisme : la leçon de Friedrich List. Avec Robert Steuckers sur Radio Athéna.


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30.05.2022

Parce qu'il a vécu dans l'Allemagne de la première moitié du XIXe siècle, pays pauvre et en retard, Friedrich List (1789-1846) a magistralement compris le dilemme des pays émergents. Soit ces pays imitent l'économie du pays dominant, acceptent le jeu du libre-échange et ils tombent dans une dépendance sans cesse accrue à l'égard du monde extérieur. Soit ils s'efforcent de se frayer une voie originale vers le développement en préservant leur souveraineté. Pour y parvenir, il est nécessaire que ces pays rompent avec la vulgate libre-échangiste et mondialiste en s'appuyant sur le rôle de l'Etat développeur et du protectionnisme éducateur.
Depuis un siècle et demi, tous les pays émergents comme l'Allemagne, les Etats-Unis, la Russie et le Japon à la fin du XIXe et durant le XXe siècle, ont emprunté ce chemin, suivis ensuite par les pays du Sud-Est asiatique et, enfin, par la Chine aujourd'hui.
C'est en compagnie de Robert Steuckers que nous revenons sur la théorie du développement économique des nations de List pour traiter ensuite de l'influence ultérieure de sa pensée.
Enfin, et alors que nous vivons une période où le libre-échangisme reste l'un des dogmes de l'économie orthodoxe, il est légitime de s'interroger sur l'actualité de la pensée de List : nous dirigeons-nous vers une nouvelle ère de la démondialisation et du retour des nations ?

Émission "Quartier Libre", animée par Henry de Lesquen.

L'économie capitaliste contre les identités. Avec Guillaume Travers sur Méridien Zéro.


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29.05.2021

Membre de l'équipe de la revue Eléments et auteur d'ouvrages sur l'économie publiés par la Nouvelle Librairie, Guillaume Travers interroge un monde d'individus plus que de communautés, subordonné à des intérêts matériels plutôt qu'à des valeurs traditionnellement spirituelles et guerrières.
Est-il permis, si ce n'est même possible, de penser un contre-modèle au capitalisme mondialisé ?

Émission "La Méridienne", animée par Lieutenant Sturm, Wilsdorf, Jean-Louis Roumégace et Alryck.

Les vertus du protectionnisme. Avec Yves Perez sur TV Libertés.


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06.2020

Redonner ses lettres de noblesse au protectionnisme ! C’est la mission que s'est donné l'économiste Yves Perez.
Mis à l'index par une majorité de décideurs acquis au dogme du libre-échange, le protectionnisme est pourtant aujourd'hui dans tous les esprits, sinon dans les faits, comme en témoigne l'Amérique de Trump. Et avec la pandémie de covid-19, même les néolibéraux commencent à tourner casaque.
Dans son ouvrage Les vertus du protectionnisme, Yves Perez propose de redéfinir une stratégie économique et industrielle cohérente et pérenne.

Émission "Politique & Eco", animée par Pierre Bergerault.

Relocalisation : renverser le rapport de force ? Avec Aurélien Bernier sur Radio Sputnik.


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09.07.2020

Si l'idée de relocaliser la production est portée depuis longtemps par des intellectuels et des militants, elle a pris un nouvel élan dans la population à la faveur de la crise sanitaire.
Mais l'État peut-il retrouver un rôle de stratège sans reprendre en main le secteur-clé de l'énergie, ce qui entrerait en contradiction avec la logique de l'UE ?

Émission "Russeurope Express", animée par Jacques Sapir.

Plaidoyer pour une France protectionniste. Avec Yves Perez pour le Cercle Aristote.


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16.06.2020

En France, comme ailleurs en Occident, le protectionnisme a eu longtemps mauvaise presse. Mis à l'index par une majorité de décideurs acquis au libre-échange, le protectionnisme est pourtant aujourd'hui dans tous les esprits, sinon dans les faits, comme en témoigne l'Amérique de Trump.
Le rejet du protectionnisme a fait oublier que pendant un siècle, de 1873 à 1973, la France a vécu sous un régime "d'économie protégée" et qu'elle ne s'en est pas si mal portée. Mieux même, elle a réussi, en dépit des handicaps concurrentiels dont elle souffrait, à faire face à ses rivaux et à maintenir ses positions économiques et commerciales, avant que ne commence le déclin de celles-ci dans le cycle de la mondialisation.
N'est-il pas temps de retracer et de méditer l'histoire de cette France protectionniste pour redéfinir une stratégie économique et industrielle cohérente et pérenne ?

Quelles alternatives au libre-échange ? Avec Jacques Sapir et Jean-Christophe Defraigne à l'Université Populaire de Bruxelles.


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25.01.2018

Les questions commerciales ont connu un regain d’attention ces dernières années : TTIP et CETA ont notamment été l'objet de fortes contestations de la part d'associations et des syndicats. Les critiques adressées portaient sur plusieurs points (déficit démocratique lors des négociations, attaque des standards sociaux, environnementaux ou sanitaires, justice privatisée au travers de mécanismes d’arbitrage…) et sont apparues comme une opposition claire à un système de libre-échange débridé et généralisé. Cela n'a cependant pas débouché sur un débat autour du degré de protectionnisme utile ou nécessaire, tant est si bien que le sujet demeure le plus souvent tabou dans les débats publics.
Paradoxalement, depuis près de deux siècles, les pays industrialisés (USA, Grande-Bretagne, France…), principaux promoteurs du libre-échange, ont toujours usé de mesures protectionnistes en fonction d’intérêts particuliers, sectoriels ou de stratégies industrielles : droits de douane sur l'importation d'automobiles entre les États-Unis et l'UE, agriculture exportatrice subventionnée au travers de la Politique Agricole Commune, quotas, barrières réglementaires…
Quel degré de libre-échange/protectionnisme est acceptable, souhaitable ? Dans quel cadre : UE ? OMC ? accords bilatéraux et/ou régionaux ? Avec quelles conséquences pour l'emploi, les standards sociaux, environnementaux et les pays en développement ?
C'est à ces questions que tentent de répondre les économistes Jacques Sapir et Jean-Christophe Defraigne.

La France désindustrialisée : quelle potion magique ? Avec Bernard Conte à Talence.


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15.03.2016

Après la deuxième guerre mondiale débutent les Trente glorieuses, caractérisées par une croissance industrielle soutenue, par l'amélioration continue du niveau de vie des salariés et par la densification de la classe moyenne. C'est ce qu'on appelle le système fordiste caractérisé par la production et la consommation de masse ainsi que l'État-providence.
Les Trente glorieuses ont scellé un compromis temporaire entre la classe moyenne, essentiellement salariée, et le capital industriel. La coïncidence géographique de la production et de la consommation au Nord engendrait un cercle vertueux conduisant à un développement relativement autocentré.
Mais à partir des années 70, le capitalisme se financiarise et la production industrielle est relocalisée principalement sur le continent asiatique qui dispose d'une main d'œuvre à très bas salaires. Et si la désindustrialisation frappe les pays du Nord, elle touche également les pays du Sud qui avaient, dans le cadre du nationalisme–clientéliste, adopté des stratégies d'industrialisation par substitution des importations.
Alors, pourquoi un tel changement ? Comment le néolibéralisme s'est-il imposé comme le dogme économique de notre temps ?