Une Europe incomprise : la Hongrie et le groupe de Visegrad. Avec Yann Caspar pour Le club du Mercredi à Nancy.


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31.01.2018

Juriste de formation, franco-hongrois, Yann Caspar nous détaille les spécificités historiques et politiques d'Europe centrale afin que nous puissions comprendre les raisons profondes du conflit opposant l'Union européenne au groupe de Visegrád.
Cette conférence s'inscrit dans la réflexion européenne qui entoure les peuples d'Europe centrale et d'Europe de l'Est. En effet, les dernières actualités de l'Union Européennes et du groupe de Visegrad marquent une fracture nette entre les peuples de l'Ouest et de l'Est quant au traitement des migrants. Le traitement, et la présentation médiatique, de Viktor Orban illustre parfaitement cette incompréhension.
Yann Caspar se livre à une analyse détaillée des impératifs des pays d'Europe Centrale, et du prisme idéologique qui dicte leurs actions. Un éclairage intéressant, au moment où l'attirance pour ces pays progresse et où l'Union européenne est de plus en plus contestée, notamment en France via les mouvements populistes, souverainistes et de gauche radicale.

Le groupe de Visegrád, entre mythes et illusions. Avec Romain Bessonnet au Cercle Aristote.


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2017

Le groupe de Visegrád a beaucoup fait parler de lui récemment, notamment sur le sujet de l'immigration. D'aucuns y verraient un groupe de pays en rupture avec la politique de l'Union européenne et un exemple à suivre pour reconquérir notre souveraineté perdue. Mais qu'en est-il vraiment ?
Romain Bessonnet, spécialiste de la Russie et de l'espace post-soviétique, s'interroge sur l'histoire et la géopolitique réelle de cette région.
Bien loin des chimères identitaires, il nous montre que ces épisodes récents ne sont rien de plus que la manifestation des habitudes de négociation prises sous la tutelle soviétique pendant l'exercice de la fameuse "souveraineté limitée".
Une mise au point nécessaire.

Witold Gombrowicz (1904-1969). Avec Rita Gombrowicz, Krystian Lupa, Michel Polac, Malgorzata Smorag-Goldberg, Krzysztof Mrowcewicz, Pierre Pachet et Jean-Pierre Salgas sur France Culture.


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20.09.2007

Witold Gombrowicz est né le 4 août 1904 dans le domaine de Maloszyce, propriété de son père. Tiraillé entre la haute aristocratie et le milieu des petits hobereaux déclassés, Gombrowicz choisira l'entre-deux, la lutte du haut avec le bas, de la forme avec l'anti-forme. Diplômé de droit, il abandonne assez vite toute idée de carrière juridique pour se consacrer exclusivement à l'écriture.
En août 1939, il s'embarque pour l'Argentine avec un ami journaliste pour un voyage d'inauguration de la nouvelle ligne trans-atlantique qui relie le port de Gdynia à Buenos Aires. Quatre jours après son arrivée, Hitler envahit la Pologne. S'ensuit un exil de plus de vingt ans dans le "pays des vaches", à distance de l'histoire, de l'Europe et de la littérature.
De retour en Europe en 1963, il s'établit d'abord à Berlin, puis en France. Il finit sa vie à Vence, où il meurt, en 1969, sans jamais être revenu en Pologne.
"Gombrowicz revient" titrait le 20 juillet 2007 un quotidien polonais. On le croyait pourtant bel et bien disparu : après des années d'exil et d'interdiction, l'homme qui avait voulu "sortir le polonais de la Pologne pour en faire un homme tout court" n'était-il pas entré au panthéon des grands écrivains nationaux ? Et bien non, voilà Gombrowicz qui revient, plus jeune que jamais, semant une joyeuse pagaille à la cour. Car la bataille fait rage depuis qu'au printemps dernier, le Ministre de l'éducation nationale, Mr. Roman Giertych, a décidé de rayer l'anti-patriotique Gombrowicz de la liste des auteurs obligatoires pour les lycéens polonais. Depuis, le Ministre a perdu son portefeuille mais les programmes scolaires sont déjà publiés. Seuls des extraits du roman Ferdydurke ont été réintroduits in extremis. Comme l'a déclaré un vice chef de parti, il s'agit bien là d'une grave crise gouvernementale : "la première au monde qui serait due à un différend littéraire".
Mais pourquoi interdire Gombrowicz ? De quoi avoir peur ? Contre quoi chercher à se protéger ? "Je ne suis rien, je peux tout me permettre", semble à nouveau prévenir le grand humoriste et sublime provocateur, dont l'oeuvre demeure plus que jamais un véritable "baromètre de la liberté d'expression" (Rita Gombrowicz). Car l'affaire n'est pas aussi nationale qu'elle le paraît : "A la place du mot Pologne, mettez Argentine, Canada, Roumanie, et vous verrez mes souffrances s'élargir jusqu'à une bonne partie du globe", avait confié Gombrowicz au cours de ses entretiens avec Dominique de Roux.
Et si nous étions tous des Polonais ? Une occasion de revenir sur le destin marginal et l'oeuvre énigmatique d'un homme qui aura toujours lutté avec les seuls moyens de la littérature contre tout ce qui déforme le visage changeant de l'homme et lui impose une forme finie : une "gueule" comme il l'écrira dans Ferdydurke.
Plus particulièrement centrée sur le versant romanesque de son oeuvre, ainsi que sur les milliers de pages à la fois frivoles et profondes du Journal, cette émission tentera également de restituer l'inépuisable drôlerie philosophique de l'écriture gombrowiczienne dont le tout premier but était "d'opposer un laisser-aller campagnard aux tensions de nos centres intellectuels".

