Le phénomène populiste. Avec François Bousquet chez Academia Christiana.


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08.2020

Les années passent et le bouleversement des paysages électoraux continue, sans parler de l'éclosion de mouvement sociaux comme les Gilets Jaunes. Les populistes sont de plus en plus nombreux dans la contestation et proches du pouvoir dans de nombreux pays d'Europe.
Comment comprendre cette vague de fond politique qui déferle sur nos vieux pays sous-industrialisés ? La grille de lecture économiciste est-elle suffisante ? Faut-il intégrer la variable de l'insécurité culturelle ? Et comment les partis politiques s'adaptent-ils à cette nouvelle donne ?

Faut il désespérer du peuple ? Avec David L'Epée pour l'Action Française.


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15.05.2020

Intellectuel suisse, collaborateur régulier des revues Éléments et Rébellion et rédacteur en chef de la revue Krisis, David L'Epée nous livre quelques réflexions sur les rapports qui existent entre pessimisme politique, déclinisme, misanthropie et anti-démocratie.
Prenant parti pour l'option inverse – celle de la confiance dans le peuple, de la démarche humaniste et la démocratie directe – David L'Épée a exposé les raisons pour lesquelles ce sentiment de désespérance, illusoire, faisait le jeu du pouvoir que nous contestons et était souvent le fruit d'un jugement erroné sur la situation.
Loin de céder à un idéalisme naïf, il s'agit de renouer avec une appréhension tragique de l'histoire, pleine de promesses et de possibilités, et de méditer sur la célèbre formule de Gramsci : le pessimisme de l'intelligence et l'optimisme de la volonté.

Les populismes : à la découverte d'un continent. Avec Olivier Dard sur Radio Courtoisie.


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30.10.2019

Eu égard aux polémiques qui l'accompagnent et à son omniprésence dans l'espace public, il faut prendre au sérieux la question populiste.
Mais qu'est-ce que le populisme ? Depuis un demi-siècle, les auteurs butent sur une définition. Sans doute parce que la réalité renvoie moins à un populisme qu'à des populismes. D'où le choix assumé du pluriel pour rendre compte de la richesse, de l'épaisseur et de la diversité du phénomène.
L'historien Olivier Dard, directeur, en compagnie de Christophe Boutin et Frédéric Rouvillois, du Dictionnaire des populismes, nous introduit à cette réalité incontournable de la vie politique contemporaine.

Émission "Voix au chapitre", animée par Anne Le Pape.

La démocratie, le populisme et le libéralisme. Avec Jacques Rancière sur RT France.


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12.02.2020

Dans cette échange avec le philosophe Jacques Rancière, on parle de peuple, de démocratie, de représentation, d'état de droit. Mais on parle surtout du temps dans lequel il y a du sens à parler de tout cela. Un temps auquel l'Histoire n'a fait aucune promesse ni le passé légué aucune leçon – seulement des moments à prolonger, aussi loin qu'on le peut.
En politique, quoi qu'en disent les gens graves, il n'y a que des présents. C’est à chaque instant que se renouvellent les liens de la servitude inégalitaire ou que s'inventent les chemins de l'émancipation.

Émission "Interdit d'interdire", animée par Frédéric Taddeï.

Dictionnaire des populismes. Avec Olivier Dard à la Nouvelle Action Royaliste.


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20.11.2019

Les polémiques récurrentes sur le populisme et l'attitude plus ou moins bien expliquée de ses tribuns occultent trop souvent les questions majeures que soulèvent les mouvements et les aspirations populistes : la démocratie, la souveraineté populaire, la dialectique du pouvoir et du peuple, et la forme qu'elle prend lorsque le pouvoir politique est accaparé par une fraction de l'élite.
L'historien Olivier Dard, directeur, en compagnie de Christophe Boutin et Frédéric Rouvillois, du Dictionnaire des populismes, reprend ces problématiques afin de mieux éclairer notre actualité.

