Le tiers-corps : réflexions sur le don d'organes. Avec Sylviane Agacinski sur France Culture.


(0)
809 Vues
0 commentaire
09.03.2018

A l'heure des Etats-Généraux de la bioéthique, Sylviane Agacinski défend une philosophie solidaire du don d'organes dans son essai Le tiers-corps (Seuil, 2018), dans lequel elle interroge cette pratique médicale dans la perspective d'une réciprocité indirecte entre le donneur et le receveur.
Après Corps en miettes (éditions Flammarion, 2009), une réflexion sur la marchandisation du corps, la philosophe poursuit sa réflexion sur le vivant, la transmission et les nouvelles formes de solidarité.

Émission "La Grande table", animée par Olivia Gesbert.

Les enjeux de la PMA. Avec Sylviane Agacinski sur Public Sénat.


(0)
1260 Vues
0 commentaire
22.10.2019

Dans son dernier essai L'Homme désincarné (Gallimard, 2019), la philosophe Sylviane Agacinski s'attaque à la procréation médicalement assistée et à ses conséquences, tandis que le projet de loi de bioéthique est débattu par les instances législatives françaises. Le texte présenté en conseil des ministres prévoit notamment l'ouverture de la PMA aux couples de femmes et aux femmes seules. Et si Agnès Buzyn, la ministre de la Santé, a déclaré à maintes reprises que l'extension de la PMA "ne mettait pas en tension nos valeurs éthiques", Sylviane Agacinski, elle, voit les choses d'un autre œil.
La philosophe regrette notamment que tout soit désormais justifié au nom "des intérêts individuels et des demandes sociétales" que le droit est sommé de ne pas entraver. Elle déplore également l'argument massue qui consiste à invoquer le principe d'égalité pour clore toute forme de débat. "La procréation, assistée ou non, n'a que faire des orientations sexuelles. Elle a en revanche tout à voir avec l'asymétrie des deux sexes, qui ne sont, en la matière ni équivalents ni égaux", nous rappelle-t-elle.
Pour la philosophe de l'incarnation, l'homme moderne veut aujourd'hui dominer la nature, changer sa nature et s'affranchir de la chair, de la mort et de la génération sexuée.

La procréation médicalement assistée et ses dérives. Avec Aude Mirkovic et Cathy Cardaillac sur Radio Courtoisie.


(0)
927 Vues
0 commentaire
08.03.2013

Le 7 novembre 2012, la garde des sceaux a présenté un projet de loi ouvrant le mariage et de ce fait l’adoption ou la reconnaissance d'enfants nés par des techniques de procréation médicalement assistée, aux personnes de même sexe. Selon ce projet, ce n’est plus la différence sexuelle du couple ni l’engendrement de l’enfant qui caractériseront le mariage mais le simple désir d’être époux ou parents.
Force est de constater que ce changement dépasse largement les cadres du code civil ou de la sémantique. C’est la nature même du mariage, du parent et de la filiation qui sont redéfinis.
Alors qu’un enfant a besoin de connaître ses origines biologiques et de se situer dans la chaîne des générations, quel sera sur lui l’impact d’une loi le privant de sa filiation biologique ? Comment seront gérés les conflits de parenté biologique et sociale devenus inextricables pour le juge ? Quelles conséquences pour tous les enfants si la présomption de paternité disparaît ?
Face à ce bouleversement anthropologique et de société, les invités de cette émission rappelle avec clarté les fondements historiques du mariage dans la loi française et les limites de ce projet de loi, qui nécessite une révision constitutionnelle.

Reproduction artificielle et marchandisation du vivant. Avec Alexis Escudero sur France Culture.


(0)
1201 Vues
0 commentaire
27.09.2014

La procréation médicalement assistée (PMA) n'a rien à voir avec l'égalité des droits ; elle doit être combattue en tant que telle, et non pas pour son extension aux homosexuels ; nous n’avons rien à gagner, et tout à perdre à la reproduction artificielle de l'humain : autant d’évidences qu'Alexis Escudero nous rappelle.
Eugénisme, marchandisation du vivant, manipulation génétique des embryons, transhumanisme : la PMA, ni pour les homos, ni pour les hétéros !

PMA-GPA, de quel droit ? Avec Aude Mirkovic à Clermont-Ferrand.