Emission "Une vie, une oeuvre", animée par Matthieu Garrigou-Lagrange.

Mémoires du XXe siècle : Czeslaw Milosz répond aux questions de Pierre-André Boutang et Jean-Maurice de Montremy pour France 3.


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1988

Cet entretien retrace la biographie intellectuelle du poète, romancier et essayiste polonais Czeslaw Milosz, prix Nobel en 1980.
Considéré comme l’un des plus grands écrivains du XXe siècle, Milosz mène une carrière littéraire hors du commun, reflétant dans son œuvre l’horreur et l’absurdité du XXème siècle.
Auteur de La Pensée captive publiée en 1953, il rompit avec la Pologne communiste la même année.
Le Thème de l’exil, trait caractéristique de l’histoire de Milosz – né en Lituanie, expatrié en France puis en Californie – constitue l’un des fils directeurs de son œuvre.

Du pacte germano-soviétique à Barbarossa. Avec Dominique Venner et Philippe Conrad chez Bernard Lugan sur Radio Courtoisie.


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05.09.2001

Dans le cadre du "Libre journal de Serge de Beketch", les trois compères Bernard Lugan, Philippe Conrad et Dominique Venner évoquent l'un des points majeurs de la seconde guerre mondiale, à savoir les relations conflictuelles entre l'Allemagne et l'URSS, du pacte germano-soviétique à l'opération Barbarossa.

La campagne internationale sur la famine en Ukraine, de 1933 à nos jours. Avec Annie Lacroix-Riz Cercle Universitaire d'Etudes Marxistes à Paris.


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14.01.2016

Dans un pays immense comme la Russie (mais on pourrait dire la même chose de la Chine), nourrir une population nombreuse sur un territoire aussi étendu a toujours constitué un casse-tête pour des pays longtemps confrontés, avant leur développement industriel, aux famines dites "d’ancien type". Rappelons - c’est après tout l’essentiel -, que pour ces deux pays, c’est sous le régime du socialisme réel que le spectre de la famine a été définitivement repoussé et leur indépendance nationale affirmée. La dernière famine en URSS remonte en effet à l’hiver 45-46, et est due bien sûr aux ravages de la guerre.
Quoi qu’il en soit, quelque décisif que fût l’apport des communistes à la disparition définitive des famines, il nous faut toujours tenir compte du fait que dans la propagande anti-communiste – et c’est une loi presque aussi importante que celle de la chute des corps – : toutes les famines dans les pays communistes sont de la faute du régime, quand toutes les autres sont dues aux aléas climatiques.
La thèse dite de la famine génocidaire en Ukraine, d’abord forgée par les nazis, n’a été reprise que récemment, à l’époque de Reagan, par un "historien" ancien membre du MI-6, Robert Conquest, décédé d’ailleurs l’année dernière, dans son livre Harvest of Sorrow. Et ce, au mépris de toute rigueur historique, les travaux de Mark Tauger, spécialiste – non communiste, faut-il le préciser – des famines en URSS et en Chine ayant montré 1) que les problèmes de ravitaillement à l’époque touchaient toutes les grandes villes d’URSS 2) que la collectivisation avait été précisément une réponse aux aléas climatiques et non un facteur aggravant. La thèse de Conquest est, à la lumière des travaux les plus récents, de plus en plus discréditée, malgré le soutien officiel qu’elle trouve auprès des agences de propagandes étasuniennes et, surtout, de leurs supplétifs néo-nazis en Ukraine et ailleurs.
Dans cette conférence, Annie Lacroix-Riz reviendra sur l’émergence de la propagande en Occident à propos de la famine de 1933 et ses suites.

Pierre-Yves Rougeyron : grand entretien pour le Bréviaire des Patriotes.


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11.2015

Dans cet entretien où Pierre-Yves Rougeyron passe en revue l'actualité du mois d'octobre 2015, les sujets suivants sont abordés : le souverainisme et Hollande, Air France, la racialisation du débat, Philippe Verdier licencié, Hollande hué à la Courneuve, le rapport de force avec les gens du voyage, un tour d'horizon géopolitique (États-Unis, Syrie, Pologne, Allemagne, Turquie, Asie) et une réponse au droitards !

La littérature du mal. Par Amfortas sur le LibreTeamSpeak.


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10.06.2012

Un survol de la production littéraire et de la vie des deux auteurs Jean Genet et Witold Gombrowicz, dans leur rapport singulier au mal.