Christopher Lasch et la critique du progrès. Avec Renaud Beauchard pour la Revue Esprit.


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01.09.2019

Dans son essai Christopher Lasch. Un populisme vertueux, le professeur Renaud Beauchard propose une synthèse de la pensée du sociologue et historien américain. Celui que l'on présente parfois comme "le plus grand critique social" des États-Unis contemporains a cherché dans toute son œuvre à "comprendre l'étrange paradoxe de notre temps qui veut qu'en dépit de l'évidence des désastres écologiques, humains et moraux causés par le capitalisme mondialisé, il nous est [..] plus facile d'imaginer la fin du monde que celle du capitalisme."
Christopher Lasch est le reflet des tensions qui ont traversé le XXe siècle aux États-Unis, principalement depuis 1945. Fils de militants radicaux et partisans d'un "socialisme authentiquement démocratique", il étudie la théologie à Harvard et se lance dans un inventaire du "rationalisme optimiste" de ses parents. C'est à partir des années 1970 qu'il commence l'écriture de ses ouvrages majeurs. Après une enquête de grande ampleur sur la famille, il débute un cycle de trois essais sur la personnalité narcissique, emblématique du capitalisme contemporain : La culture du narcissisme (1979), Le seul et vrai paradis (1991) et La révolte des élites (1994).
Pour Renaud Beauchard, l'œuvre de Lasch a un aspect antimoderne par sa critique de l'individualisme consumériste contemporain, mais elle est porteuse en même temps d'une défense du projet émancipateur des Lumières. Il s'inscrit dans une tradition alternative au libéralisme, celle de l'humanisme civique : "Dans un monde qui devient de plus en plus inintelligible, Lasch fait un constat désespéré de l'état du caractère démocratique de l'individu, qu'il attribue à une faillite intellectuelle du libéralisme."

Christopher Lasch, une éthique de l'espérance. Avec Renaud Beauchard au Cercle Aristote.


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28.10.2019

Peu de sujets de l'actualité contemporaine ne sauraient trouver dans l'oeuvre de Christopher Lasch des explications de fond. Son analyse est d'une puissance critique inégalée parce qu'il évite l'écueil de ceux qui critiquent le capitalisme contemporain tout en présentant ses dégâts comme le prix du progrès matériel et moral.
Chronique de la rencontre programmée entre la fuite en avant du progrès, c'est-à-dire la destruction méthodique au nom du principe de plaisir de tous les piliers de l'ordre bourgeois et la rationalisation de tous les aspects de la vie par la dynamique du capitalisme, la critique du progrès de Lasch est fondée sur l'étude de la personnalité dominante produite par le capitalisme avancé : Narcisse ou le moi minimal.
Au travers des grands thèmes qui traversent la pensée de Lasch, Renaud Beauchard présente un panorama des diagnostics toujours justes de Lasch sur son temps et sur la catastrophe anthropologique du capitalisme de consommation. Il expose aussi la philosophie de l'espérance que Lasch a articulée au travers de l'exploration d'une tradition civique américaine dont la redécouverte offre des pistes au monde entier afin de faire en sorte que la volonté de construire une société meilleure demeure vivace sur les décombres encore fumants de la social-démocratie.

Grandeur et misère du populisme. Avec François Bousquet à l'ISSEP.


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06.12.2018

Les années passent et le bouleversement des paysages électoraux continue, sans parler de l'éclosion de mouvement sociaux comme les Gilets Jaunes. Les populistes sont de plus en plus nombreux dans la contestation et proches du pouvoir dans de nombreux pays d'Europe.
Comment comprendre cette vague de fond politique qui déferle sur nos vieux pays sous-industrialisés ? La grille de lecture économiciste est-elle suffisante ? Faut-il intégrer la variable de l'insécurité culturelle ? Et comment les partis politiques s'adaptent-ils à cette nouvelle donne ?

Une conférence animée par Marion Maréchal-Le Pen.