(0)
944 Vues
0 commentaire
22.11.2017

La procréation médicalement assistée (PMA) et la gestation pour autrui (GPA) sont le plus souvent envisagées en termes de revendication, laissant malheureusement de côté le principal intéressé, l'enfant, dont les droits ne sont guère pris en considération dans la balance des différents intérêts. Il est donc urgent d'envisager ces techniques au prisme des droits de l'enfant, afin de réaliser dans quelle mesure elles sont, ou non, respectueuses de ce dernier.
Alors que les parlementaires français se penchent sur les questions de filiation et d'état civil pour les enfants nés à l'étranger par PMA ou GPA, Aude Mirkovic, juriste renommée, dresse un état des lieux, tenant compte des dernières décisions de justice, notamment de la Cour européenne des droits de l'homme et de la Cour de cassation. Elle donne des clés pour mettre en perspective ces techniques de procréation et le respect de l'enfant. Car si le désir d'enfant est légitime, il ne peut être satisfait à n'importe quel prix et, notamment, au prix de la méconnaissance des droits de l'enfant.
Une conférence qui s'adresse à tous ceux qui veulent des arguments pour défendre d'abord l'intérêt de l'enfant.

Une conférence organisée par les Associations Familiales Catholiques.

Pour une critique émancipatrice de la PMA. Avec Aude Vidal sur Radio Libertaire.


(0)
759 Vues
0 commentaire
06.02.2015

Fin 2012, la discussion d'un projet de loi qui prévoit l'ouverture du mariage à tous les couples et de la PMA à toutes les femmes divise l'opinion française. Dans la sphère écologiste et critique de la technique également, la question crée des lignes de fracture.
Mais, alors que les arguments en jeu portent sur la nécessité de poser des limites aux possibilités ouvertes par la technoscience et de ne pas lui abandonner la gestion de nos vies, le débat n'est-il pas tombé dans la défense d'un ordre social patriarcal et homophobe ? Et s'il était encore possible de dialoguer, en précisant nos griefs à l'encontre de la PMA ?
C'est un ensemble de techniques qui correspondent à des degrés de médicalisation différents, et dont toutes ne sont pas sujettes à une dérive eugéniste et marchande.
Chez les opposants comme chez les partisans, la confusion est de mise, avec des conséquences regrettables.

Émission "Offensive Sonore".

La GPA, ou Grossesse Pour Argent. Avec Lucien Cerise et Maria Poumier pour E&R à Lille.


(0)
1101 Vues
0 commentaire
22.10.2016

En parcourant les connexions entre business de la stérilité, trafic de fœtus et d'organes, réseaux mafieux pour recruter des "femmes gisements" dans le monde entier, le travail présenté par les deux conférenciers prend résolument le contre-pied des lobbyistes qui veulent imposer à la France des lois permettant le trafic de femmes "valise" et d'enfants programmés pour être abandonnés, achetés et plus tard revendus.
Dans chaque pays, une forte résistance s'exprime, basée sur la morale naturelle et les traditions religieuses. Les catholiques sont en pointe, mais ils ne sont pas seuls, les féministes aussi se dressent désormais contre les supercheries estampillées LGBT, sans parler de l'insurrection du bon sens, la chose la mieux partagée du monde, selon Descartes.
Car cette pratique est bien un néo-esclavagisme inadmissible. Reconnaître le fait accompli c'est entériner la fraude : il s'agit ni plus ni moins que de valider un crime inédit contre l'humanité, qui en entraîne d'autres, et qui mène l’humanité à sa perte.
De fait, ce sont les instances internationales qui ont entrepris de piétiner les sentiments de l'honneur et de la dignité dans chaque peuple en imposant l'imposture du "mariage pour tous", qui a en fait pour objectif principal d'ouvrir à quelques-uns le marché de la reproduction artificielle, supposant à terme que nous ne puissions plus du tout nous reproduire naturellement, comme du bétail d'élevage.
Il ne tient qu'à nous de bloquer les docteurs Frankenstein qui prétendent nous soumettre à leur délire de toute puissance...

GPA, PMA : que faut-il en penser ? Avec Denis Collin à Paris pour le groupe Le Militant.


(0)
1123 Vues
0 commentaire
21.07.2013

La question du "mariage pour tous" est-elle secondaire ? Doit-elle être considérére comme autre chose qu'un gadget pour le gouvernement "de gauche" permettant de réaffirmer à bon compte son "identité" au moment où sa politique, pour toutes les questions sérieuses, ne faisait que reprendre en les aggravant les orientations du gouvernement précédent ?
On peut cependant adopter un autre point de vue en considérant qu’il s’agit là d’un révélateur d’évolutions sociales et politiques profondes autour desquelles les vieux clivages ne fonctionnent plus. Et Denis Collin de nous montrer que les fanatiques du mariage homosexuel sont souvent des défenseurs ardents des évolutions du "capitalisme absolu". Si clivage social il y a, il n’est pas du tout là où on l'entend généralement...